I I ICN 1 -si c W' I ',,' soutenu avec les autres forces consti- tuant aujourd'hui le RMC lors de la consultation du 7 d6cembre 2003. Cette Collectivit6 unique et cette Assembl6e unique avaient ete alors combattues f6- rocement par la droite r6actionnajre et une fraction du PPM et des socialists. Elles avaient 6te rejetees de justesse, a 1 034 voix pres, d6ej& I'epoque suite 6galement A une champagne de men- songes 6hontes trompant le people. Aujourd'hui, le PPM, la droite d6parte- mentaliste des FMP et UMP appellent A voter pour cette r6forme limit6e. UIs ont fait perdre 7 annees A la Martinique et arrivent devant cette 6ch6ance sans aucun project Seul le RMC porte un project defendu depuis 2003 autant dans le mode d'election de cette coHlectivit6 unique que dans les axes de develop- pement d6ej inscrits dans le Projet Mar- tinique et confirms dans le SMDE et I'AGENDA 21. Pour notre part, bien que partisans d'une evolution plus audacieuse, nous appelons a voter "oui" A cette Collecti- vit6 unique. Nous ne pouvons nous dejuger. Elle permettra plus de coherence dans les politiques publiques, moins de perte de temps et d'energie, moins de gaspil- lages, moins de dispersion des efforts et moins d'affaiblissement d'un pouvoir local restant r6duit face au Pr6fet, face au Gouvernement, face A I'Europe et face A la Caraibe. Mais, pas d'espoirs inconsideres : cette evolution institutionnelle ne peut donner au pays les moyens suffisants de met- tre en oeuvre la veritable politique de developpement durable et solidaire don't nous avons tant besoin pour sortir le pays de la crise profonde qui le frappe. Donc, la lutte pour la Responsabilit6 martiniquaise, pour le Travail, pour I'em- ploi, pour la sauvegarde de notre pays et pour I'emancipation continue. II n'est du pouvoir de personnel d'arre- ter la march de I'Histoire. "Oui" le dimanche 24 janvier, les yeux grands ouverts. Michel Branchi, PCM APRES LE 10 JANVIER, ILS SE LACHENT... Marie-Luce Penchardjette 6as masque: ELLE VEUT EVACUER" LA QUESTION DE LA RESPONSABILITE DES PEUPLES DES DOM Apres le scrutiny du 10 janvier sur le pas- sage a une autonomie limit6e dans le cadre de I'article 74 de la Constitution frangaise, la ministry de I'Outre-mer Ma- rie-Luce Penchard s'est lIch6e en aban- donnant sa fausse neutrality. Elle a es- tim6 le lundi 11 janvier que le non des Guyanais et Martiniquais & plus d'auto- nomie 6tait "une riponse claire et nette" montrant qu'ils sont "profondiment atta- chis d a R publique". Or, avec I'article 74 ils n'6taient pas moins dans la R6pu- blique, mais avec un peu plus de capa- cite de decider chez eux. Elle a enfonce le clou en expliquant sur RMC (Radio Monte Carlo) a propos du vote du dimanche 10 janvier que "fa fait longtemps que nous avons ce di6at institutionnef' et "qu 'a claque manifes- tation on pense que fes Guyanais et les Martiniquais veulent lautonomie. Eh bien, ifs disent non parce qu'is sont pro- fondiment attaches (a Rapublique". Pourtant Sarkozy avait d6clar6 qu'il ne s'agissait pas d'un referendum sur I'in- d6pendance, ce que se sont applique a faire croire I'UMP et autres FMP. Double jeu ? Certainement. Elle a mieux explicit sa pensee en ajoutant que approuver I'article 74 oc- troyant plus d'autonomie a ces d6parte- ments "ca voulait dire que lorsqu'un texte itait voti au Parlement iln' 'tait pas au- tomatiquement applique en outre-mer, et ca les Martiniquais, fes ultramarins n'en veulent pas. Ifs ont 6ien compris qu'ifva- Cait mieux, pour Ceur intirit, qu'ifs res- tent dans une organisation qui feurpermet de garantir un mi- nimum de droits". VoilA un des mensonges prin- cipaux de cette champagne : le statut demanded par les elus guyanais et martiniquais com- portait, outre le maintien des comp6tences regaliennes, mais aussi celui de la legisla- tion social, du code du tra- vail, de la sante, etc, dans le droit commun(identit6 lgisla- tive). A la question de savoir s'il n'aurait pas fallu faire savoir des le depart de quoi serait faite la loi organique (compe- tences, mode de scrutiny, or- ganisation, dotations budge- Ma taires, fiscalit6, etc), la ministry s'est abrit6e derriere le faux pr6texte que "ce serait une remise des droits du Parlement", fournissant aux adversaires du changement un argu- ment en or massif sur le fait que le 74 c'etait "le saut dans Cinconnu". Dans la 5eme Republique, tout le monde sait la preeminence de I'Ex6cutif sur le Parle- ment et rien n'empechait le pouvoir sar- kozyen de dire les grandes lignes du statut de Collectivit6 d'Outre-mer a par- tir des demands des Congres de Guyane et Martinique et notamment le fait qu'il serait propose que la question social resterait dans le droit commun et que les dotations budg6taires seraient garanties. Certes les propositions issues du Congres ont 6te expliquees et nous rie-Luce Penchard pretend enterrer la revendication de la Responsabilit6 nous sommes efforces de les populari- ser. Le temps a manque indubitable- ment. Mais il a 6te facile pour les immo- bilistes de droite comme de gauche de marteler qu'il ne s'agissait que "d'inten- tions"et non de "garanties"et donc que I'article 74 6tait "une tromperie" (tract de la droite par example). Penchard a fait le service minimum dans sa declaration constitutionnelle sur la consultation au Parlement les 7 et 9 de- cembre 2009 en matiere d'information sur le nouveau statut de Collectivite d'outre-mer autonome et cela a facility la champagne de mensonges et de panique de ses relais locaux Maignan, Lesieur et autres Letchimy en Martinique. En fait, Mme Penchard a r6pondu au se-