- 281 - Ces ides, que je crois excellentes, acceptable, et praticables .r e sont venues au course des recher- ches et ds tudes absorbantes, fatigantes, cra- santes que j'ai eues faire pour recueillir les textes qui taient, comme dirait Virgile : rari nantes in- gurgite vasto. Il est vrai de dire qu'epvisageantde haut la tho- rie des faits accomplish et celle des progrs des choses communales de mon pays, mon travail, grce a mon incomparable femme, avait t pr- par de faon mettre point et remettre en question, par des notes et des commentaires, tout ce qui peut plaire aussi bien aux traditionnajistes 4q.aux progressistes et a fournir aux conseillers communaux les lments ncessaires pour bien remplir leurs missions afin d'avoir la conscience quite et devant eux et devant leurs mandants, nais pour tre plus prcis, je dois la vrit de dire 4e c'est plutt chemin faisant, corrigeant les preuves de mnon ouvrage que j'ai constat- tout en faisant un travail d'essai de codification e,;.. un peu de legislation usuelle qu'il fallait projeter de nouvelles lumires autour de certain articles pour clairer ceux qui sont frapps de myopie intellectuelle je dirais mieux com- munale. Oh la besogne, je l'avoue, et on .le devine sans peine, tait. rude, lourde, titanique ! *Quoi? oser entreprendre ce travail de bndic- tfb aprs avoir vu s'teindre, s'en aller, s'envo- ler, titre d'aile, vers l'ternit, la plus glorieuse conqute de ma vie; les plus belles amours, les plus chres et plus lgitimes esirances qigm'at- tachaient ce nionde et qui me permettaient de sourire encore et de vivre toujours !... Oser !... vaiment c'tait demander beucoup l'humaine nature; c'taitm ame la braver. Etil y a, comme l'a dit M" Sylvain, au dbut, que ma raison vacillait.; mais alors comment par- venir bonnes fins! Car, en effet, une voix hlas! que j'entendais,