Troistéme Année, N. 611 PORT-AU-PRINCE ( Hain Lundi, 12 Avril 1909. Arthur Isidore, ADMINISTRATEUR Abonnements: DIRECTEUR-FONDATEUR e Un Mos. . .G. 2.00 | Clément Magloi : L PORT-AU-PRINCE/ -... Mow. . « 5.00 | en gioire : TEM Un Mos... « 2.20 [| pePARTEMENTS Tros Mos . « 6.00 [| DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION | ETRANGER.......| Trois Mow. . « 8.00 43, RUE ROUX, 45. ————— OO LE TABA Un probléme agricole et industriel Vv Il ressort de l’examen détaillé que méthodique du tabac, il est intéres- ous avons fait des avantages et des sant de voir comment le contrat réa- harges du contrat présenté par lacom- ‘lise ce but. Il Vétablissement de trois beni S. T. L , que les clauses essen - | prévoit elles de ce contrat sont des plus fa-.champs d’expérimentation, dans le prables pour }’Etat haitien. ‘pays;ce qui est d’ailleurs le mode Cela est si vrai qu'il n’y existe pas, habituellement accepté par IEtat hai- our ainsi dire, de charges contre I’E-'‘ tien qui se préoccupe, a chaque occa- it; nos en avons inutilement cher- ‘sion, de créer des fermes-écoles hé. Aussi, nous nous sommes bor-' [L’un de ces champs d’expérimen- ds Aexaminer les avantages récla-:tation, l’une de ces _fermes-écoles és par Ja Compagnie et 4 rechercher existe déja : c’est celui de Diquini. ils ne lésaient pas d'autres intéréts' D3 sorte que, sur ce point spécial, Ignes également de notre attention :|les concessionmiires offrent a l'Etat ‘nous avons vu qu’aucun intérét ne'la meilleure et la plus sure des ga- ra sacrifié par l’exploitation S.T.L.'ranties: une expérimentation déja ‘que, bien au contraire, il se trouve! faite, un résuliat déja atteint. L’Etat le, par un tres heureux accord des.n’a plus qu a exiger de ces messieurs oses, les avantages qu’elle sollicite. qu’ils fassent, sur les autres points du ront amplement partagés par I’Etat pays qu’ils auront choisis pour les Itien. ‘deux autres établissements, ni plus ni Nous voulons maintenant pousser | moins que ce qu’ils ont tre examen dans un autre ordre 'sé & Diquini. Qe peut-il idées et rechercher quels bénéfices haiter de plus ° itel contrat est-il de nature @1é-; Pour linstallation des er eee en supposant passée la! champs, les concessionnaires deman- triode de dix années que devra du-identun délai maximum de trois ans.— r le monopole, ice qui témoigne, sans nul doute, de Sil peut étre bien établi qu’il est l’extréme bonne foi des conc: ssion- antageux pour |’Etat haitien, en tant! aires, car il n’a pas fallu moins de ladministra'eur des inté di ées de tatonnemen's réts de la| dix annees de t: , érimentations diverses pour réa- Mmunauté, de tirer d'ex ar réa ales les facilités de geation nque liser les résultats actuels de Diguint. tons vues ; si, d’autre part, la! Is apportent ainsi, sur tous autres ra unauté elle-méme, sans ,s’impo-| concessionnaires, s'il sen présentait, 2 pa sacrifice ni aucune priva-|le bénéfice d'une expérience person- nai, des cond devoir bénéficier, oe nelle assez chérement achetée. Met de sa tions prévues au con- Le délai de trois ans n’est pas seule Fat-il pas Claire a exécation,— ne| ment établi pour donner aux conces- » pour I édificats le Corps légis- | sionnaires 14 temps matériellement né- enons q ication duqael nous| cegsaire pour faire ces installations ; bien se ailleurs ce travail, de- il a aussi, ii asurtout pour but de circonstaneon® compte de toutes |igur permettre de préparer, sur,le do- tment la portée du vote qu'il au. maine déja existant de Dio non te per i ° nécessaire eine, eur ce sujet? connel entonar administrer les nou- Ceci dit, contin ar ’ uons notre examen.|velles exploitations, sans exposer ie oo définitif pro étant d’éta-| succes de cette culture et sans com- lan © facon définitive dans le|Promettre loauvre poursuivie. culture, j‘entends le culture , vraimentsou- Lux fait et réali-i deux autres. d’études, | Port-au-Prince g Avril 1909 A Monsieur Clément Magloire Directeur du ‘‘ Matin” Mon cher Directeur, Veuillez, je vous prie, insérer, au p'us prochain numéro du ‘‘ Matin’, la lettre ;ci-jointe : réponse 4 Monsieur Leger 'Cauvin. | Avec tines remerctnents-anticipés | Votie dévoné, 1 | ALEXNDRE LILAVOIS ! | | P. S.— J'ai envoys un mor d’excuse:a ;mon ami Ang. O. Archer, relativement 4 .sa leitre publigée dins le ‘‘Mutin” du 7 ‘Avril, courant. C’est !'e rerjuré sapp!éant, \Mr Dorélien Pierre, qui remplaca le juré “Archer 4 l’audicnce du jeudi, rer Décem- jbre 1904. ~ REPONSE AM Léger CAUVIN | | | | | : Port-au-Prince, le 9 Avril 19179. . A Monsieur LeEGea CAUVIN Monsieur, Il m’est tombé sous les veux le N° ‘du Matin du 7 Avril conrant ou se trouve «publiée une lettre de vous. ‘datée du > de ce mois” et adressée a Messieurs Camilie Bruno et Alexan- dre Lilavois. Votre lettre contient a mon égard de fausses allégations qu'il est de mon devoir d9 relever. Vous écrivez : | 4°)Maisaprés la ratification officielle ‘des mandataires autorisés, quand tou- te crainte était dissipée et u’on ouvait désormais se fier a I’étoile du général-Nord, que le succés enfin était consacré et asvuré, qu’avez vous fait? Vous étes accouru lui orter _vos services ; il y avait quelque chose '& prendre, vous avez tendu la main, vous avez pris de lus tout ce que vous avez pu.... » -* A cela, il m’est facile de répondre. ‘Vous avez été le premier Ministre de _VIotériear da Gouvernement du Gé \néral Nord ; pouvez-vous sur l’hon- Le Nalin QUOTIDIEN Camille Néré Numa REDACTRUR EN CHEF | NUMERO {5 cevTimEs Les abounemeuts parter.t da 1 ct duets de chaque racis et sont payables d’avamce Les manuscrits inesérée ov non ne serent pas vendas neur, dire m’avoir vu une seu/e fois au Palais National avant ladite du 23 Mars 1903? Quelqu’un de vos colla- borateurs de |’époque, est-il capable de l'affirmer ? J-affirme que non. Je me suis trouvé — pour la pre- miére fois sous le gouvernement du général Nord— au_ palais de la Prési- dence, le lundi, 23 Mars 1903, en compagnie des autres membres de la Commission d’Enquéte, laquelle ve- nait d’étre instituée le samedi 2! du mémea mois. Pour les besoins de votre cause, vous’ voulez oubliar, Monsieur, que vous étes un des péres de .Ja Commis- sion d’Eoquéte créée par Ariété du Président dela République— sur le rapport du Ministre des finances — en vertu d’une décision du Conseil des Secrétaires d’'Etat dont vous fai- siez parii€, je le “répéte. A l’appui de ce fait qui est indéniable,je vous ren- voie au N° 25 du Moniteur du 28 Mars 1903. (est donc vous, Pouvoir Exécutif de I’époque, qui m’avez appelé ; c’est donc vous, qui m/‘avez fait sortir de mon « repaire » (sic) de Pétion-Ville 'pour— aux termes de l’Arreté du 21 Mars 1903 - « rélablir Yordre dans les finansee, vlors que dis tadices graves fatsatent douter de la sincérité,de U@ecé- cution des luis relatives aux diverses opérati ns de consolidation de la Dette Publique. » Ce n'est pas moi gui ai été offrir ou porter mes services 4 qui que ce soit ; le général Nord: et tous ceux qui étaient pres de lui peuvent l’attester, vous excepté. 2°) Vous me faites le reproche d’a- voir percu pour moo _ travail Trois cents gourdes d’indempités mensuelles comme membre de la Commission d’Enquéte, et partie desS o/o oa 10 o/o, alloués aux cinq membres de la Commission de Liquidation, assistés de deux impeccables avocats, par dé- cision du Pouvoir Exécutif, ratifiée par le Cops législatif. Dites-moi franchemenat, Moasieur : pensez-vous bien sincérement ce que vous avancez de ce chef? Je ne/croi- pas ; & moins d’avoir eu !’intention ~ au moment ou, spontanément vous faisiez appel au conccurs efficace que je pouvais préter dans la circonstan-