SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE Qui donc croyez-vous tromper ? Enlevez vite vos masques, Mes- sieurs, car Fon connat un peu trop votre morgue coloniale et vos barricades de prjugs. Des socialistes... Vous n'en tes gure, et vous perdez votre temps, Messieurs, vouloir le claironner aux quatre tents. Le loup ne se transformera jamais en agneau, l'et-il voulu en toute bonne foi. C'est une fatalit. Vous n'avez qu' vous rsigner, Messieurs. Rien faire... Oui, vous avez sans doute quelque fois, par distraction, simple dilettantisme, li connaissance avec la doctrine marxiste: vous avez t mme jusqu' l'tudier, vous auriez voulu, grce l'em- ploi de l'un de ces tours de force don't vous dtenez le monopole, en faire usage, encore pour le plus grand profit de votre classes don't vous avez t des tmoins confondus de la faillite. Vous'au- riez voulu exploiter d'autre faon la crdulit des simples... Non, Messieurs, vos manoeuvres sont dfinitivement djoues; l'enjeu est trop imposant pour un jeu si facile... Vos pantins complai- sants, l'entendez-vous, refusent cette fois de danser en rond... Un peu d'efforts... Populaires... Ah! vous avez eu le cynisme d'agrmenter votre sauce, de camoufler votre pige en parent votre vulgaire men- songe de la doulce pithte: populaire... Vous, des... socialistes... populaires... Non, cela ne convient gure, Messieurs, votre clan qui n'a aucun rapport avec le people et l'a toujours considr comme un btail human. Vous vous foutez du monde. Est-ce donc une nouvelle manire d'exprimer votre mpris pour ce pau- vre peuple... Quand donc cessera votre cruaut de bourgeois ? Un conseil: Restez en paix, Messieurs; allez dans les salons raconter aux poupettes et aux mmres que vous tes des.. .aocia- listes...populaires...et sachez tout bonnement que le P. S. P, Parti sans popularity, partant sans prestige, pourrira sur place... ou prira sans pouvoir.