suxiame Année, N. 3596 rthur Isidore, ADMINISTRATEUR _— EE NN ae _-- —_— - Abonnements: PORT-AU-PRINCE ( Hatn ~ Le Ma QUOTIDIEN | DIRECTEUR-FONDATEUR Un Mois G. 2.00 Le ORT-AU-PRINCE/ 7) a |e B00 Clément Magloire ENTS) Un Mois... « 2.20 MEPARTEM Tro Nos. « 6.00 DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION ETRANGER.......| Tro Mos. . « 8.00 45, uu nowx, 45. | - LETABAC EN HAITI» UN PROBLEME AGRICOLE Matin a commis, sans nul dou- hardis pionniers qui tentérent dans volontairement, une injustice en le passé de créer chez nous |’entre- tfantdans l’intéressante relation prise a la fois agricole et industrielle par M. Aug. Magloire d’une vi- du tabac, vous constaterez que aux plantations de Diquini, le chacun a eu ses mésaventures, les- de M. Charles Fatton “au nom- quelles ont toujours fioi par jeter le le ceux qui ont attaché leurs sou. découragement dans l’Ame des en- Saux premiers essais, tentés trepreneurs. » le pays, de la culture de tabac. M. Charles Fatton a eu les siennes. us réparons aujourd'hui une telle Déja, sous sa louable impulsion, les son, qui fut d’autant plus regret- produits de Dumornay commengaient que M. Fatton devanca de plu- 4 faire au dehors ta gloire de notre 8 anoées les planteurs de ces, pays: en 1883 et en 1885, ils furent 8 derniers, car, déja, un journal récompensés,aux Expositions d’.Ams- Bl parlait de ses méritants ef- terdam et d’Abvers, avec félicitations pour introduire, ou plutét pour da jury. ee dans le pays la fructueu- Un beau jour, le feu prit 4 une quan- e da tabac tité de 10 4 12.000 livres de tabac,en- Laculture, lisons-nous dans le, Magasinées dans les dépdéts du Du- lal cité, est en pleine renaissan- Mornay et toutes prétes pour l’expor- mornay. M. Charles Fatton,. tation. C’était naturellement la ruine rablemeat secondé par M.Ed- pour une entreprise naissante et li- l Elie si plein de courage et de Vvrée, sans encouragement aucun, 4 uement, a la plus grande confian-. Ses propres forces. ns Vavenir. Aidé de quelques| C'est ainsi, — nous i ” , \ _— pouvons dire par ole u la fait venir del'tle op | défat de sécurité, — que cette'culture , ® entrepris !a culture du! fut abandonnée par M. Fatton. Il dut ‘licencier ses engagés cubains qui _allérent & Kingston contracter de plus :sQres et de plus durables obligations -avec le fameux entrepreneur Machado ‘dont le nom est si profondément at- taché 4 l'industrie qui nous occupe. | en espére les meilleurs résul- nation 208 4'y compter. La con- yea du tabac qui se fait dans ” sa énorme. Il y a au bord mn nee Baeasins quien vendent oa nr Semaine 3 A 4.000 livres. | ent vee que tous les magasins:_ Ii n'y a donc pas aen douter: il weet article de premiére uéces- faut que, dans un pays ayant le souci dae que la production a la un|de son développement matériel et de Oché,surtout depuis que leg doat les forces ne sont pas assez od A conane ont été doubiés sur| prospéres pour que l’initiative privée | tab. puisse, seule, coequérir ot gardor ses aC, si cette cult |positions,— il faut que les efforts, Pper dans le pays, est. dopelé a tels que ceux ayant trait 4 la création S notre com.-!@ industries nouvelles et fructueuses, ; un réle aussi impor- | recoivent de la part des pouvoirs pu- m aue remplit actuelle- blics une proteciion particuliére qui lear permette de se développer sans de entraves jusqu’au moment ou ces in-, MRsis ne at reuantes perspecti- | dustries, définitivement implanotées, | Vous io nt-elles 7 | puissent d’elles-mémes continuer leur chacun de ces! dévolution. Aprés la tentative d’exploitation du tabac faite sans résultats durables a Dumornay, une premiére fois par M. Fatton et une seconde fois par un groupe de capitalistes, voila que nous avons aujourd’hui celle de la compa. gnie S .L. qui parait belle du las brillant avenir et que le pays a e plus clair intérét a protéger et a en- courager Déja, année passée, la Compagnie s'est d’elle méme adressée aux pou- voirs publics a l’examen desquels elle asoumis un contrat qui n’a pu étre qu’imparfaitement -examiné par une seule de nos Chambres. C’est certainemen: 14 un véritable ap- pel fait Ala protce ion ofticiclle,mais trop hativement pour que la presse ent pu avoir le temps d’en étudier les condi- tions. Prenant aujourd'hui les devants, et dans le but d’apporter aux Chambres quelque lumiére surce contrat de la S. T. L. qii, sans nul doute. reparai- tra 4 l’ordre du jour de la prochaine session législative, nous nous propo- sons d’étudier les conditions, aux- quels I’Etat haitien doit pr.féger Vuru- vre encore débutante ds Diquini et empécher untroisiéme et peut-étre dé- finitif avortementd’une entreprise agri- cole et iodustrielle de la plus grande importance. | q Lux. BOITE AUX LETTRE Paris, ce 4 Murs 1908 Au Directeur du journil Le Matin Port-au-Prince Je demande 4 votre itnpa:tialité de publier ce qui suit: PROTESTATION. | Oa m’a mis parmi ceux qui exécute-, rent I’acte du 15 Mars. | Je proteste formellement, et absolu- ment, contre cette assertion. ; Depais la prise d’armes les Gonaives, | je faiaais chaque soir des tournées en ville et dans les environs, accompagaé de mes adjoints et de quelques amis, pour veiller 4 la sécurité publique. Ce, soir du 14 Mars, j’atrivai au palais, Les abonnements partent du 1~ et mois et somt payables Mardi, 23 Mars 1909. (in Camille Néré Numa REDACTBUR EN CHEP } _—— oe NUMERO 15 CENTIMES du rs de chaque d’avance Lee manuserits ineérés o8 Bon ne cerent pas 20ndes comme de coutume. J’y appris les ar- restations qu’on venait d’opérer. J’alla: trouver immédiatement le Président dans sa chambre. Je lui demandai, et il me promit sans hésitation, que les prisonniers seraient jugés dans toutes les formes légales. Je lui fis observer qu’il devait strictement en étre ainsi et que la fatale aflaire de Saint Marc nous avait fait déj& assez de tort. Agir autrement serait d’une incomparable maladresse. Le Président fut absolument d’accord avec moi. Je revins dans son cabinet particulier ou j’annoncai la promesse solennelle que le Chef de I’Etat venait de me faire. Je me retirai que'ques instants aprés pour reatrer chez moi 4 Turgeau ou je me séparai d’avec Emile Marcelin com- me i! l’a, du reste, raconté. Vers les 4 heures 1/2 du matin, @ peu prés, je fus réveillé par la voix de l’ofti- cier de garde.II me disait, de la barriére dentrée, que depuis quelques instants déja il m’appelait parce qu'on avait tiré eu ville. Je prétai l’oreille, mais je n’entendis rien. Je tis seller mon cheval et descendis au Palais accompagné de l’adjoint de yarde et de l’officier de la brigade de sureté. Il devait étre cing heures, et il faisait grand jour. Ce récit peut étre trés aisément vérifié, car il ne me parait pas ue ces officiers qui m’accompagnaient hésiteront 4 dire la vérité. Je n’avais donc absolument aucune idée de ce qui s’était passé. Arrivé au Palais, je Yappris. Et, on peut me croire si l'on veut, je le reprochai amérement an Président. A mes récriminations, le Président répondit: « Tant pis pour les conspirateurs quels qu’ils soient /... Et alors selon vous je devais me laisser assassiner ici ! » Durant plusieurs semaines, je lui fis les mémes reproches, publiquement, soit dans son cabinet, soit sur le grand balcon... Il y a des personnes qui pour- raient attester le fait, car elles ont en- tendu mes reproches. Tant pis pour elles si elles croient devoir se taire ! Ou a dit qu'il fallait donner sa démis- sion aprés cel acte. Cevi est autre chose, et ne reléve que de moi-méme. J’expli- uerai plus tard pourquoi je ne l’ai ait et pourquoi je croyais ne pas voir le faire. Liacte da 15 Mars, en dépit de la passion politique, intéressée 4 pour- suivre tous ceux qui ont servi le gou- vernement déchu, restera une execution militrire de laquelle wncun ministre n’a jamais en connaissance, . Qu’on ne cruie pas, par ce qui pre- céde, que je fais défectiin au Gouver- nement auquel j’al appurtenu..... ! KF. MAKCELIN * ws Kingston, 20 Janvier 1909 Monsieur Clément May!orre Directeur du Matin Port-au-Prince Mon cher Maytoire, vouloir Je vous price de bien ci inclus. dans votre journal le manusert Avec mes remerciments. Nokb ALENts * DECLARATION de Port au- Depuis aprés mon depart date a Prince, le 2 Dée.mbre dernier, laquelle je quittai le Pouvoir, que me contfia Assemblée Nationale duo 21 Dé- cembre 1902, composée a'ors des hommes de tous jes partis en présence, les jour- naux d’Haiti ont entrepris, sans appreton- dir les taits «ct la yustesse des raisons qui détermitérent partois mon Gouvernement a prendre des mesures que commandiient impéricusement certaines — ctrconstances politiques, — ily ont entrepris, dis-je de les critiquer, de les caiomn‘er, enfin de les veprésenter devaut la Nation, comme étant des actes commis par un_ particulier, n’ayant aucun droit, n’étant investi d’au- cun pouvoir supréme en un mot, sans mission de vettler a la sdreié de |’Etar. rr ee ne inserer| continueront a oe SS Chambres et les projets qui seront soumis @ Icurs delibérations tendant tous auneamélioration plus ou moins radicale de ia circulation monétaire et aun dévelrppement pius considé- rable des :ichesses nationales. Néan- moins disuns dés maintenant que les vrandes mesures tinanci€res sont en voile d’exécution. On brulera avant la fin de ce inois une soinme de 100 UOU vou:rdes en billets de G. 1 et 2. Cette forte sommme de papier-mon- nals retirée de la circulation aura na- turellement une heureuse répercus- “ion sur état due change sans comp- ier les heureux effets des prescriptions de la loi sur tes billets de G. 3 qual efre ponctuellement observées. Les tendances sont done bonnes, les espérarees grandes ; les banquiers de la place. le com:nerce en général, sembitent vorteie fianehement donnet | un vigoureux coup d’épaule au Gou- vernement. Avec de telles dispositions | teva di-u devo coutiance dans un heureux oef prochain changement. PVarlears que Von ne s’illusionne pas Vesthidée arr tév, la volonté personnel le duo Président de la République de vor baisser ia Change. CAMILLE NERE NoMa. POTS DIVERS RENSEIiGNEMENTS METEOROLOGIQUES OO blasarvatoirs DU Heé!as ! ils comptent pour supertius les | SEMINAIRe COLLEGE St-MARTIAL moyens defensits dont les loisgm’armeérent reguli¢rement quand me -tut conféré le Pouvoir de i’Etat a Pépoque N’était-ce pts pour m’en servir au mo ment voulu Ne dcevais-je pas en usaye le 15 mars rygo8. alors qu'une révo- t lution issue de insurrection du 15 janvier | | aux Gonaives tut découverte i la Caprace | apres que des citoyens, embauchant !au-| toriie militaire, furent prisen tlagrant deé- lit, avec aries et munitions ? Je veux croire qne c'est pour plaisanter que l’on semb'e me reprocher une défense si légitime, encore plus, en atiribuant in- justement cette mesure 3 des hommes, Olficiers et soldats attachdés 4 ditférents de- grés de yrade au Gouvernement que je présidai et dont les actes me restent personnellement responsables devant Dieu et |’Univers. Maitenant, cela dit, que les passions dé- chaindées a tort soient rengainées; que l'on se fasse paraitre intércssant par des inno- vations intelligentes ; et gue l'on se montre patriote par l’action. Norp ALENIS POLITIQUE La question financiére de la Répu- blique aura bientét une solution, ap- pe'ée 4 rendre pins ou moins stable ia situation de nos hommes d’affaires dans leurs négociations. Ii va sans di- re que les bonnes intentions des ban- quiers de la place, envers le gouver- nement, ont énormément contribué a museler le change,et a le rendre plus raisoonable. L’action complete du mencer bientdt avec ouvoir vacom- a rentrée des la Constitution et! faire; eae Puxpoi 22 Mars rgo9 761, a fre 22.3 31,0 Burometre 4 midi ~~) i'6copéra ture)? “imun mmatimum Moyenne Jturne de la temp/rature 26_,8 Cicl uapeu ocis ux surtoue vers le sud. Pluie Ag hh. du svir smarquant au plu- viomeétre 3,7 iitimetres. Brise de mer de trés bonnes Sheuse, assez forte. - Baro- metre léperement en Daisse. J. SCHERER Change La Cote ofticiclie du Syndicat des agents de change annonce une baisse sensible du taux de vor le chanye est en ethet, ce ma- in a §10°,-. Tribunal d>3 Cassation SECTIONS “REUNIES Audience du iundi, 22 mars 190) Le Tribnnal en sections- réunies prend si¢ge A dix heures ct demie du = matin. Sur la demande de Me Michel Oreste, Vatfaire de Lhicrs Alphonse et Aug. Ah- rendts est renvoyce la premiére 4 un mois et la seconde 4 quinze jours, pour raison de santé. Puis entend l'affaire de : — Me Emmanuel Benoit, notaire, con- tre S. T. Rameau, directeur particulier de lenregistrement des Cayes. Le Rapporteur, Mr le juge Anselme, donne lecture de son rapport. Le Ministére Public, 5M. Eug. Décarrel, demande de faire droit aux conclusions de la Régie de l’Enregistrement des Cayes. Les affaires de Cajuste Bijou, contre Louis-Jean Bijou, Francois Jean-Charles contre Aug. A. Héraux, Occide Jeanty ——— ea — ‘ contre Lubréus Louis-Charles sont renvo- ' yées A une autre audience. Les sections-réunies font place a 1 | composition du jour qui entend les affai- res de , — Madame Vve Edmond Mary contre ' madame Arthur Petit. | Mr le juge Chancy, rapporteur, lit son | rapport. Me J. L. Dominique, pour la deman deresse, est entendu en ses observations. Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel, conclut au rejet du pourvoi. ; — Najib Hamady contre Gabriel Zéni. Le juge Anselme lit son rapport et le !Ministere Public [.uc Dominique conclut ‘su dépdt de la caution judicatum solvi. ; Le siége est levé. Tribunal Civil | Audience civile du lundi 22 Mars 1909 | Te Tribunal sous ia présidence du juge 'doyen A. St Rome assisté da Substitut A. Montas, prend siége A dix heures et pro- nonce les jugements suivants : Celui qui se déclare incompétent sur : action de la dame Portia Duterville Wal- ‘cin intentée aux sieurs Malherbe Pressoir ‘et Henri Hogarth, dit que c’est une ac- ‘tion personnelle. Renvoie la dite dame a se poarvoir par devant qui de droit et la icondamne aux dépens. | — Celui qui recoit le sieur Monclair -Etienne opposant A l’éxécution du = juge- ; ment du six décembre 1908 rendu par le | Tribunal de Paix de la Capitale, section ; Nord contradictoirement entre Monclair ,Evienne et Eumonine, Célie Gilles et con- | Sorts. annule la copie du dit jugement, la isipnitication gui en a été faite le sept | Avril 1908, ainsi que tous les actes qui peuventégen découler ; condamne les sieurs Félix et Ulysse Gilles et consorts 4 payer au sieur Monclair Etienne, cinquante gour- des A titre de dommages-intéréts et les condamne aux dépens. Affaire entendue — Divorce des époux Joseph Justin. Mes Phéard et Arrauit ont obsenu acte de leur constitution pour Joseph Justin Le Tribunal aprés avoir entendu Mes | ‘yer Cauvin pour la demanderesse et { Luc Théard l’un des avocats du défendeur c@clusiuns, ainsi Com- en la lecture de leurs gue Mr A. Montas, substitut du i missaire du Gouvernement en les siennes | verbales a ordonné le dépdt des picces et ‘le jugement rendu a une autre audience. Puis le siége est levéd. Décés. [es tuncérailles de Judes Viette Simonis, décédé hier, auront lieu cet aprés-midi a | 3 heures. On se réunira 4 la maison mor- tuaire 1, rue Lamarre pour se rendre 4 la | Cathédrale. | Le défunt laisse le souvenir d’un cama-~ | rade tranc, serviable et dévoué Nous prions safamille d’agréernossincéres condoléances. Brochure. Nous avons regu un ouvrage da a la plume de Me E. Dornéval; relatant les prin- cipaux épisodes de la révolution du 15 Jan- vier 1908. Félicitations 4 l’auteur pour son gracieux envoi. L’'Administration du. MATIN in- forme ses abonnés qu'ils ne doivent rien payer, abonnement ou autres, que contre re¢us imprimés et por- tant le timbre du journal. L’Administrateur,— Arthur ISIDORE _Priére d’aviser l’administra- tion de Ja moindre irrégulari- iquantité de pluie —_ ——- eee L Observatoire Meteora DU Petit Séminaire Collége St &,, Tout observatoire métdoroe propose de recueillir les données permettent de déterminer |g di locale et de contribuer 4 [étage noménes genéraux gui intéressen ce quon a nommée météorole mique. L’impo-tarce de la climes cale n’échappe a personne: |e quand il traite d'un pavs s'infom gime des vents ct des piuies, & pérature, de cous ics phénomésg phériques gui sont de natore} pour homme I+ séur de ce pan: griculture, ia navivison cécibe tm dans la connaissince: de la climates renseignements gue 11 pratique | sans doute, mais su. donnés para ce avec précision ct dans leur nement normal, sont appelés 4 te, plus “grands services. Quanta des phénomenes vencraux, un obm peut, suivant sa powcion dans om plus ou moins intcressinie, y ade une plus ou mois ‘ire: mesure A ble point de vue, | ()oservatoire m logique du Pet:t Seminaire Col Martial a déja rendu de signalé » tondé par le pére Weick entt gé par le Pr schérer depuis i fourni jusqu’aujourd’ hui une sr nue de 2f annc:s d'cbservation I Le premier autcur qui ait éabi serieuse. bases, la climatologie del re d’Haati est Moreau de St Mery; vait a la fin du NVILI® sid. puis magistrat au Conseil Sapén ensuite a celui de Saint Domingee! voua a lérude de tout ce qui at sant a conouitre de St Domingatée vaux il nous reste une ‘* Descnp graphique et Politique de !a Paes le etc” et une ‘Description topo physique, civile, politique ¢ ™ de la Partie franjaise de I'lle & mingue, avec des wnservations | sur sa population, >ur le caracie mosurs de ses divers habitao, climat, sa culture, ses prodoa ’ admininistration, etc, etc. | Ces deux ouvray-s sont an MP tout ce qui s’était deja ecnt ils présentent un te: résumé des antérieurs qu’ils dispensent d’y Mais surtout |’auteur y ,sadve © une foule d’observations quill 4 méme oulque de bienveillanisoo™ lui ont communiguées dats travers la Colonie. Pour ce que lement du climar, il n’omet } faire connaitre dans chacoo des §! ses qui existaient a/ors. Dans ces paroisses il n’a obrenu gee gnements bien vagues : ily 4 sons des pluies, des orages ¢”” ues phénoménes qui ont attift des habitants F. ailleurs an rapporte des donnces pit dues a ane suite d observatio™ ques au moyen d’instrument tom nombre de jours de pluie té dans leservice du « MATIN)» | thermoméire et du baromeut- atin qu'il y soit de suite remeé-| vateurs qui lai gournirent assurés de |s étaient- > IIs faisaient preave de bonne mais comment avujour- de cha- insta ans doute $26 ’ Wor dérerminer la valeur exacte cone des parties de leur travail ? Qeoigu’il en soit, l’ceavre de Moreau de Scary, par son ensemble, permet de fixer les grandes lignes de la_climatologie Heiti. Lui- a fait davaniage : dans d'Haiti. bate mises au “Tebut de néralités qu'il a le les escription de la Partie Espagoole, ila essayé une syothése des renseignements "il dait ; son article ‘* du Climat ex de la température ” comprend 10 pa- es et,a l’insistance avec aquelle au cours de sa description il revient 4 ses vues 8 né- rales, il faut conclure qua ses yeux sa thése a une grande Importance ef ¢x- plique les phénomenes particuliers qu'il a consignés. Etc’est ainsi qu’ont jugé les auteurs qui, aprés lui, ont traité la méme question ; sjoutons méme que jusqu’en ces dernic- res années c'est 4 Moreau de St-Méry qu il fallait avoir recours pour se faire une idée jaste et complete de laclimatologie d’Haiti. Moreau de Jonnés, dans son | ‘‘ Histoire Physique dee Antilles Frangaises ’? publiée en 1882, ne cite guére que Moreau de St- Méry quand il al’accasion de citer uel- que particolarité du climat_ d’Haiti. est aa méme auteur que se rétére pour le mé- graphie d’Haiti éditde en 1830. Crest A lui aussiqu’ont recours les voyageurs qui, dans leurs ouvrages sur Haiti, traitent incidem- ment de Climat. D’autres observations s’ajoutalent sans doute a celles qu’il avait consignée: les ob- servations thermométriques faites en 1819 pas le docteur Stewart 4 Sans Souci, qui sont relatées par Ritter dans sa Géographie générale et comparée et surtout celles d’Ackermann a Port-au-Prince de 1863 4 1869 publi¢es au Moniteur de cette ¢po- que, Ces travaux précieux parce qu’ils précisaient pour deux lieux particuliers les données déja acquises, n’ajoutaient que peu de chose aux connaissances d’ensemble sur la climatologie d’Haiu Dés la fondation de l’Observatoire météorologique de St Martial, le sou- Gi do directeur de cet, établissement a été tout en covsignant pour Port-au-Prince des observations précises et variées, d'éren- ao fur et 4 mesure de ses ressources le cercle de son travail 4 un région de plus en plus vaste. Depuis longtemps, des' sations pluviométriques ont é:éfondées par , lai dans la région de Port au-Prince, celle da Pt Séminaire (1388), celle de Ganthier, vieille de 12 ans. confide aux soins de M. chanoine Caze, celle de Pétionville, qui F de 1898 et tenue par M. Octave farcis. Les "résultats comparés, obtenus Par ces trois stations si différentes de site, ' Permettent d’avoir des pluies de notre ré- Bion de Port-au-Prince une connaissance ne exacte que possible. D’autres centres Ploviomeétriques ont éé créés depuis 4 ou ioe reg connent des observations taiies : ¢ pays : 4 Port-au-Prince méme Station de Lalue, dans la plaine du Cul de ac, Thomazeav, au revers sud des mon lagnes des Grands Bois ( Pére Sinais, | Pois Monsieur Richard Henry ) et Fonds irons’ dans la paroisse’ de Ganthier ‘Memagnité Sud Est du lac Azadi (M. T. Pon. re ); sur la cdte Nord de la baie de au-Prince, la station de l’Arcahaye (le - Collin) fournit des renseignements sur. ape ules de la plaine cdtidre de |’Arcahaye | é& VAniboi® Si particaliére; dans le bassin’ e Mi tonite, St-Michel (le P. Crespel) Sed dais (\e P. Boyer); a Vextrémité M. Cg Plaine de l'Artibonite, St-Marc' ment Pinard ); dans la plaine des ché eN ei Coupe qui lai sert de débou- & Bonery 7 a Gonalves (Edmond Cabéche) ry (ML. Gaspard ); dans le Nord, i ur le cours de la Grande-Riviére, Valliére me sujet Beaubrun Ardouin dans sa Gio (le P. Bellamy), Bahon (M. Aug. Michel). la Grande-Riviére ge P.Darricades); suc la céte, le Cap ( M. H. Thomasset ), B yeux (M.E Casse) dans le Nord-Ouest, Pori-de Paix ( M. Abegg). Le Méle. Dans la pres- u’fle da Sod, sur la céte Nord, Léogane M. L. Salgado ), Petit-Goave (M. L. Ri- mf’ Miragoine (M. A. Tovar), Pestel M. J. Figno é). Jérémie (M.E. Mangonés); sur la céte Sud, Chardonniéres (M. E. Mo- raille), Les Cayes (M R. Loubeau), Bainet (M. S. Francillon ), Jacmel (M.N. Bou- card ). Auprés du réseau des stations pluvio- métriques en a été établi un autre de s‘a- tions thermométriques, ces moins nombreuses que les premiéres au- tant parce que leur installation est plus coiteuse que parceque leurbon fonctionne- ment récl me plus de loisirs de celui qui s’en Occupe : ce sont, dans le Nord et le N-O, les stations da Cap ( M H. Tho- masset) 4 Bayeux (M. E. Casse), de Port- de Paix (M. Abegg) dans l'Ouest, de Ganthier (M. le Chanoine Caze), de Pé- tionwille(leF Lequien){avec la station cen- tralede St-Martial ~— dans le sud desCayes (MM. Badou) Il faut ajouter a cette liste la station de Furcy en Pétionville, station temporaire, 4 1500 métres d’altitude, ot les observa- tions sont faites pendant les vacances(Aodt et Septembre de chaque année.) Au service de leursstations, les correspon- dants de l’Observatoire en ajoutent un autre: ils signalent lesphénoménes extraordinaires de leur Jocalité, qu'il y a intérét 4 connaf- tre, direction des vents, Ouragans, se- cousses sismiques, etc. C'est grice 4 eux que |’Observatoire a pu par exemple dé- terminer la marche dans le pays et les principaux effets des cyclones d’octobre 1907 et d’octobre 1908. On le voit a cette énumération, le mé- rite qu’acquiert la direction de l’'Observa- toire est partagé par ses dévoués coliabo- rateurs qui fournissent 4 l’ceuvre commun chacun sa part de travail rsévérant ¢ membres du clergé, anciens éléves du Sé- minaire, hommes de sciences préts 4 tous dévouements, ils ont tous droit 4 la re- connaissance de ceux qui s'intéressent au progrés du pays. egg ee AVIS Le Département de VIntérieur invite ceux- la qui, conformément a l'avis, paru dans l’offi- ciel du 3 janvier der- nier, ont eu 4se faire inscrire pour appartenir au Corps de la_ Police de la Capitale, & se pré senter a l’Hotel de ce Dé- partement, a partir de la publication du pré- sent, tous les jours, jus- qu’a la réforme comple- tedu dit Corps. Port-au-Prince, le 33 Mars 1909. derniéres, Maiso er 98, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT, a la Miétropole Pour la Semaine Sainte Vienneot d’arriver par les derniers vapeurs les articles suivants dans toute leur frafcheur et a des prix exceptionnels. Thon mariné Sardines a‘l’huile marques Amieux, Amazone et Texier Maquereaux 4 I’huile “6 au naturel Caviar _Saumon au naturel Anchois a l’huile Escargots 4 la bordelaise Huitres Fromages de Munster - tres frais PETITS FROMAGES DE CAMEMBERT, BRIE & NEUFCHATEL délicieux en terrines et petits ferblancs Beurre de Bretel de Normandie en ferblancs de 5, 1 liv. et 1/2 liv. Le Beurre le plus apprécié du Monde Pommes de Terre fraiches Biscuits fins Olibet Biére franyaise Avoine concassée ( Clatmeal ). Macaroni Verniicelle Légumes divers flageolets fins, petits pois. Saucissons de Lyon et d’Arles Prix Modereés Des yeux et des oreile Pour I’édific: tiondes personnes ma lades de ces organes, la liste ci-des- sous donne lesnoms des affections des yeux et ‘des oreilles, traitées plus avantageusement, de l’avis des spé- cialistes modernes les plus en re- nom en Europe eten Amérique, par application de 1’Electricité $( techni- que et appareils spéciaux ) que par tout autre moyen thérapeutique soit Médication locale par des collyre, lavage, irrigation, pommade, ou cauterisation aux sels d argent, sca sification et autre opération san- giante. Des yeux : Coujonctivite granulaire ( granulation ), Copjonctivite chroni- que,kystes et autres tumeurs des pau- piéres, trichiase partielle, larmoie- ment, rétrécissement des canaux, spasme ( ic ptosis, opacité de la cornée, ulcéres de la cornée, iritis, adhérences, é6pisclérite, Kératite, ca- taracte molle, rétinite, neurorétinite, hypéresthésie retinienne, hémorrhagie réinienne récente, atrophie du nerf optique, névralgie ocalaire, douleur oculaire suite d'opération chirurgi- cale, défaut d’accommodation, visuel ( asthénopie, _amblyopie, prélytie ) récente, amaurose, glaucome chroni- que. Des oreilles : Surdité causée par inflammation chroniyue de Tloreille moyenne, adhérences des osselets, polypes,hypertrophie et catarrhechro- nique des maqueuses, etdu_ tympan, retrécissements des tubes d’Eustache. Chacune de ces conditions pouvan causer la surdité, celle-ci est carable uaad ces ns le sont. Surdité nerveuse, et celle qui fait suite aux LE BON MARCHE PAR LA QUALITE cérébro- maladies, ti¢vre typhoide, spinale, et diphtérie. Cabinet d’Electrothérapie du Doc- teur C. Gavrau Médecin et Chirurgien de U Université. de Harvard 128 Rue du Centre. CONSULTATIONS, TRAITEMENTS, &prix modérés. do 7a 10A. M. «2«e«7P.M. A vendre chez Mme. Ph. Kieffer & Co RUE DES CESARS Vin rouge et blanc en gros et en détail. ° Vin de messe par dame-jeanne et 1/2 barriques. Huile d’olive surfine par gallon, par litre et 1/2 litres. pau & rP Port-au-Prince, le 22 Mars 1909. Banque nationale dal Nous avisons le public et le com- merce que l’effet Ne 3293,a vue de fes 2138 émis par l'Argus de la Presse sur le Chefdu Secrétariat de la Présidence et ddiment revétu de -notre acquit, a 6té égaré. Port-au-Prince le 18 Mars 1900 Le Directeur, PAUL SANTALLIER Doctear R. R. EWALD Parti pour Jérémie, & fhonaeur d’annoncer Asa nombreuse eli qu'il sera de retour dans deux Port-au-Prince, 13 Mars 19090 SO SS JULIEN FLORU — eee _— ———— ee Guérison de M™ PLISSON ntre laStériké Maison F. BRUNKS. | @ldinte de tubsreutose pulmensive Co ro os. 195 GRAND RUE. 195 Ancten dléve de la 26° Compagy, pan CBLIXIR CLUPEYROUX Reméde infaillible poor les femmes ‘ douvriors d Artillerie ( gravure clconire; eat nea d Argenteultaeametone, |désireuses d’étre meres Merveilleux Dirigee par Se tient 4 la disposition q et habite @, rue de Paris & Colombes (Seine). Elle vi succes déja obtenus.— Discrétion ab- pour tous travaux de FORGE. F a ‘mai ip Je tes {2olue, Ecrire a Mr le Dr Paul — Poste JUSTAGE, de REP on / 'rouvai une léeloa ? R ARATION de COfire. ann rouval une Ween | restante. a _ ‘forts etc. etc. & de bonnes conditi et emaesiPant tow. =| Ancien membre de la Secieté Philan- Rue de la Révolution Ne 4 ° now droit. 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