SOUVENIRS : D'UNE. CHAMPAGNE ger nos masses vers un destin meilleur qui ne pourra se rali- ser que dans le triomphe de la revolution, seul moyen de mettre en application les nouvelles formules qui tendent au bien tre collectif rel, en s'appuyant sur la force crasante d'une majority claire. Nous autres rvolutionnaires, notre position doit tre catgorique. Nous prchions un changement dfinitif dans le systme ha- tien. Et pour ce, il nous faut l'appui des masses. Un changement d'hommes n'est pas une formule acceptable. Se n'est qu'un pis aller que nous pouvons peut-tre tolrer, s'il doit servir la cau- se de la revolution, cette heure o elle n'est qu'en gestation et n'a pas encore atteint sa phase decisive. Notre revolution nous est faire. Elle sera l'oeuvre du temps, de la dure. Nous devons participer toutes les luttes prsentes et futures dclenches par la force des masses, essayer de les diri- ger jusqu' la revolution definitive qui doit s'attaquer la racine mme du mal. Notre but, c'est de changer notre conception du monde, et dans l'action, par l'action, forger le monde nouveau o l'intrt des proltaires tiendra la place prpondrante. Dans la bataille qui se livre actuellement, notre rle doit tre de former l'esprit des foules, de prcher dans le calme le mot d'ordre: le sens de la nouvelle orientation. Et, quand viendra l'heu- re des sublimes decisions, nous forcerons la main aux ractionnaires, et avec l'appui des masses, nous ferons triompher les idaux de la revolution. PROPOS D'UN OBSERVATEUR Par Charles NOISY Depuis la semaine dernire la machine lectorale t mise en branle par l'ouverture des inscriptions. Et dj nous avons cons- tat, navrs, que la pratique lectorale n'a pas change chez nous. Ds les premiers jours des fraudes ont t releves. Tout d'a- bord un des registres commenait au numro cinq cents. On a prtendu qu'il s'agissait d'une simple erreur matrielle. Elle se- rait pour le moins douteux et que l'on garde, mme aprs cette declaration, une certain suspicion, il n'est l rien que de trs