SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE POUR ESTIME Dclarations d'un group de journalists Dabelmar Mentor a eu l'heureuse initiative de grouper en une coquette brochure quelques dclarations d'un group de jour- nalistes partisans de la populaire candidature la Prsidence du Dput Dumarsais Estim. Cette brochure est un bel hommage l'adresse de notre candi- dat. Nous flicitons ceux qui l'ont ralise, en recommandant ce tmoignage enthousiaste de notre jeunesse intellectuelle l'at- tention des parlementaires qui auront bientt lire un Chef cons- cient et competent. L'HAITIEN ET SA MENTALITE Monsieur Pierre Girard, ancien envoy extraordinaire et Mi- nistre Plnipotentiaire de la Rpublique franaise en Haiti, avait, sous Borno, public dans l'un de nos quotidiens, une vive et nergi- que rponse un article paru dans l'un des organes de la press port-au-princienne. Le distingu diplomat avait entrepris de rfu- ter une insinuation qui lui paraissait tendancieuse et qui voulait faire admettre que la Lgation franaise avait facility l'action des conspirateurs qui organisrent le movement du 27 juillet 1915. Il apprenait au public ce qu'avait t son attitude lors de l'assaut donn par des meutiers l'htel de la Lgation de France le 28 juillet au matin, en vue du massacre du Prsident Vilbrun Guil- laume, qui s'tait rfugi sous la protection du drapeau franais depuis la veille la suite de la fameuse et trop fallacieuse commu- nication de M. Aguste Bonamy, son Ministre des Finances. A l'un des forcens, qui, pour essayer de justifier les intentions et l'action du group de furieux qui, en violation du droit d'asile, avait outrageusement attent aux immunits territoriales don't b- nficie la representation diplomatique et qui avait, titre d'argu- ment rpondu au Ministre franais que: en France aussi, on pu- nit les criminels, Monsieur Pierro Girard nus apprend qu'il ri- posta: qu'en France on ne condamne personnel sans jugements. Certes, l'argument tait dcisif, et aucun des CONQUERANTS qui, cette minute lugubre, se livraient, sans danger aucun dans