S123-. Opinion d'Edmond Paul sur le commerce l'intrieur. Il y a plus que du ridicule dans le fait de porter defense aux haitiens quj habitent les sections rura- les de recler parmi eux des ouvriers [divers. tels que maons, tailleurs, charpentiers et autres. La bonne plaisanterie que de permettre le dbit du sirop et du cochbon.,, puis de dfendre le commerce de la more et des huiles d'olive !... Comment voici des personnel qui parent d'un mme lieu, portant dans leurs ballots .ou.dans leurs sacs en paille des products diffrents qu'i> leur est interdit de montrer, et qui devront arri- ver 15 lieues au del de leurs portes, avant de pou- voir faire en.tr'elles des changes Les campagnards ne peuvent pas acheter des campagnards sur d'autres nmarchs que ceux des villes. On tolre le boucher o l'on ne veut pas voir le boulanger On octroie droit de circulation aux pacotilleurs, quand on prtend dmolir les tagres sur lesquelles sera trouve la quincaillerie Veut-on du mdecin ? Oui; de l'apothi- caire ? non !'Le forgeron est demand, et le ferblan- tier est chass! Est-ce srieux ? Est-ce tolrable? De l'impt sur les cafs et des lois du commerce intrieur / Opinion de M* Hannibal Price, sur le Commerce l'Intrieur. '117.- Passons maintenant la loi de 1864. Elle content neuf chapitres, contrairement celle de 1826 qui format un ensemble de six lois. Le chapitre 1er soulve l'examen deux considra- tions importantes. La premiere, suivant une tude que nous empruntons Louis Borno peut se formu- ler ainsi : Est-on libre de vendre o- l'on veut et qui l'on veut, dans tout le territoire de la Rpublique? Telle ,est la question devant laquelle il existe des gens graves qui disputent encore. On ne s'entend que sur le point suivant : Dans les villes et bourgs et dans un rayon d'un quart de-lieue, la libert du commerce est entire, abstraction faite de certaines o'bliga- tions gnrales ( patentes, talonnages, etc.) 5,; ^ ^ '^ < -->-&r ""'*' *" --- *:*1.'"' \' -. I *' "