Il n ,,au contraire, fait que se conformer aux prescriptions de la li qui le rgit.L'article 56, 2e de cette loi charge le Magistrat Communnal de la ges- tion et de la surveillance des revenus:dela Commu- ne; et d'aprs l'article 63, 8e, les revenues de la com- mune comprennent.les droits de patent. Le montant de.ces droits de patentes appartient exclusive'rnent la Commune, et il n'en revient pas un centime l'Etat, (lui n'a, par consquent. aucun intrt'dans lebr per- ception ou dans les controversies pouvant rsulter de cette perception. En vertu des articles 17 et 18 de la Loi du 24 Octobre 1876 sur l rgie des impositions directed (pice No.26) le droit de patente doit tre pay& au bureau de la Commune du 17 -Octobre au .15 No- vembre de chaque anne. Et toute personnel sujette , la patente qui ne l'aura pas prise-cinq jours aprs le dlai fix, sera, sur la dnonciation du Receveur' Communal, condamne par le juge de paix.' une amende de cinquante centimes par chaque jour de retard, plus dix pour cent, du montant de la patente qu'elle aurait d prendre. L'amende,.le montant, de la patente et les-frais, seront,. -quarante-huit heures ,aprs la condemnation, s'ils ne sont pas pays, saisis d'office par le juge de paix sur les -marchandises, * denres, meubles ou effects quelconques appartenant aux retardataires; et les objets saisis seront, bref dlai, vendus la crie publique jusqu' concurrence des sommes recouvrer. ( Art. 18 de la Loi du 24 Oc- tobre 1876). En faisant donc saisir et vendre des 'mar- chandises des sieurs J. D. Metzger et C* pour dfaut de-payement de 'patentes, le Conseil Communal de Port-au-Prince tait dans le plein exercise de ses attributions lgales, et les measures prises par ce chef ne relevaient pas du Gouvernement d'I-ati. Pour en connaltre le Gouvernement d'Hati devrait violer la Constitution et les lois en vigueur. ,,Une puissance trangre ne peut demander un Etat d'enfreindre ses propres lois, quand surtout ces lois n'ont rien de contraire, aux principles du droit international ou aux traits existants. L'on ne peut dire non plus que l'action du Conseil Communal blessait l'intrt gnral, car elle -n'tait que la consequence d'une loi applicable aussi bien aux trangers qu'aux hatiens. La procedure suivie par le Conseil Communal ren- trant dans sa competence lgale et ne blessant pas 1