Gonz~lez SONG OF THE BOULEVARD* to Maud Wadestrand The shadows in the boulevard cut through sheets of fire between spires of light and cedar sentinels. In the corners, naked walls spread out their veils and show off new words in silent conclaves. A blue pyramid revolves over the pavement. Streetlights dot the sky with red moons. Mysteries feed on metal cylinders. Under the floating boulevard the street is a black river. The pearl of the Antilles leaves its violent velvet nest and bedecks its nack with transient jet beads. Behold the flat silhouette of a heart struck in mid-flight, a plastic blind through which a dream peers out. Green circles circle and true triangles. A strict geometry rules over the echoes. Life on the boulevard is a reflection of silence. The scissors of space snip the designs of time. *Boulevard Dessalines, Port-au-Prince. CHANSON DU BOULEVARD* A Maud Wadestrand Les ombres du boulevard coupent des lames de feu entire des fuseaux de lumibre et des chapiteaux de cbdre. Dans le coins, des murs dinud6s tendent leurs voiles et 6trennent des mots nouveaux dans des conclaves de silence. Une pyramid bleue tourne sur les paves. Les feux repandent des lunes rouges dans le ciel. Les mystlres s'alimentent de cylindres de metal. Pour le boulevard de 1'air la rue est un fleuve noir. La perle des Antilles laisse son Stuit violent et se pare de colliers de jais passagers. Voici la plate silhoutte d'un coeur bris6 dans son envol une fenetre plastique par ou se montre la rAve. Des cercles circulent verts et des triangles sinceres. Une strict glomgtrie domine tous les echos. La vie sur les boulevards est un cristal de silence. oh les ciseaux de 1'espace coupent Ie bristol du temps. *Boulevard Dessalines, Port-au-Prince.