SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE Au course de sa longue histoire, il n'a jamais t une personnel hu- maine compltement libre, en dpit des plus heureuses formules constitutionnelles. Mais la grande industries, en groupant les travailleurs en nombres de plus en plus grands, dans des usines et ateliers de plus en plus large, favorisa l'tablissement des organizations du travail de plus en plus puissantes. Emancip, conscient de son nombre et de sa for- ce, le travailleur est en train de jouer un rle nouveau grce aux syndicats et aux parties politiques, qu'il a constitus. Dans le domai- ne conomique et politique, il rclame l'tablissement de la dmo- cratie social. Pour librer lui et sa famille de la crainte du besoin, il.rclame de la socit comme cela se voit aux Etats-Unis, de meilleures conditions de travail et un salaire plus lev. Pour ta- blir l'ordre social nouveau o les travailleurs ne soient plus la classes ternellement exploite, il a pris en main, en Angleterre, par exemple, la direction de l'organisation politique. Le travailleur, qui a atteint sa maturity politique, va dsormais changer le course de son histoire. Toutefois, il y a, cela, une con- dition: son message d'espoir doit tre reu par les masses qui pei- nent et qui souffrent dans quelque contre de la terre qu'elles se trouvent. Le succs de la dmocratie du travail en Angleterre ou en France, est une victoire pour tous les travailleurs du monde. Quand la dmocratie du travail russit, quelque part, l'tranger, cela rend possible ou plus ais le succs de la mme cause, cher nous. La revolution de janvier, clate un moment o l'atmosphre international tait des plus favorables, fut initialement interpr- te dans le sens d'une victoire profitable nos masses. Cette r- volution a dj perdu beaucoup de sa signification premiere. L'or de la corruption s'est gliss dans les rouages de la machine dmo- cratique. Et pour un plat de lentilles, proltaires et intellectuals sont rentrs dans l'ordre, au lieu de lutter pour instaurer l'or- dre nouveau. Au fait. les intellectuals qui prirent la direction du siouvement de la jeunesse taient en majeure parties, des politicians embusqus qui guettaient, les uns, la bonne chance, les autres, n'im- porte quelle chance de s'vader. Si une dmocratie favorable nos masses doit sortir de la revolution, il nous faudra un gouvernement fort de la confiance populaire. Par dessus tout, ce gouvernement doit tre libr des attaches avec les forces de l'argent qui domi- nent la scne politique depuis les lections. On ne peut retourner