SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE M. DUMARSAIS ESTIME ET L'EDUCATION PHYSIQUE Par Jules MERIME Il est des facteurs qui conditionnent la vie d'un people qu'un homme ne devait exclure s'il veut arriver quelque bien palpable. Et pour les distinguer, il doit tre un esprit avis, dsintress, dou d'une conception large btie sur le souci de son devoir. Ce sont autant de qualits qui concourent individualiser l'homme, le situer. Certes, pour trouver ces lments, nous n'avons qu' inter- roger les ralisations de nos hommes politiques pour associer leurs noms le mrite que la notorit publique leur a consacr. Et nous voyons se dresser les statures de nos plus grands pionniers de l'Education: l'honorable Elie Dubois de regrette mmoire et Monsieur Dumarsais Estim, candidate la Prsidence pour les prochaines competitions lectorales. Que ces hommes n'aient fait que leurs devoirs en posant des actes probants, soit Que cela fut natural qu'ils ralisassent le plus grand bien pour l'ducation, soit. Mais combien dans la gestion des affaires de lEtat ont pu comprendre qu'ils taient des dbi- teurs de la Patrie, qu'ils devaient se dvouer la cause commune par une contribution efficace. Ils ne sont pas nombreux. M. Dumarsais Estim qui nous voulons adresser notre tmoi- gnage ralise cette synthse par son immense contribution l'essor et au raffermissement des liens de la jeunesse. Par son expos des principles, par sa comprehension objective des matires il ralisa ce que nous pouvons appeler le sauvetage des valeurs intellec- tuelles de notre jeunesse. Par sa conception idale des mthodes et des moyens de les adapter, il a su mettre la main sur et s'y attacher des collaborateurs rellement minents et dvous. C'est ainsi qu'il tira des tnbres pour en faire des hommes et des ap- tres du bien de la jeunesse pas mal de comptences longtemps plonges dans une cruelle obscurit. Avec ce mme souci de combler nos lacunes, il contribua grce une discipline nouvelle dans les examens renforcer la con- fiance des jeunes gens rellement capable. Et c'est avec fiert que le jeune bachelier se rclamait du rgime d'Estim. Toujours confiant dans le devenir du pays, il voulut le sauver de ses mi-