- 266 - gage populaire, loin de rester une immigration modre, prend des proportions d'une vritable invasion ; Que leur nombre trs lev mrite d'appeler l'attention des Pouvoirs -publics et peut tre -la source de graves dangers; , Que des conflicts se sont dj levs entire eux et les nationaux, et menacent d'clater chaque jour davantage; Considrant que les Syriens, en ne se livrant qu'aux,-oprations de commerce, ne rendent la nation aucun service.qui mrite la sollicitude de l'Etat; qu'une experience de prs de quinze annes n'a pas montr les bnfices que la Na- tion hatienne tire de leur presence sur son sol; qu'aucune fusion ne semble possible entire ses murs et les leurs, et qu'ils forment dans la R- publique comme un tat tranger; Considrant qu'un des principaux devoirs d'un Gouvernement est de protger ses nationauk, et de leur faciliter les moyens de vivre et d'am- liorer leurs conditions d'existence; Que toutes les lois sur les impositions directed de 1804 1901 garantissaient au. commerce na- 'tional un traitement de faveur, justifi par l'tat d'infriorit o le mettait alors la condition so- ciale du people hatien, son manque de capitaux et l'obligation sacre de lui assurer les bnfices de l'Indpendance; Vu les articles 4 de la Constitution et 14 du Code civil; Vu les lois des 27 Octobre 1876 et 3 Aot 1900 sur les impositions directed; - Sur la proposition du Snat, A vot la loi suivante : Art. .1er. A partir de la promulgation de la pr- sente loi, aucun individu dit Syrien ou ainsi, d-