- 53 - Art. 52. Les comptes d'administration du Ma- gistrat communal sont examines soit par le con- seil, soit par une commission dsigne cet effet par l'Excutif. Art. 53. Toutes les decisions plus haut indiques devront la diligence du Magistrat, et dans la quinzaine qui suivra la dlibration, tre commu- niques au Secrtaire d'Etat de l'Intrieur: et elles ne seront excutoires que sous son approbation. Quand un particulier intent un procs la Com- mune, il procde par voie d'assignation, contraire- ment ce qui a lieu en France, o le demandeur ne peut, pine de nullit de l'exploit d'introduction, traduire la Commune en justice, l'exception des ac- tions possessoires, que sous la reserve formelle de remettre au prfet un mmoire exposant l'objet du litige. Chez nous pour qu'une poursuite judiciaire soit intente par la Commune une formalit pralable est requise : le Ministre de l'Ihtrieur doit donner son approbation ( art. 51 et 53 combines. ) Si le conseil communal et l'autorit suprieure s'accordent et conviennent qu'il y a lieu de plaider, la procedure suit son course ordinaire, mais si le conseil decide d'entreprendre une poursuite et que le Secr- taire d'Etat opine autrement, on est en presence d'une situation qui, selon nous, ne devrait pas tre. Le cas que nous envisageons n'a rien que de tout natural et veille l'ide de controversies probables sous forme d'une question pratique: Un conseil n'est- il pas suffisamment qualifi pour connaltre seul de l'opportunit d'un procs intenter ? Tout autre opinion se conoit dans l'hypothse seu- lement o la majority de ses membres seraient, comme on dit vulgairement, de mauvaise foi. Mais l'objection peut-tre aussi retourne contre le Ministre qui, s'il est malintentionn peut parfaitement s'en- tendre avec le conseil competent pour une poursuite iljuste. Et d'ailleurs les conseils communaux ne sollicitent pas, que nous sachions, l'approbation ministrielle, telles enseignes que les tribunaux se dispensent d'exiger la preuve de cette approbation. Dans la pra- tique ils se, contentent de s'assurer si le magistrat