282 - u n. geste,:un sourire, une june femme gentile, delicatee, gracieuse, svelte, aux maoires nobles et dlistingues, mun gerne couple.-queje v0bais, topt .enfin, tout rapplait; prsentait, frappante et fi-, c.le. 4-mon imagination malade, laddouc image de ma femme' adore. Je 'iarchaisisa-ns trop sa- voir o j'allais. Tout pour rmoi itait nants, Etquand uhn ami charitable-ou un briuif cmplais'gt .m'ar- rachiaitde m6n tat deplorable et me doiaiit un ,peu le sens-rel des choses qui m'envir-oinaient,. ie me surprenfais ai ci meti re, pleurant, sanglo- tant, la t&te plonge' dans les deux mains les yeux fixs sur.la dernire demure de ma femme bien aim '. '- -, ' Une nuiit, mais unelongue nutt, n'otis fmes en- semlb e et dan~-i plus patfaiate intiit:.- Elle tait belle, Dctte init, elle tait ravissante, -telle.qu'. note pre:tmler'jbor de'noces. Ell tait contente- gaie, d'ufne gaiet folle. MaisWh1as peine (eil 1:, je cbtistati que ce:que je pienais pour ralit .'tait que visidn, chimire; ell'tait parties. Oh! non, je me trompe, elle. tait touj9urs 4,mes cts, rte, prodiguant, ces- memes dresses qui I:me fai- saienti oublier les m isres de l vie et .les injusti- ces d s h.n imes. La:pesqe que ma femme n'tail .plus de chair et d'os mes cts etqu'elle.se repo- s.tran.qui'lle et .silnsieuse, la-bas, tout l-bas. bienltoin de moi, cette pens'e-l me vint et je fus fo-c, moi, mOpntour, de. me sparer d'elle en gagnant l-rue.-.1 tai t quat';e heures du ma- tin., Mais sans y.songer je m'engageai dans une voie. accoutume a nos frquerites- promenades matinales -et elle, la pautvre. ne me dlaissait pas. L'ha iluination devi 't plus fdtte et plus terri- ,bi, car maintenant.que j'.avais..lei yeux clairs.' main tenant que je voyaij 1passei s trei vivants, ,je c9mpris eq je: n'tais plus dans un rnoife de rves.; mais il.me semblait, malgre moi, en dipit de moi, que, elle, la-pauvre, m'accompagriait tou- jours et que imol je parlas ::et qu'efe rpondait. Vas- je;devenir fou? mon Dieu :me dis-je, en moi-