- VIII - Quoi ton cercueil a salu le berceau de notre pre- mier enfant !... Quoi ?... Augustine! .... ma bien chaste pouse !... Augustine? nous n'emes mme pas la joie, le bon- heur, la satisfaction de cover ensemble des yeux le flatteur et digne produit de notre collaboration lgitime ! 0 destin injuste, I cruel ! C'est donc vrai, Augustine, que tu t'en es alle me laissant pour consolation, pour soigner ma blessure, un petit-ange, ton image : Lonie ! Mais demain que rpondrai-je cette enfant lors- qu'elle me dira : Pre o est petite mre !... que lui rpondrai-je, Augustine! Que rpondrai-je Lonie !... Et toi, Seigneur dis-moi, que rpondrai-je cette pauvre enfant qui, du berceau, souriait inconsciem- ment avec sa mre au tombeau! Oh non, Augustine ne devrait pas mourir !- Oh! non, c'est une injustice de ravir -Ine jeune femme l'affection de son mari! Oui, c'est-vne injus. tice de faire d'une enfant au berceau une pauvre or- pheline Dieu n'aurait pas d....... Seigneur, je reconnais que l'homme est en dlire S'il ose murmurer; Je cesse d'accuser, je cesse de maudire, Mais laissez-moi pleurer ! Hlas laissez les pleurs couler de ma paupire puisqu'poux jaloux tu as mieux aim voir Augustine se reposer dans tes bras plutt que dans les miens. Augustine! reois par del les tombeaux ce petit ouvrage, tmoignage dernier de notre amour pur, anglique ! Puisse-t-il se propager pour faire revivre ton image