SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE UNE LETTRE DE SERGE CORVINGTON N.D.L.R.- Nous avons reu de M. Serge Corvington, rdacteur La Forge la lettre que nous publions ci-dessous et dans la- quelle l'auteur nous fait, entr'autres, le compliment suivant nous souhaitons vivement que les trois intelligent officers du Comit Excutif Militaire apprcient sa just valeur le zle purement patriotique que vous mettez vous riger en leur vritable cham- pion et aussi que tous vos lecteurs arrivent bien se pntrer du sens rel de votre attitude actuelle. De mme que Serge Corvington n'a pas t surprise de nous voir dfendre le Comit Excutif Militaire, nous ne l'avons pas t non plus quand nous avons lu son article dans lequel il a violemment pris parties les membres de ce Comit qui ont port leurs mains sacrilges sur les membres du C. D. N. Et tout de suite nous est venue l'esprit cette phrase de notre ami Emile St.-Lt L'homme n'est pas matre de ses attitudes, de ses ides, de ses sentiments : il subit profondment le dterminisme de sa classes. La sortie de Corvington contre nous en est une demonstration assez loquente. Cependant, si l'on consulate la collection de La Forge d'avant le 12 Mai 1946 l'on verra que Serge Corvington ne mnageait pas du tout ses loges au C.E.M. qu'il compare aujourd'hui au fa- meux lgislateur grec dont les lois taient si svres qu'on les disait crites avec du sang. Corvington croit nous faire de la peine quand il nous announce qu'il dcline d'ores et dj l'honneur de toute polmique avec nous. Nous ne pouvons que le remercier d'avoir devin notre pense ; car nous n'avons nullement l'intention de perdre notre temps dans des discussions inutiles sur n'importe quoi avec n'im- porte qui. Si nous devions nous occuper des moindres niaiseries de chacun des cent mille multres environ qui composent la classes de notre contradicteur, nous n'aurions vraiment pas le temps, on le comprend bien, de les attraper tous, du plus insigni. fiant jusqu' l'auguste personnel de Serge Corvington. Qu'il se rassure. Nous avons autre chose mettre au cabinet. En attirant l'atterition de nos lecteurs sur son attitude actuelle vis--vis du C.E.M., nous avons simplement rpondu la ligne de