SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE ne sans tteu-du moins apparemment. Elle cherche encore un chef, ou mieux son chef qui a toujours t dans la lutte avec elle. Mais ce chef invisible parce qu'lu par le seul destin, les clair- voyants l'entrevoient dj, et le journalist qui n'a aucune raison de cacher sa pense, puisque chaque jour il met son opinion sur toutes choses, le montre carrment en la personnel de Dumarsais Estim_ Et tandis que la conviction l-dessus grandit, la mmoire aide justifier un fait qui, en definitive n'est que la rsultante d'actes intrieurs. Estim met l'aise celui qui prtend ainsi trouver la raison des choses; car, sur le terrain politique o nous le voyons ac- tuellement en face des plus brillantes perspectives, il a eu l'op- portunit de semer, et il a t un semeur de bons grains. Parmi tant de measures administrative que d'autres ont releves dj son advantage; parmi tant d'actes ministriels pris dans l'intrt bien compris de la collectivit et qui tmoignent d'un sens averti de la politique, il nous plat, quant nous, de retenir une cra- tion qui n'aura t qu'une ide original, lorsqu'elle est considre isolment, mais devient une formule prcieuse, voire une pense gouvernementale de la plus haute importance et susceptible d'a- voir des repercussions heureuses, ds qu'on se donne la peine d'en juger par rapport aux tendances sociales de notre collectivit. Il s'agit de l'ducation physique institute, pour la premiere fois, sous le Ministre d'Estim. Bien peu perspicace serait celui qui n'y verrait qu'un de ces en- tranements sportifs si ncessaires la jeunesse et qui prparent des corps sains pour des penses saines. Quand il ne s'agirait que d'atteindre ce but, il y aurait lieu d'en tenir compete cet ancien Ministre de l'Instruction Publique qui a profess avec raison, que la sant et l'instruction des jeunes citoyens sont deux choses qu'il con- vient de soigner mmement pour obtenir un rsultat complete de tout programme d'ducation national, il est vident que Dumar- sais Estim, en s'intressant si passionnment la jeunesse et en crant la parade civique, visit plus loin et plus grand. Ce qu'il avait l'esprit, c'tait le rveil des sentiments patriotiques et, travers tout un programme qui s'excuterait progressivement, du moins dans ce domaine de l'Education, le bonheur de la Nation, grce l'union des coeurs obtenue par l'habitude donne aux jeunes d'- voluer (ensemble), sans tenir compete des nuances pidermiques ni