A LA MMOIRE DB MA BIEN BONNE ET BIEN AIME POUSE Nde Saint-Marc, le 4 Ddcembre 1876. dcde Port-au-Prince, le 15 Septembre 1906. Oui, toi, chre Augustine, reviennent l'honneur et la consideration que mes concitoyens voudront bien accorder cet ouvrage, car sans ta puret de cur et ton lvation d'me, je ne pourrais pas, oh! non, je ne pourrais pas, par ce 4emps de dboires, de soucis, de misres, m'y livrer entirement. Tu m'as toujours encourage, toujours fortifi; tou- jours tu versas dans mon cour, parfois malade, le baume d'esprance, le baume de vie; et, voil que toi, Augustine, tu es parties I tu es parties sans esprit de retour, puisque tu as pris tes envoles vers l'ternit. Hlas 1 Oh I que le sort a t injuste 1 cruel 1 pour t'ouvrir la nuit, ma bien bonne Augustine, cependant que ta fille, que ta chre fille Lonie voyait le jour !