PORT-AU-PRINCE, Hutti QUOTIDIEN ; Abonnements: Un Mos. . . G. 2.00 b WaT-AU-PRINCE Trois Mois. < « &.O00 | ‘sepsRTEMENTS) Ux Mois... « 2.20 Le ARTEM Trois Mors . « 6.00 Trois Mor. . « 8.00 | [ IRANGER....... Histoire ad Haiti A LUSAGE DES ADULTES LIVRE III Violences et représailles Lixi Toajours 4 titre d’appendice au/Je ne suis point cet antique génie, Kit des sanglants événements des Ca- i et des Piquets, je donne aujour- Fini aux lecteurs du Matin la repro- fiction de quelques piéces relatives a benvoi poétique fait par une certai- W Madame"Rhivlay, de Hinche, a e 08, : li peut donner la mesure dans la- fle lenthousiasme révolutionnaire mals A cette époque. eUn jour de j nvier 1869, Brice, étant Flitémie, recut un pli couvert d’une Aa dcriture feminine, qu’il s’empressa p décacheter. Il lut. ‘* «Hinche, 16 janvier 1869. tha général Brice ainé, comman- aien chef de l’armée révolutionnai- operant dans Varrondissement de la ind-Ange, = |, «Général, #l¢ bruit de vos exploits guer. iers ment jusqu’a moi: il retentit de peen plus dans cette cité et me dis- PWadvous tracer ces lignes qui ac- Pipagoent le « Chani du Caco. » Ca vous Tadresse, ce chant destind “18 populaire, et dont vous ferez ese (Ue vous voudrez. +émettez, Général, que dans cette wiistance, je sois ’écho des ova- Pie dont vous étes Pobjet, tant A cau- bone profonde intelligence que bs Courage héroique,rehaussé par A i Vertus qui eanoblissent |’A ba a célébrité attachée a votre bi, ous Joindrez désormais la gloire ; sae pacificateur de la Grand’ Anse; indi car, Dieu,qui est avec nous ba Beatle ele eotiaues efforts, vous da Pays” olre pour le grand avan- iq u? Pouvais donc mieux faire que ry ; : pet Ce faible fruit de ma ine shade que je suis que vous in © petite place dans votre Ge Général, mes cordiales Patrie. « Madame RHIVLAY.» i i Bidce Te oncée que je livre Fe talionajes . Productions posti- C8 Que sz surs sGHANT DU CACO ~ haa ie et esprit des ténabres Fee tle Gace Présidait aa malheur Pethicven: gesses funébres = Spouvante et d’horreur. Cacodémon, des mortels redouté : Ne me crains point ; je hais la tyrannie : : nye : , Je suis Caco, j’aime la liberté. La paix coulait dans mon Ame candide Qui distillait et le baume et le miel, | Et sur mon front, vierge de toute ride, Se reflétait l’aimable azur du ciel. Javais un toit, des enfants, une {:mme.... Frére, ot sont-ils ?... Plus de félicité ! Mais l’incendie a passé dans mon ime ! Je sais Caco, j’aime la liberieé. Un feu terrible infusé dans mon ¢tre, Depuis ce temps pé ille dans mon coeur, Et mon courroux, pénéiré de salpetre, Est un volcant exhalant sa fureur. Lirruption s’est fai e... Entend Silnave Lise Oh! le tonnerre a fort bien éclaté ! Car le volcant t’inonde de sa lave : Je suis Caco, j’aime la liberté. Ne veis tu pas, dis, f ére qui m’écoute, — Quel veste devil Ivgubre ce pays” Mais ces lambeaux de chair jonchant nos ( routes ), Manudissent-ils le Prince des bandits ¢ La torche ardente a promené sa 1€:e Dans tous mes champs cui brillait la gaicé.., Ah 1 contre lui mon bras d airaia s’apprete: Je svis Caco, j'aime la liberte. Horde égarée, il é.ouffe en ton ame La voix ou Dieu se voile sous |’instinct ; Il communique 4 ton front, lui V'infime ! Son propre signe emprunté de Cain. Puis avec lui tu marches cd:e 4 co*%e, Brisant les noeuds de la fraternité. Tremble 4 ton tour, tu n’es point patriote ! Je suis Caco, j’aime la liberté. Nomme-le Hoche ou Judas Macchabée, Ce uoble Brice, héroique entre tous ! Sous des lauriers, vois ! Sa téte est courbée; Devant Dieu seul il figchit les genoux : « Hais, te dit-il, ’homme qui te déprave « Et né romps plus avec l’humanité.» Mais pour ma part, je dis: « Mort 4 ( Sa'nave)!.» Je suis Caco, j'aime la liberté. Hinche, 16 Janvier 1869 Madame Ruiviay. Brice, sensible 4 cet hommage poéett- que, comme 4a tous ceux qul tenduient 4 exalter son courage, fit a cet envol la réponse suivante : ‘© A Madame Rhivlay, ‘“¢ Madame, ‘© Le ‘* Chant du Caco” mest parve- nu.” $i je n’étais déja ce fils résolu de - ce Ee bo DIRECTEUR-FONDATEUR | Clément-Magloire ApMimmTRatEUR, Arthur Isidore | la Liberté, que vous connaissez, cette ma'e et patriotique podsie ett suffi pour Venfanter. ** Merci, poéte, de ce oasis que vous placerez 4 propos dans les sables bra- lants du désert de mon cceair!.... ‘¢ Je n’ai qu’un but, qu’une volonté : empécher |’éclipse du soleil de la civi- lisation dans mon Pays. Puissé-je etre compté parmi ceux donf le sang versé doit servir a éteindre le feu des pas- sions qui arrétent la marche de la Pa- trie ! ‘¢ Puisse votre muse vous inspirer, au jour inévitable et prochain de la ré- cénération d’Haiti, ces paroles qui ont fait dire 4 Lamartine : “ J’ai contribué & sauver mon Pays!” ‘“* Salut affectueusement, BRICE AINE.” Fort-Marfran, Jérémie, janvier 1869. Pour Copie conforme, — AUGUSTE MAGLOIRE. a CORRESPONDANCE Port-au-Prince, le 17 Aout 1909 A Monsieurle D-recteur du « Matin» Monsieur le Directeur, En mai 1907, j'ai signé avec le Diparte- mint de laJus:ice un contrat qui m’ob‘ige, en retour d’une subvention,— a4 fournir a VErat ry0o0 volumes des codes d Instruc ion criminelle et pénal. Li sabvention, des:i- née a faciliter la pub'‘catioa de l’ouvrage, m’a été versée. Les livres seront remis, parce qu’en alléguantdans l’acte de mai que j’avais prépar’ les dits codes, je n’avais pas eu l’intention de fraader. L’exactitude de mon assertion peut facilement se vérifier. Mr le jage Dupont Day quia bien voulu mettre mon travail au net peut I’attester. Mr le juge A. Champagne qui |’a va avant son expédition 4 l'étranger et Mr le juge A. Poujol qui, pour son impression,a traité pour moi avec la Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence fourniraient leurs témoignages sur la sincérité de mes déc'a- rations au contrat ci-dessus. Mais il n’y a pas que mes collégues au tribunal civi! pour savo.r que je n’ai pas faussement dit avoir élaboré la matiére des codes pénal et d Ins- truction criminelle. A l’époque oa le pouvoir exécutif nou- veau se cOns‘ituzit, j'ai eu la bonne fortu- ne derencontrer aun Département dela justi ce,Mr Marat Claude 4 qui j’ai communiqué ma correspondance avec mon Libraire et le’ plan que j'ai adopté dans l’exécution de mon ceavre. + . Plus tard, j’eus avic Mr Magay, titu-, laire aa Département de la Justice, divers entretiens relatifs aux codes dont les épreu- ves lui ont é:é soumises. Il crut bon de me demander de ralentic l'impression afin de profi‘er dediverses modifications qa’il pré-' tendait porter 4 notre Iégislation pénale. Mais déjaA des gens intéressés 4 ramener tout a leur étiage avaient répanda la nou- Mercredi, 18 Aott 1909. LE NUMERO 4 5 CENTIMES hos manuscrita ineérée eu Ben RO SOTORt pas rendas DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION 45, RUE ROSX, 45 velle que j’avais mérité d’@tre classé au nombre des fournisseurs indélicats. Malgré la sourdine mise 4 leurs voix, le bruit de leurs intrigues m’étant parvenu, je me suis trouvé bien d’avoir donné l’ordre de tirer. Vers cette époque, ayant eu le volume en main, un jour que j’avais été au Palais des cinq ministéres, j’eus l’occasion de le faire voir A Mr Jérémie, actuellement Secré- taire d’Etat. J’espére, Monsieur le Directeur, avoir au cours de Septembre ou dans les premiers jours d’Octobre non seulement le nombre de volumes a4 fournirc aun Département de la Justice, mais des centaines d’autres que jaurais livrés, il y a des mois, A la circu- lation si la Librairie avait tenu sa promesse de finir dés Avril. Dans tout contrat, la force majeure qui retarde l’accomplissement par l’ane des parties contractantes de ce a quoi elle s’est obligée est sinon formelle- ment énoncée, mais toujours sous enten- due. Dans l’espéce elle a été expressément prévue et, n’était-ce la disparition de tou- tes mes annotations dans un commence- ment d’incendie chez le juge Day, j’aurais satisfait déja a Vobtigation que j’ai con- tractée. Acela si ’on ajoute que l’impression ayant eu lieu A I’étranger les épreuves m’ayant été expédides pour étre corrigées, iln’y apas un homme de bonne foi qai ne trouve une raison suffisante de mon retard, Ceux qui sur la foi de paroles vo- lontairement inexaictes ont répété depuis quinze jours dans l’ombre, et dans un cer- tain monde,qu’il a é.é trouvé une ordon~ nance de dépense acquittée en ma faiveur pour fournitures de livres de Jurisprudence non faite, ne se doutent pas des tenteurs forcées qu’impose la correction a distance des épreaves d’un livre de lois. Ce n’est pas un roman qae j’ai fait pu- blizr mais les tex:es anno-és des codes pé- nal et d’Iastruc.ion criminelle. Souventes fois, j’ai eu 4 demander, apres tirage effectué, de corriger dans le texte ou dans les annotations des erreurs qui avaient échappé 4 moa attention. L’impri- meur qui n'a pis eaque mon travail 4 exécuter y a pris son temps et je ne pou- vais que faire, la distance entre lui et moi étant assez grandz poar le protéger de mes importunités. Et maintenant si l’ensemble de ces faits est vrai -vous le pouvez contré er par |’e~ xemplaire de l’ouvrage que je vous com- munique, il taut queje déplore chez quelques-uns cet esprit d’invincible déni- grement qi, pour m’atteindre dans ma di- gnité, sen vi, recacilant contre moi quand ilne les provoque pas les faussetés les plus extravagaites; et chez d’autres ce manque de sing froil qri ne dissimule pas assez C-rtains ressentiments. D nnez, j: vous prie, Mr le Ditecteur, publicité 4 ia présenie pour l’édification de mes amis et du public désintécessé; quant aux autres, 4 ceux qui voudraient prendre sur moi leur revanche des horions d’hier, qui, pris d’accasation, ont refusé l’emploi des moyens d'invest'gation qai leur eussent oar étre p'as A l’aise dans leur parti- | la la vérizé, je ne de-conscience. l’ex- mis en possession de leur demande qu’un examen Veuillez agréer, Mr le Directeur, pression de ma vive gratitude Lton NAU. a * » nousa fait voir les derniéres épreuves d'un ouvrage de 347 pages intitu'é « Coded Instruction crim nelle et Code Pénal annotés. » Ce volume est édité a la Librairie Générale de Dror et de Jurisprudence — F. Pichon et Du- rand — Auviis, administrateurs. Chaque code contient des annexes. N.D.L.R. Mr le Doyen Nau Séance du mardi 17 ait 1909. Aprés sanction du preces-verbal de la der: i¢re 1éunion:.da Grand Corps et lec- ture de sa correspondance, le rapporteur du Comité des Finances, le Sénateur Déjoie Laroche, dépose le rapport de ce Comité concernant la loi sur Pemprunt de deux millions de gourdes. Le Comité propose de modifier ce projet | de loi de !a maniére suivante : ro Réduction des 2 millions 4,1.500.000 gdurdes en billets de caisse poar les be- soins du service courant. | 2” Réduction des 15 O/o de surtaxe a) 10 O/o 3° Cette surtaxe sera pergue huit jours apres la promulgation de cette Ici 4? Aprés lamortissement du million et demi, les 10 o/o de garantie seront attec- tés au retrait du nickel qui ccommencera par les picces de 50 centimes. Ce rapport exhorte le Ministre des Fi- nances 4 f.ire de son mieux pour fire en- trer dans la caisse publique tous les revenus do fisc et empécher le coulage dans les Douanes ; car on ne doit pas ire obligé dempranter pour dépenser. Oa aurait da au contraire pouvoir vivre de ses propres moyens. Ce:te piéce a 6 é envoyée 4 Vim- pression et sera dis‘ribuée et discutée 4 nne prochaine séance. Sur 11 demande du Sé- * nateur Biussan, ilz été décidé que le pro- jet de loi et le rapport du Comité seront distribués, en méme temps, afin d en faci- liter la discussion. L’ordre da jour étant épuisé, la séance est levée. ! Gambre des Dep Séarce du mardi 17 Aotit 1909. Aprés lecture de la correspondance, la Chambre aborde le vete du Budget du Département de Finances et du Commerce par la « Recette et Dépense ». Le députeé Fleury Sanon, sur la pri¢re du Directeur du Bureau de la Recette de Jérémie et d’ac- cord avec M. Pressoir, demande un em ployé 1 50 gourdes par mois, car ce per- sonnel est insuffisant. Sur la proposition du député Jeannot, les 50 gourdes sont ri- duites A 40 Le député Charlot propose de distraire 15.000 du Chap. (Dépenses Extraordinai- res) pour l’Ecole d’Agricalture. Le Ministre des Finances combat cette proposition, car le Gouvernement a Pin- tention de surveiller les dovanes et d’ac- corder des indemnités suffisantes aux doua- hiers. Pour avoir de bons serviteurs, il im- porte qu’ils soient bien payés. Autrefois il ‘était porté. 85.000 de ce chef et cest le Gouvernement lui-méme qui a réduit ce chiffre A 65.000 gourdes. II lui semble qu’on a déja pris assez d’argent pour la fondation de |’Ecole Nationale d’Agricul- tare.” Le deputé Savoie Auguste s’étonre de cé que le Ministre ait fait pareille déclara- tion A propos de l’Ecole d’Agriculture. Il gurait di,au contraire,accepter la réduction proposée par son collégue Charlot et teé- moigner par ainsi de son amour pour |’A- griculture. M. Candelon Rigaad répond que s’il-s’a- gissait d’un établissement déja fondé, il se serait tu, mais s’agissant d’une école nais- sante, il est obligé de faire remarquer qu’- on n’a pas besoin de tout cet argent que . rg.0o0o. tice et de Vlastruction Pub'ique et les ti- tulaires Ch 132.041 sacs “en 1908 : 179.791 “ en 1907 : 208.292 ‘ . Le contrat No 2 vaut fr. 57 Otcobge] cembte, « fr. 54 142 Janvier ig « et Cap J cmel, nature, embarquemes Octobre;Décemdre a fr: §1[2 8 trtd a fe: 56157 Gonaives, Petit-Goive, St Mare trit, “< “A fr : 59(60 Les cotes du terme s’inscrivent comme suit : , - Juillet fr. 42. 25 , Septembre fr. 4h. 25 ; Décembre fr. 39.25 5 Mars fr-38.50. Lesitransactions en sont tiés“peu int tes.On fait des reports d’unmois rap roche sur ceux de Septembre et Décem re, .¢ quelques ventes sur Mars{Mai, contre des importations, mais il n’existe pas de culation proprement dit>. Coton.— Cet article est toujours mop vementé. Il y a eu une trés forte haust, suivie, ces derniers jours, ‘d'un mouve ment rétrograde presqu’aussl brasqae qa nattendu. Oa avait rapporté de la se resse au Texas, mais il paraftratt que l'on avait beaucoup exagére. Voici les prix du_terme + Juillet 77 1145 Septembre ft. 77 3 0% tobre f-. 76 314; Décembre:ft. 75: 31b Le co.oa Haiti s'est payé fr 67) | 68, 70 et méme 72 fr. ; il vant aajout @hui fr. 70 environ. S:ocks en premiére mains 373 b. Gacao‘'— Nous n’avons rien ¢ 000 veau aen dire. La consommation 2 que trés peu, at s’en tient alors aux pee t 4 meillear me venances comparativemen rf ché que le Haiti, telles que les ee les Sanchez, etc. Le Hatt! vant entre % oet 54. Cuirs. — Tendances : Calme. Im portations 3 Nilles: | Débouchés : Nuss. we Steck : roo Cayes sec ; 112 Hai salés secs ; 140 Jérém!? secs ; 90 7" oe Prince secs- ‘od Campéche. changement. Miel. — yoni: : 5° ires.-— entes : 4 ‘Graines de Coton. ~ ~ _ Le marché reste o fis aft. $0 Wk |. a fr Fras. . 5 derniers nous wot nt ‘la campagne ne ot Capitale Ont somlere a ee Mais ceux-¢t 0 dus, et leurs défenseurs re te Syriens méritent d'é re traite on les autres étrangers. as Nous nous girdons bien i 3 i r les nF observations sa les ees droit ds Ces jour scrupuleuseme journaux de la les Levantins. part et d’autre. nous occuper 4 oo tre connaissance que pet pa tie de maisons de com- '* de pa e ne se sont ‘its des articles 8, Commerce en ce qu’elles | ni d’inventaire. - et pourtant le fait verre aux Sy- n » ns ne faisons P wils sont en les formalites e loi demindons que la loi soit e tous les commercants 4 nationalites 4 a’il ‘cant les prescriptions Egeculee,, s appartiennent, du -code de i .- : - mf eur gouverne, nous transcrivons Ejpdits anticles vena ” Ast. 8 a= € Tout commercat est en dao an livre journal qui presente es, Eqpar jour, ses dettes actives et passiv a cles opérations de son commerce, ses OC, yegdiations, acceptations ou endossements | Noes, et généralement tout ce qu il Fc rego et pale, a quelque titre que ce “cso; et 40 énonce, mois par mois, [es vmmes ex proyees. 4 la dépense de sa ‘emgson.: le tout indépendamment des sures livres usités dans le commerce, gmiis.quine sont pas indispensables.§ : «Hest tenu de mettre en liasse les let- tes quill recoit et de copier sur un régis- ue celles qu'il envole. » ; Ang - « Ilest tena de faire tous les ins, sous seing privé, un inventaire de ses ets mobiliers et immob_liers, et de ses des actives et passives, ct de le copier jnle par année, Sur un régistre spécial a ge desting. LAr: ro-= « Le livre journal et le livre dsigventaites seront timbrés sur chaque toillet da timbre de 5 centimes. Ils seront ‘ils, paraphés et visés par le Doyen da Tribunal de Commerce ou le Juge de Pir dans les villes ou il n’y aura pas de ‘gbanal de commerce. Ils seront ensuite bpraphés et visés une fois par année. » Br stils feignent de ne pas les comprendte eCommissaire da Gouvernement inter- Wendra dans la question, car cet officier fet Be presen’ er ch-z eux et leur deman- der leurs livres. ¥[4s commercants qui négligent d’obser- ‘tles articles plus haut cités font perdre ilBtat une pariie de ses revenus. A sup- ‘poser qde 3000 maisonsn’aient pas de livres -(joundb-et d'inventaire ) et qne chacun deceglivres dusse avoir 500 feuillets, E- ta, en percevant 5 centimes par feuillet, aise 50 gourdes par maison, et 50 fois 300 donnent bien 15 000 gourdes. _Iln'y a pas de doute que ces textes du od: de commerce méritent dire executés que leur inexécuiion constitue une in- {ction punie par le code pénal. NOUS poursuivronsjusqu’au bout cette cam- Fue utile qae nous venons de commen: Cer jasqu’a ce qu’elle arrive aA obtenir un “ultat réel et effecuf, d’autant plus qu'il an és Tintéréc des particuliers et de aes, ¢ l’Etat et des commergan's eux-mé- gtez Fons pour avertis, Messieurs les ae twist Si vous ne vous empressez ea hate contoimer a la loi, vous serez “Toate de nombreuses difficultés et vous r Hz : - le regret d'é.re l’instrament de votre Hope malhear. bE B. J. A. MICHEL. : Communiqué. ik ‘Docteur C. Gaveau s DE LUNIVERSITE DE HavARD : ons gratuites les Lundis % Reg 4 heures, aprés-midi. “ u Centre, Port-au-Priuce. line Hollanaise feat de et Pcins Willem V ve- ENG ici sa ~York et St Marc est at- Fetprobaned 21 céurant ; et par- EN Coave Sent le méme jour pour Gerace,’ érémie, Cayes, Jacmel . "tan Prince, 16 Aoat 1909. " Uc. AHRENDTS, Agent. . @ we EN ns q Bet : ous croyo . . . Ggess, ais D armi ceux qul négli- de cette lol. | Dr Edmond Héraux Médecin Chirurgien Accoucheur 168, Rue du Centre Procédés modernes d’application de ’Electricité au diagnostic et au_ trai tement des maladies aigiies et chro- niques. Examen microscopique des urines, du sang, des secrétions et tissus pa- thologiques. CONSULTATIONS : le matin de 7 a 9 heures et le soir de 2 4 heures. Otel Bellevue — Le mieux situé, le plus con- _ _ fortable.— ‘Champ-de-Mars.— Cuisine renommée.— Vue sur la mer. A VENDRE La halle située a) an- gle des rues du Quai, N° 74 et des Fronts-forts No 4 et 3, actuellement occupée par Monsieur Emmanuel Moise. S’adresser & Me Nar- cés Leconte, avocat, pré- sent en cette ville. CCT AD Docteur R. R. Ewald Chirurgien Dentiste De retoar de Jérémie annoace a sa clientéle et au pubdiic qu’il se tient a leur disposition 4 partir de jeudi 5 du courant. Port-au-Prince, le 3 Aott 1909. es F eux MiaciotRE AVOCAT 113, Rue du Centre, 113. En vente A PImprimerie de l'Abeille 43 Rue Rove, 43. Gonfession de Bazoutte, Marilisse, Vengeance de Mama ; par Frédéric Marcelin. 3 gourdes le volume, Taillour-Marchand Donne avis 4 sa bienveillante clien- tale que sa maison No27, Rue Traver- gidre est toujours bien pourvue d’une variété d’étoffes de la haute nou- veauté parisienne. QUALITE SUPERIEURE. CourE RELEGANTE TRAVAIL SOIGNE. EXKCUTION PROMPTE- Prize tras rédutts ! Ligne Atlas Le vapeur “‘ Alleghany” ayant quitté New-York Mercredi. 11 courant pour Port-de Paix, Cap, Gonaives et notre port est attendu cl Jeudt courant, et laissera probablement dans la soirée pour Petit-Goave, Jé- rémie, Savanilla, Cartagena, Santa- Marta et New-York prenant la malie, frét et passagers. . x * La malle pour |’Etranger via Jéré- mie par le ‘‘Prinz Friedrick fermera 4 la poste Jeudi 49 courant probable- ment a 5 heures _de Yaprés-midi. Port-au-Prince le 13 Aout 4909. F. HERRMANN & Co, Agents. Kssayez Une Bouteille des délicieux produits de la Soda Water C° Royal kola Champagne Royal Ginger Ale Elle vous convaincra de la réelle supériorité de ces exquis raffraichissements Agence Générale et Dépot: AU MAGASIN DE LA METROPOLE MAISON JULES LAVILLE 93, RUE DU MAGASIN DE ETAT PORT-AU-PRINCE. Vous y trouverez aussi le Splendid Kola Champagne Ce sont les meilleurs, les moins chers pour leur qualité. Les Gotiter c’est les adopter pour toujours. Kola de Kingston Kola-Champagne fortifiant Iron-brew tonique- de la Charley’s aerated water factory En vente chez Catinat Fouchard RUE DU CENTRE Pharmacie W. Buch— Place de la Paix Exécution prompta et soignée des ordonnances. Analyses scientifiques et techniques. Analyses des minerais d’or, argent, cuivre et autres méthode américaine ( fire essay . Fabrication @’Fiaux gazeuses, Sirops ¢ véritable Kola Champagne 2 P. 6 la douzaine. Drogueris en gros et en détail Propriétaire: W. Buch Pharmacien diplémé allemand Dépét de Kola-Champagnue : Aux Gonaives: Madame P. Laraque a a4 Saint-Marc : Madame E. Martelly A Petit-GoAve : Hermann Reimbold & (ie Chea Madame ¥° 1. B. Dehoux 19, PLACE DU PANTHEON On trouvera : Kola de Kingston, Gréme Soda cc ap owe vA yw a Tétines Gentils. — {Phos} hatine.—Meéches pour veilleuses frapcaises ( veil- leuses & la croix sys‘é ne tres économique pour les ineres de famille. )}— Tu- bes en caoutchoux pour book, derniere fraicheur. — Grains de Santé.— Ther- momeétres exacts a 0,1 degré pour médecins et familles. Petite tétines pour bébés. Renouvellement de Stock Semences potagéres trés fraches. -Droguerie gros & détail. métaux d’aprés ia SL es ' BILS La Textile SocteTh ANONYME AU CAPITAL DE 120.000 FRANCS Le Directeur de la Société «La Tex- tile » informe le public qu'il achete dé; 4 présent au domicile de la Sozié- té, sis &l’ancienne blanchisserie, rue du Magasin de l’Etat, en face de la Glaciére, toutes quantités de feuilles de Pitte ct Oreilles d’4ne au prix de P. 5 (cinq gourdes ) les mille livres. ease ener ALA PHARMACIE Emmanuel Alexandre Gé Yaille ! La Pharmacie Emmanuel Alexandre annonce 4” su nombreuse clientele u’elle vient de recevoir pour cette in @année un grand assortiment de médicaments nouveaux et de bonbons tels que: chocolats, raisins. prunes dragées, nougats, pastilles de men thes, pastilles de comme ete, etc. Elle vend en gros et en détail toujours 4 un prix tres modéré. et QORDONNERIE 42, Kue des Fronts-Forts. CHAUSSURES BEN DkPGT,POUR LA VENTE Promptitude et soin aux comman- des tant ici qu’en province. CGhaussures de Dame forme et tra- vailtotjoars toutce gwil y a de plus ROUYSaUE. Formes américains at francaise pour Messisurs ; élégantes et commodes Pour les Gnfants le plusa l’aise. Travail solide exécuté avec das peanr de premi¢cramarque. Aegsurames da grand rabais. Fates, Cirages ot Ligquides .Chapellerie ACCOUREZ CHEZ JAIME TESTAR Le chapelier remarquable, avan- tageusement connu,fait savoir au pu- blic en général et &4sa nombreuse clisntéle qu’il vient de transférer sa FABRIQUE DE CHAPEAUX {(L’ANCIENNE MAISON DU LOUVRE ) DE LA PLACE GEFFRARD A LA GRAND'RUE OU REPUBLICAINE No 149. En face de la Poste Le nouvel établissement ast ou- vert sous le nom de la fleur de VAmérique Il promet soin et promptitude comme toujours. Ne manger plus de pall! S’il n’estfaitavec la “Pillsbury’s Beast.” La meilleure farine du monde Celle qui donne le meilleur pain Qui produit le plus de pain Le pain le plus blanc Le pain le plus léger. Pour tous renseignements s’a- dresser a: Ernest Gastera représentant de la PILLSBURY’S WasH- BURN FLoun Mits Co MINNRAPOLIS . ct a neem nme tt a A A i St en en pete nner i Cordonnerie Nouvelle se —— Les jambons et lards G. B. PETOIA “Swit de leur marque “Premiyn” 443, GRAND’RUE, i432 - _ — PORT-AU-PRINCE CHAUSSURES EM TOUS GENRES By DEPOT, POUR LA VENTE EX €ROS BY DETAIL. Exscution prompte des sormmandes, tamt ici qu’em Province, Les jambons et lards « Swi « Premium» sont bien connus ot prete, e toute autre marque. Leur popularité ast dae & leur qualité réguliére, ainsi qu’ leur b Ie apparence et 4 leur gott délicieux, Les ae. « Swift’s Premium U. S. Inspected » sont ad | qués au feu sur la couenne de chaque pj Are oe wee é ins So 35 Seen EST eat 4 ete 2 hommes ; 6lagantes et ra “ip qui est embaliée dans de la toile et du apie? Chaussures de dames( Derniére me- |, iY parchemin. En achetant des jambons et deg de ds Paris ) et le plus commode: YD o Swifts Premium qvon vous livre la marqne chaussures pour enfants confection- . — nées avec des Peaun de toutes nuances @une sélection et durée irréproeha bles, 4 des prix avantageux. Cirages, pates at iquides Peuy ¢havssures re iesiexs muams es. Saindoux pur ~“ Swift" | marque “Feuille d’Argent" ETC cellent tailleur avantageusemen} connu de toute la République vient de rouvrir son atelier Rue Férou, ( Rue des Miracles ) No 61, prés de Ms Léger Cauvin, Sa nombreuse clientéle trouvera comme toujours toute satisfaction pour les travaux qui lui seront con- fiés. emt ene Cest du saindoux tout-a-fait pur, comme il sort’ du fondoir, mis en sceaux métalliqués, ‘herméti. ‘ quement fermés. 3. 5 et 10 livres. ~C’est le sain- : doux type de ! Amérique’; il jouit d’une haute ré: putation, et la vente en est énorme. Ces articles se vendent a l’épicerie de Mme Zaké, chez Mr Justin Tho- mas et chez Mr Henri Brisson. ' JAMESTOWN TERCENTENNIAL EXPOSITION (1907) HAS CONFERED A Gold Medal upon Tannerie Continentale DE PORT-AU-PRINCE CHAUSSURES CHEVREAU GLACK, pour hommes et dames P. 10. Enfants P. 8 VERNIS KECLIPS « 42 « 10 CoULKUR LOTUS « 12 « ne . our la vente en gros 5 oTo d’escompte._ s Laboratoire Séjourné — TES , AMPOULES MEDICA MENTEUSES STERE rte Chez App. Cipolin 55 Rus Républicaine en face de Mr E&. Robelin Viennent d’arriver par dernier va- eur : Paté de foie gras. Saucisses trufiées Pigeon aux pois. Tapioca. Choucroute. Asperges etc. Fruits cristalisés par li- vre et par flacon. Prune d’entes. Vins rouge et bianc. Oporto. Malaga. Ver- mouth. Cognac. Champagne. Oo | Viennent d’arriver & nouveau un bon nombre d’exemplaires des com- positions de Ludovic Lamothe: La délicieuse Valse lente tant ap- préciée « Papillons noirs » qui était épuisée. ANGELE. — Valse suggestive. CAPRICE. — Gavotte charmante. a P.3 chaque exemplaire. S’adresser toujours 4 Mr. VICTOR MANGONES, 93, Rue du Magasin de PEtat, Port-au-Prince. eeemapertate Francisco DESUSE Fabricant de chaussures quae emwee « € 'S amare nace PREPARATION DE TOU LISEES ET INJECTABLES. Ampoules aau de mér Isotoniques selon Quinton. L’eau de mer que nous employons a été soigneusement captée aa ae au dela de I'Ile de la Gonave. Nous faisons remarquer au Corps Miel™ Vobservation judicieuse que font les laboratoires étrangers : «L’Eau de mer injectable doit étre de fabrication récente pour avoir nee priétés thérapeutiques. De nombreuses attestations nous permettent de nos produits ont donné tous les résultats espérés. » Spécialité: Serum nevrosthénique. | | Ce Sérum régularise les échanges nutritifs, ila été employ @ cés dans la neurasthénie, la tuberculose, etc. La Manufacture a toujours en dépét un grand stock, -- pour la vente en gros et en détail, — de chaussures en tous genres pour HounEs, Feuues, EXPANTS Les commandes des commercants de l’intérieur-pourrent atre “exécutées dans une semaine 4 peu pras. 23, Rue des Fronts-Forts, 23 FORT-AU-PRINCE ( HAITI ) tes ses P tifier Ge. vec: Sf | NOUVEAU TRAITEMENT Ce LA | CONSTIPATION et de ses AFFECTIONS de ia GORGE du LARYN et des BRONCHES PAR LES s Capsules, Engorgements & dufube digestif; jj Maladies du Foie (Congestions, Cirrhoses, & - Infections biliaires, Paludisme, Fiévre jaune); Constipation de la Grossesse; | lemeilleur préventif de! APPENDICITE, MODE D’EMPLOI : ELIXIR. — Une cuillerée A café dans un " commencement du repas du soir peu d’eau, au PILULES.— De 4 & 3 avant le repas du soir, ou en secouchant. meq par Pemploi DE LA MODE D'EMPLO!. ct" (PH. TEARIAL, 39, Boul’ Ha