SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE met le doigt dans l'oeil s'il croit qu'en tombant Estim la parties est gagne pour la classes des multres. Il se trompe. Nous l'a- vons dit et nous le rptons, il nous faut un noir authentique au pouvoir, sinon le Pays disparaitra, parce que nous ne voulons plus des multres, nous en avons l'estomac fatigu, nous ne pouvons plus digrer ces mets l. Que tous les noirs conscients du pays ouvrent l'oeil : les gants sont jets, si un multre passe, c'en est fait de la classes noire et pour toujours, donc c'est vaincre ou mourir. Que les Max Hudicourt trouvent tout redire de chacun de nos hommes d'Etat noirs, c'est leur affaire. Nous autres- Noirs, notre slogan est le suivant Le Pouvoir aux noirs et notre con- viction doit tre la suivante : Nous sommes fiers de tous ceux de notre classes qui sont capable de porter haut le flambeau de la libert, nous les aimons avec leurs faiblesses, et leurs dfauts sont pour nous des qualits. POURQUOI SHAKESPEARE ET NON TRONCOSO DE LA CONCHA Par Jean REMY Horrible, mas Horrible! c'est ainsi qu' notre humble avis, Max Hudicourt aurait d commencer son article paru dans son journal La Nation du 25 Mai 1946. Car personnel n'ignore ses relations avec le plus irrductible ennemi de la nation hatienne, le Gnral Rafael Lonidas Trujillo. Alors que toute la jeunesse hatienne, tous ceux-l qui aiment ce coin de terre ont jur une haine ternelle celui qui sans raison fit massacrer froidement vingt-quatre mille de nos frres, le socialist Max Hudicourt, lui, hantait les milieux dominicains New-York o - en croire un petit paper qui circle depuis hier- il dirigeait le service d'es- pionnage du Caudillo contre les exils dominicains. Nous n'avons t nullement surprise par la violent sortie de Max Hudicourt contre Dumarsais Estim. Depuis longtemps dj nous savions qu'il se cuisinait quelque chose contre celui don't le rayonnement chaque jour grandissant ne laisse pas leur sommei)