Port-de-Paix Samedi, le treis courant, a été dire en la Cathédrale de cette ville, une messe de Reqaiem a la mémoire de feu Océan Men- tor, jeune frére de Mme Antoine Simon, la dizne compagne de Son Excel!ence le P.és dent de la Képublique. Sur la gracieuse invitation de Monsieur Julien Ligondé, directeur de la douane de ce port, les principaux fonctionnaires, les représentants des puissaness Erranccres et quelques notabies y ont pris part avec un recucillcinest. qui exprime manifestement Vattachement tout particulier de cette po- pulation 4 la personne du Chef de la Na- tion. A l’issue de la cérémonie religieuse, les | Ce sera le theme de notre Situaticn Actuelle Le Charge continuait a paisser normale- mont ; mats depuis que l’on semb!e avoir quelques apergus des proje:s gue le gou- vernemen: aura adéposer bientdr sur les bureaux des chambres. if s'est) produir, sur le mareh4, une viritab'e debacle. Au moment ou nous écrivons, on arrive aux tarx de P. ;80 ° avec davee de bitsser davaniage. Cette belle tmpulsion des affiires nous met dans la nécessité d’entamer plus au Htond les oo projets dit pow.scrmument, au puint de vue du retrait, de la conversion dela Dette pub ique «ct auues. est .cn- assistants se sont rendus en corps > hotel domaur ct cclles des jours suivants. du sympathique monsieur Liyondé ou ils| la nlns cordiale récep- | ont été l'objet de tion. Apres les courtoises paroles merciements de Monsieur Ligondé ; Mes- sieurs James Thomas, administrateur des finances, Thomas Pierre Philippe, inspec- teur des écoles et Bernadel Bernier, magis- trat communal se sont faits les interpretes des sentiments de Ja population qui est Protondément ronchée du maheer dont vient dtrre frapnée la famille du Président Simon. Son Excellence, depuis son arrivée 4 la haute direction des affaires du Pave, n’a pas cesé de lui donner les plus grandes preuves de sa bienveillante soilicitude. Boite aux lettres Monsieur te Directeur, Avec la baisse duo chanve, Je moment est venu de parler de la cherté des articles de re- de premicre nécessité dans la consomma- | tion guotidienne. Le prix du pain occupe Vattention de tout le monde. (n- crie et ave’ raison, contre la grosseur du pain, qui n’a pas suivie la baisse du change. Quand le change était A SOO co Ia fa- rine s¢ vendait P.8o0 le baril ; aujourd’hui au change de 3800.0 la farine se vend P.go Je barit, pourtant le poids du pain est resté toujours le méme comme nar le passé, malyré la dimunition de P 40 sur le prix de vente. Le pain aurait da logique- ment augmenier de la moitié de son poids en proportion de la baisse du change. Ce que nous ne constatons pis. Pourquoi cela ? Parce gue dans un ba-: ril de farine de 200 ‘livres, on veut tirer 800 pains de dix centimes, c’est-a-dire uatre pains de dix centimes par livre de arine, d’ou un béndfice de 10000 par jour sus chaque baril. En verité, c’est trop tirer sur la farine. Nous reviendrous sur cette question pro- chainement. Aegréez, etc. Un pére de famills « Lanterne Médicale » Nous avons regu le fasicule du mois d’avril de cette intéressante revue scientifi- que gui en est Asa 127° année d'existence. Ce numéro contient une note nécrolo- gique consacrée au Dr Philippe Gracia Cé- sar, unm article du Dr Lissade sur lym- hangites dans les pays chauds, une étu- de du Dr G. Dalencour sur l'importance de la courbe thermique dans la détermina- tion des lesions organiques et enrtin des mots aimables de bienvenue 4 l'adresse du Dr Paul Salomon. Société de Législation Les membres de la société de législation réunis le 14 de ce mois en assemblée gpé- nérale, out renouvelé leur comité comme suit : Président J. N. Léger, Secrétaire gené- ral, Dantés Bellegarde, Membres du comi- té: Louis Borno, Jérémie, F. Baron, et D. Viard. Excellente composition 4 laquelle nous) envoyons nos compliments. C.N_N. BUMS oO: ~—Paean- er De VEtiologie et de Vévolution dela Tu- berculose pulmonaire au point ds vus de l’Hygiéne | —_—— I Autrefois. nous diseut les vieux, les poltrinaires en Pbarti met dent pas ausst puonbreax quads le sont auypourd had. ; Cette réflexion des viewx ao intrigue ‘Hofre esprit, et ricn que pour etre utile (aux familles, nous avons recherche Le: PCauses de cette plus erande frequenee jle Ts maladie de potiite, otha qae dé- ormais, elles sorent prévenues contre Ila divulyation et Pinvasion de ses ger: mes pathogénes anxquels elles sont si funestement erxposees. PVintéressants travaux orteéte publies sur-cette grave roaladie Le poblie et iparticuliérement les confreres ne nous con svondront pas avoir emplove nos ‘farbles lumieres a la rédoetion de cette ppetiie couserie qt, pensons-nous, sera ide quelque utilité pour nas eumpa- jtriotes qub néglicent un peu frop tes precerntes de Phyygrene. Diuaitleurs «il valet meer prévenir un mat qe davoir dle contitttre s,nous dit te viet) adage. (oa tubercutose pulmonaire ou bacil- fiose, ca encore la eatVune es plus terribles plaies do Pha-! | manite. Elle tient le premier rans par- mi maladies endémipues les plus les désastreuses (Svphilis, bepress Les vie- \ j ; times qn’elle tait annuellerment sont plus nées par tes plus grandes guerres,— que celles des maladies epi lémiques les plus redoutables ( variole, tlévres perbicieuses, ete, etc. ) En Allemapne, en Angleterre, en Russie, en France, aux ftats-Unis, des lesures) préventives trés severes ont Hté preconisces par des socletés savantes tant pour Dhypiene priveeque pour Phy- ciére publique, par Pétablissement des sanatoria dans les villes et les campa- gnes, por la création des crachoirs de poche, par Pantisepsie rigunreuse des uppartementy, et enfin par I’é lucation des malades et de leur entourage sur la gravité de leur maladie. La lutte contre la tuberculose fait des progres a létranger, « et ce qui montre « qu'on est daas la bonne voie, écrit « le Matin de Paris, c'est la décrois- « sance continue de la mortalité tuber- « culeuse.» D'aprés quelques statistiques, il y au- rait une diminution de 5U pour cent en Allemagne, depuis 40 ans; 45 pour cent en France, et 38 pour cent en Angle- terre pour le méme temps. P litiqgue de | phtisie pulmonaire, nombreuses que celles cccasion=. } lv a quelques dix ans, l’on évaluait ‘en France la mortalité tuberculeuse 'annuelle a 150.000 ames. ; | En Hari, bien qu'il n’y ait: pas de statistique officielle, ce que nous re- grettons beaucoup, nous pouvons dire Wapres tes coastatations constantes de ia science que la bacillose, au heu de decroi ro, preod une march active, as~ Gondante, par suio: de la négligence apportie a thyaieve et de da mul ipa- nteéds)s cvuses rendant ia transaisst- bite f-cile des mitero-organismes. Leetiotogie de la phtisie pulmonaire conprend des causes prédisposantes et les catises ce ceomtagion, ; Citous en racourci tes Causes orédis- posantes les plus communes en Halt: biti dite, la misére physiologique, tabootisme, Pt mataria, suis faire exe certion des autres maladies dépri- Matteies. DOR Gmvequant aoa Vheérédité, nous Voulons exstiqnuer aux gens sceptiques qivelle qest pas une cause évidente de le tniladie de portrine Ploestoro eon aneurd hea que Vhe- redite: me qoae qvun role secondaire ; divest. Venfant Wun phtisique n’hérite ‘al naft pas a” ye Pane predis.osition 5 tulberenteux, mats tube:rculisable. foeufont arrive au monde atteint de Toophatisme. de rachitisme, de scro- folose. Nal ne regoit) pas des soins suf- fearts, bentent de cheétif quail est déja. tera de la pateur de la faee, de Patnaggtssement, des sanglions suppu- bes tte crit Liaax ereuX aNXillaires, aux pies [isa poeta preerne serofol ux est sujet aux Drotichites : thades troubles oculaires des econtements nasaux, des ‘* foins- tOius "oud ne tinissent pas. C'est en un coot, un predisposé, un terrain preparé tt Penvabissement des becilles noscifs KC baethes de hock) Mas. basque la poriode de crotssan- Teative, aver ses dépenuses de force vi ‘ales thouvent un organisme déprime, Yabo. de tiuderculose éclate... * a bones Pes crachots sont Pagent prinei- nat de Pa contauiosites Dans une par- eette de nrodaits Vexerétion pulmonai- rey des baciles yo osont contenus par MVittades, P Ges erachats or 'pandus sur le sol, “Oct dessccheés et disseminés dans Vatnio-phere sous to me de poussiere, Lonreneontre fas bacides, dans tes rues, amomatché, dans les bureaux, les tiiises -- les coles o- tes tramways; — sur tes meubles, Jes croivdes, les ta- entin dans les esux, dans foes vinnd.s et dans le luit crus de vache ‘uberculeuse. © Oa lesa trouves aus i dans tes livres, (JOWENAUX, Callers qui ont passé par les Ihalus des phtisiques qaiioat la vilai ne manie de tourner les feuillets avec !aurs duigts sourlés par la sidlive — ou lien tes malades contaminent ces dits objets par des jrouttelettes de crachat qul peuvent etre projetées méme a | mnetie da distance, par les efforts pro Vo jués pendant des aecés de toux. L+s bacilles de Koch qui font la sen- tineile partont, nous guettent a toutes Iss seconde-; - ils attaquent méme les zens les plus vigoureux, profitant de 1. moindie déchéance de leur organis- me pour envuhir Jeurs tissus. Toute profession, toute réunion exi- Keant une agglomération d’individus, concourt de beaucouo a la propaga- tion des germes morbifiques.. Les bureaucrates, les balayeurs de rue, les ménagdres, les matelassiers, | I . . Py sseries, ! les trieuses de café qui re poussieres irritantes et x les blanchisseuser, q i tog mouchoirs iufectes, he exempts de contamination. h passant, que dans les hotels rants, On court ri-que d@étre Les garcons de café, soit par ce, solt par paresse, ne font muer dans une méme eau, gg siles qui auraient servi A des te moteurs. De sorte qua cette Vint uu lavage Wautres uste empréguera de germes bacillaires_] Dr Justin Vi-pa] Nouvelles Bray e@onléres Déptche Ls an { i i f Rome 12.— Me Titoni, mioisty affaires cCcrangere-, et Mr de ch necti r de VEmpire§ A'le sont rervontrés Aa Venise ot te eno oun tong antretion La ¢ Trib dit Ace sujet: «© Pentrevue qui a tres uin cale, est un témoigoags tain que des relstions cordiales tenten re: \ lemagne et I’Italie; dant au point de vue politigne, entretien navait aucune raisoh é et dans ces conditions il n’ea tera aucune conséquence politiq Cette déclaration de la « Tri aura pour ré-ultat de mettre us a iane politique engagée dans cet joursaux au sujet d’un tonique ml le renouvellement de la Triple J ce qui n’en a nuilement besoia. | tre part, personne ne songe & nouvelleinent prématu 6 de lef Alliance. Pavais 12. - De nouvelles expe ces de téléph ones sans fil a Pa systeme inventé par les lieate de vaisseau Colin et Jeance, o@ faites hier «entre Paris et Melaa ‘’ euvirons 4 kilometres de 4 M. Picard,ministre de la marine,é hier dla Tour Eiffel oi sont lks raessages de Melon, et il tendir. Berntiy 12.— La ligne de Is Zilion aérienne allemande & qu'elle s’oceupe de fonder une ds navigation aérienne a Friew haten som se trouve la ‘‘ Zepf Selon toutes probalités, cette 6 ra ouverte au mois d’Octobre. cours dareront 3 années, aa ° de-quelles les élévent étude con-truction et le maniement lons dirigeables. BaRCELONE 12 —Une nouvelle be a fait exp'osion aujourd’hw Vune des trincipales rues de le ; personne n’a été blesse. Au total quatre bombe oat 3 p:osion dans cette ville aa derniers jours. La_ police 4 activement les anarchis’es ¢ commis ces attentats. 4 ANvers 12. - Trois cas 40 bonique oat 6:6 découverts 5 i vapeur anglais ‘‘ Rubens de S: Nicolas ( Républiqae ne). - Le ‘‘ Rubens ” & guarantaine. CONSTANTINPOLE 13.— troubles de carractére " ont éclaté ici. La sitaatios ' La panique a saisi popalese les magasins sont | ; : ey