DOSSer Climat Pacifique Uiure dans la CRIRITE du CHflnGEmEnT CLI RTIQUE M. Lotoala Metia, Ministre des Finances, de l'Economie et de l'Industrie. > measures actuellement mises en euure pour protger l'enuironnement Nous avons dfini des zones de conservation, l'une sur cette mme le et deux sur les autres atolls. L'ide est de prserver ces zones. Nous essayons galement de promouvoir un pro- gramme de sensibilisation afin d'inciter la popu- lation maintenir la propret de l'le. Le plasti- que et les botes de conserve sont mis en dpt dans un endroit prvu cet effet avant d'tre loigns pour viter la pollution des les. Nous essayons galement d'obtenir le soutien du Fonds mondial pour la protection de l'environ- nement (GEF pour Global Environment Facility) dans nos efforts pour rpondre l'ro- sion de nos terres. > Project ambitieux Un project avait t finance par la SOPAC pour draguer du sable depuis le lagon et combler les ballastires*, mais il a d tre abandonn parce que l'quilibre cologique du lagon en aurait t compromise. A titre d'information, le gouverne- ment tente actuellement d'tablir un document de rfrence pour obtenir l'aide de pays dona- teurs pour la construction d'une le artificielle dans le lagon. Si ce project dmarre, nous pour- rons peut-tre profiter de l'occasion pour com- bler les ballastires, avec l'aide des pays qui ont particip au project original. Il s'agit pour nous d'un dfi considerable mais je suis convaincu qu'avec un project solide, nous parviendrons convaincre les pays donateurs de nous soutenir dans cette entreprise. > Surpopulation Si le problme n'est pas encore grave aujourd'hui, il est cependant en train de le deve- nir. Nous devons nous attaquer aux differences de niveaux de dveloppement entire la capital et les autres atolls afin de mettre un terme l'urba- nisation et l'installation de nouveaux habitants sur l'le. Nous essayons de moderniser les autres les pour qu'elles disposent des mmes infra- structures et des mmes projects de dveloppe- ment, susceptibles d'attirer des financements supplmentaires. Nous explorons de nouvelles voies et de nouveaux moyens de rsoudre le pro- blme de surpopulation qui touche l'atoll de Funafuti. > Surpopulation et culture traditionnelle Il est vrai qu' Funafuti nous rencontrons quel- ques petits problmes, mais ce n'est pas le cas dans les autres les, o la culture et les traditions sont restes intactes. La surpopulation et les pro- blmes lis au territoire n'affectent en rien la vie quotidienne et la culture Tuvalu. La scurit rgne toujours Funafuti mme si le surpeuple- ment commence poser des problmes. Nous devons aussi nous occuper de la question de la gestion des dchets. > Rester malgr tout ? C'est l'opinion gnrale pour l'instant. Si nous partons, nous perdrons notre identity et notre souverainet. Nous essayons donc de protger notre le autant que possible pour pouvoir y res- ter. Mais, si le pire venait se produire, des contacts ont t tablis avec l'Australie et avec la Nouvelle-Zlande pour envisager l'accueil des Tuvaluans. Merci de m'avoir offert la possibility de parler de tout cela aux Europens. C'est une formida- ble occasion de montrer au monde que, mme si nous sommes petits et isols, nous ne nous dbrouillons pas si mal par rapport certaines grandes les de la region. Il est extrmement important pour le gouvernement et la population de Tuvalu d'essayer de vivre dans les limits de nos resources et de nos moyens et de consoli- der nos resources financires tout en investis- sant dans des projects durables, qui apportent des advantages conomiques la population. Nous voulons par-dessus tout prserver le concept de bonne gouvemance, qui pose des problmes de nombreux pays dans le monde. *Trous creuss durant la 11 Guerre mondiale et dans lesquels taient dverss les dchets. H.G. M appopi pour rdi r le.slmissions delgaz /! effe de T/lil serre. 111!1I f* CURRIER