SOUVENIRS D'UNE CHAMPAGNE te? Comment arriver rprer un lecteur qui tenterait de voter plusieurs fois? Jusqu' quel point peut-on avoir confiance DANS LE CARACTERE INDELEBILE DE l'encre propose? Il y a mieux la suppression des inscriptions ne servirait-il pas, aux agi- tateurs, un prtexte assez srieux pour provoquer du dsordre dans le Pays? Rflchissons bien. Ne perdons pas notre sang froid. Nous ne devons pas faire le jeu de ceux-l qui cherchent acculer le Comit Excutif Mili- taire prter le flanc leurs attaques. Nous ne cesserons pas de le rpter: la seule garantie du pays dans les heures graves que nous traversons, c'est encore le Comit Excutif Militaire. Si par ds actes irrflchis nous lessons sa patience jusqu' le porter se retire, eh bien! c'est la course effrene au pouvoir; c'est--dire, l'anarchie. Certes, il y a quelque chose faire pour essayer d'assainir l'at- mosphre. C'est par la. propaganda qu'on arrivera obtenir un bon rsultat. La Radio, la Presse, les sections de propaganda des par- ties politiques doivent mobiliser leurs forces pour faire compren- dre aux lecteurs inconscients qu'en vendant leurs cartes il ven-, deot leurs liberts et s'avilissent aux yeux de l'tranger qui nous o serve. ,Toute autre solution ne serait que prilleuse pour la Rvo-. lution et avantageuse pour ses,ennemis, LE JOURNAL LA NATION EN FACE DE LA REVOLUTION Par Jean REMY :,Dans deux mois le pays aura lu ses mandataires. La Constitu- tion vote, il faudra penser immdiatement donner un chef la Nation. Nous ne croyons pas prmatur d'agiter la question surtout que ces jours-ci certain journaux se livrent un travail systma- tique de destruction de certaines valeurs susceptibles de jouer un rqle, important dans les prochaines competitions prsidentielles. Malgr que la calomnie ait t la principal arme de ces dfen- s~r l-de la dernire heure de la cause populaire, nous ne pouvons cependant nous empcher de faire le point sur la question et de-