D. Dreverille; Mile M. Léon, Mme R. GRAINS » POUS“IERE Dieu soit loud ! Lia vaieté nous es’ cnfin revenue avec la renaissanc: des gazettes. Il y adu rire sur les galécs. Des corf-é-es trés graves reculent Ics bore*s de la fantai- sie. Je connais d’anciens mi... hropes gai se font sujourd’hui des pintes de bon srrg en lisant les f ules. Eig: ie fate que ¢ »mmencer... Pour Iinstant, dans le n:ande of Pon s’amusse, on s'cccupe des dernitres classifi- cations de Ia Presse. D’aprés Vinvcntion la plus récente, la corporation sori) divi sée en deux caégories bien distincics : la Presse indép2ndanve c: la Presve gdépen- dante. On connait les illusircs confie.es de la premicce catépo:i:. Hs sont fizrs, ils sont gands, ils sont b aux. Inutile d’ajou- ter guiils ne sont pas d.s courtisens. Ils le proclament eux-mémes. Parmi eux, se trouve notre Vieux copain Le Noouvelliste, notre cher compagnon de route sous le e:¢gne exécré de pipa Nord». Nous ne metions aucune mslice Ale dé- tacher du proupe luminenx. Nous vou- lons seulement faire part 4A nos lecteurs deyson grand projet gui mérite bien d’étre vulparisé. Notre confrare se propose, en effet, W’criger un autel dela Patrie dans le coeur du Président Simon. C’est une idée originale et un vaste dessin. Chaque membre de la Presse indépendante apporte- ra probab'ement sa pierre a I’édifice. Cependant, comme le Matin se trouve étre le seul et unique représentsnt de la Presse dépendante,son devoir lui commande de faire observer trés courtoisement que le ferrain qu'on a en vue ne sanrait convenir a Vexécation d'une pircille entreprise. 11 faudra donc voir A placer ailleurs cet autel de la Patrie. Et si nous le disons, en vérité ce n’est pas pour embcrer 12 Noouvelliste... Nix ey aoe RENSEIGNF MENTS “METEORVOLOGIQU ks Obsexvatoire DU SEKMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL -— —_ DIMANCHE 23 MAr 1909 Barométre 4 midi 760, */"1 Teror érature|™ rst 22 5 maxif..arn 33.9 Moyenne diurne de la tempériture 28 ,1 Ciel un peu nuagevx dans Vlaprés-midi seulement. Brise de mer de bonne heure, mais faible. Température au-dessus de ia normale. Orage au Sud pendant la nuit. Barométre encore en baisse. J. SCHERER Arrivage et Départ Voici la liste des passagers arrivés hier matin par le ‘‘Prins der Nederlanden”’ et venant de : Jacmel.— Mr et Mme Madsen, Mlle Bea- ley, G. Fourés. Cayes. — G. Larco, A. Asseli, L. Lubin, L. France, B. Dorisuond, Mme J. Louis, Latorest, Georges ect Félix Dachiers, A. Amania, Mme Lagroue, S. Lagent, 4 acques, R. Fart, C. Arnold, Mmes B. {ease L. Villefrandre,*-Mme E. Théard, Péra.ta, L. Vigce et 2 enfants. Jér- mie — daud et erfints, Mr et Mm- Alines. Miragodne.— J Blanchard, S. Barthel- my, C. David. . Il est reparti daas la soirés avec les pas- agers siavinis a destinision de: St Ma.c. — Mr Lonis Delva, Miot, Mr Kéncl, P. Gor ail, Emile Pre-Faul Perera, Dom'nijuz Joseph, R Coz:aa, R-ymond S-Armand, M. A. Kawas, J. M oD ilshin. Necime J. Koari. Mme Du- clus Augus:in, Odestin Jeune, Mr Thézan, Move Héléce Fosseav, Mr A. Durand. New York, — Mr Philippe Zke, Mr et Mme W. E. R uberts, Mr Thomas Paret, Mr Joseph B:ech, Alexandre Deaitbes. Neécrologie Nous appzenons, par @dépéshe, 12 mort de Mme Papitton, fzmme d: l’aacien mi- au Cap, nistre de lI éisur, survera2 samedi 22 Mai. Cv sdoléances A le timitte Pasi "oa. Mariage En | Eglise St Joseph sera célébré, le jeudi 27 mai courant, 47 heures da ma- tin le mariage de Mile Cécite FEQuIERE avec M. ALExaNDRE Bourpon. Nos compliments Bonne cccasion A vendre un superbe buss en trés bon état. S’adresser au Matin ou 4 M. Léonce Duponx. M. Henry Furniss du New-York Héralb Mr Henry W. Furniss, ministre améri- cain en Haiii était passseger 4 bord du steamer « Prinz Eitel Erédérick » de la Ligne Hambourgeoise Américaine qui est arrivé A quai hier venant des poris des Antilles. Mr Furniss est en congé pour quelques mois. ‘*Les affaires gouvernemeniales d Hiti” progressent favorab'ement ”’ a dit Mr Fur- niss. ** Le Président Simon prouve qu'il estun chef d'E:at capab‘e. I est particulié- rem.nt bien disposé en faveur des étran-. gers ct ceux-ci sous son Gouvernement sont ‘assvrés de pouvoir mener leurs af- faires dans I’Ile sans entraves injustes de la part de 1’Etat. ‘‘Depuis son avénement de forts capitaax étrangers arriventdans le’pays.” Echo de Jérémie De notre correspondant. Le 15 Maia éré f@-é ici avec tous les honneurs dis au premier Magistrat de la République. Toute la population, pour ce- la, a donné au Délégué Roland, son plus franc concours. C’était comme une mani- testation de joie publique. La veille, au soir, illumination fat Presque générale. Sur la place d’armes la oul, en liesse, accournt pour entendie le corcert donoé par la_ musique militaire . Chassigne, Mme C. Bour- Clovis Mme Vve And:é Cem an. J Morisset, A. Boutin, Mc Woltt, Mile Héléae a= « ee — al é'aves des écoles nationales de filles, avec éait mitional et a pu aller ay coeur de toute I'assistance.— B:en aprés le départ du pré.rc. Mr le Délégoé resta 3 sa place, pour !e ouir ent é € ner t. Li réccption au * Palais National ” —va que hotel de Varrondiss:ment est devenn, par so mauvais érat d+ vérnsté, improore Ac:la fut heurerse. Mr le Dilégié, avec ract et éléaince, en fiisait les honnenrs Nis fomes surpris dz le voir, lai-méme, se-vir di champagne et du pa é a tous les corps d'Erat qu’il eut la patience d’appe- ‘er ct d'attendre se réunir. Or fat flitté de tant d'honneur et l’on sit découvrir chez 'e dé'ég 14 la simplicité dins la grandenr, le plus str indice de la bonne direction de Esprit des grands. Div.rs orateurs, aptés le Délégaé, porté- rent la santé du Chef de l’Erat. Dans l’aprés-midi la foule se massa sur la place d’armes ponr assister 4 la fé-e des courses et du bois de cozagre. Elle battait son plein, quand un malheureux accident y mit fia. La salve de c'é-ure, qui mélait sa note grive au bruit de l’a'iégresse générale fit trois victimes, dont l’nne mourat, sur leur, s’échappa dela main de T’artillear qui chargeait, et aller droit sux un batail- lon du 18e. C’est 14 qu'il fit’son ravage. La conternation succéds, incontinent, a Vallégresse générale. Le délégué fit faire, le lendemain ma- tin, d’imposantes funérailles 4 la victime ma:heureuse d’une si implacable fatalité. Le convoi, cornposé de toute la population représentée ; ar ses notabilités, conduisit le corps jusqu’au portail ot l’attendaient ses parents desolés. Ya population de Jérémie a été heureuse de la belle et touchante manifestation dont la fé:e du 15 a été l’objet. Toujours, elle se fzra le grand honneur et le doux devoir de rendre hommage au Président Antoine qai cs: digae par ses actes de l’estime et d? la reconnaissance publiques. oe, Exirait du Courrier des Etats-Unis du 15 Mai 1909. Un curieux procés Le second mariage aprés divorce Un curieux procés en 50.000 frances de dommages intéréts est actuellement soumis au jour du Tribunal civi! de la Seine. Il est intenté 4 M. Carteron, ministre | pléniporentiaire de France 4 Haiti, par M. j Rouzter, 4 la suite du refus que lui opposs [te représentant frangais de procéder a la célébration de son nouveau mariage avec Mme Blanche de Madelung, d’avec il avait été divorcé. Frangais de nationalité, et se fondant sur A lEgiise nous edmes la satisfaction d'entendve aprés la cérémonie, et de go- ter, surtout, an bon et beau chant que les de cet arrondissement. On voyait des f+ les dispositions de l’article 295 du code ci- milies, bras dessus, bras dessous, s’y pro- | vil qui prohibe le mariage entre époux sea- mener au son de la mélodie, et méler, avec lement aprés un second divorce, M. Rouzier la populace, sa manifestation en favear du | s’était présenté devant M. Carteron pour Président Antoine. contracier l'anion qa'il projetait avec celle Le lendemiin, 47 heures 1/2 du matin, | dont il regretiait d’avoir été séparé. tous Ics fonctionnaires et employés rement| Sur le conseil méme de M. il défilaient de I’hé-el. de arrondissement | avait saisi le Ministre des affaires é angéres ur se rendre all’Eglise ot lee«Te-Deams (de la question de savoir si un reil ma- ut chanté avec la pompe ordinaire. Oa li- | riage était possible. Il lui avait été aussitét ra dans l’officiel, le suggestif discours da sépondu que la célébration de ce mari Délégué sur l’antel de la Patrie. Crest an é:ait_parfaitement régaliére, 4 la condition morceau de bon godt, fort appréciable sar- | qu’elle edt lieu aprés l’expiration des délais tout poor l’élévation et la justesse de ses impartis par les articles 228 et 296 de code idées.— L’orateur, doublé du militaire, ! civil, c’est-a-dire les dix mois de vi- n’a pas eu un mince succés d’éloquence. — ' duité , leurs professeurs, nous ont offert. Ce chant . _ Tlage. ;3 cpposé un déclina:oire ‘qu'il érait dé ermiaé 3 aquelle] Pp approchsient : apres i * ge, Poe dont il est question dans ces articles, 4 avaient f° & le «< a et les agli Fort de cette réponse sagit tnt ezpirés, MR vesa evane lofi: a pétent. Ii lei avait été sless ons de Privitic internationtie a EB é, en raison dg ® - R0zZ er avait cru devair pees arvicles qu'il avait fiiy paral re ; naux locaux, rela ivement 4 le * hai ienne qui, clle, n’admet pas-@ ment 4 la loi frarcu'se, le not f aprés le divorce des époug, Dans @ ditions M_ Ronzier avait pris le am rove la France avce Mme de Madaa avait fit célebrer son mari i [i acait ensuite ass'gné i $9.000 francs de dommiages in:éstar de réparation du préjadice qui lid caus4 par suite da refos opposé # agent 4 sa demacde de célébratiog A cette demande, le parquet de Mil ince Aprés avoir entendu la Dig Coulon qui sé ait présenté pour be & deur, le Tribaasi a renvoyé Mg huitaine, ” Nous avons eu l'occasion de veigt ami Chul.s Rouz’er qui — 'e champ et auchamp d’honneur. L’écou- ! ; qui Gous 8 cg villon, sous action d’une trov forte cha- ! Vexistence da precés en question, @ a expliqué ceriaiaes inexactiondes equ tient la note ci-dessas, notamment fi tendus articles paras dans les je Port-au-Princ: qai n'ont jemsis ler de la législation haitieane, ¢ dit le Courrier. 4 La décision de soumetire son agi Justice francaise lui a été dicide par i cédé arb:raire employé contre lei gf Carteron, malgré les instractions tage ct précises du Quai d’Ocsay. D ct reprodairait — si beso dat - affaire devant toute juridiction com Nous tiendrons nos lecteats sa de cet iniércssant proces. “a DISCOURS -j Proxnoneé par Mr. ‘Duces f sur a tombe du gnéral cois. o-oo — _ Découvrons- nous, Messicars, cette fosse encore béante of descendre les restes inanimés dc Mig de bien que fut Cictron Fram... <3 Oui, découvrons-nous, | pour loi adsesser dans oat le men: nécessaire le supréme encore et surtout en témoign: fund respect et de la haate Ja Société Port-au Princienne é co .ditions, et, en » a ter doit 4 sa mémoire. Ea edfet,doaé des ples b:iligates. de coear et d'esprit, que je Seem as, bien sir, d'énumérer ici, & cm toute de doalear et de reg, qq ie d’essayer d’esqu.sser cw GCE les grands traits de sa belle et 9 que figure. _y Sensible a l'amiuié en moat l'accomp'issement délicat des voits qu’elle impose ; dees & solament a! le; d’en pean al et franc ; d'une grandeur 6G Je bonté rares, a0 milies dp dss darerés et _absissommy ia cience qui. de nos Tree ae s'dlever a anteat - titation, Cicéron Fraogols & Bf de l'enime cent ei san hs afiaal