49.— Celui qui déclare le sieur Char- les Verrette et Madame Veuve Murat Des- vallons é>-qualités, non recevables quant 4 présent, en leur demande. Les renvoie 4 se conformer 4 la Lo; les condamne aux dépens. 3°.— Celui qui rej2tte comme mal fon- dé.s les exceptions proposées par Lysius Hyppolite,dit qu'il n’y a pas lieu de donner ace dernier l’scte qu'il demande relative- ment 4 sa demande diinscription de fiux contre le commandement du 21 Février 1907 ; dit qu'il n’ya pas lieu de taire droit 4 la demande dz communication des pieces reclamée par Lysius Hyppoliie, re- jette les dommayes intéréis par lui recla- més pour défaut de justification, ordonne de passer outre a l’adjudication, comdamne en outre le dit sieur Lysius Hyppolite aux dépens, et fixe au 5 Avril prochain l’adjadi- cation définitive. 69. - Celui qui permet au sieur Dumas Rigaud de vendre une ‘propricté fonds et batisses située en ‘cette ville, rae du Ma- sin de l’Etat, en fice de l’Esplanade du Fort Saint-Clair au dessous dela mise a prix 70.—Le Tribunal a entendu le huis-clos des époux Joseph Justin Aprés la lecture de la requéte donnée par Me Léger Cauvin, le Tribunal a rendu l’ordonnance qui ren- renvoie la cause aa Tribunal civil de{ Le qualificatifemployé 4 son endroit est Port-de-Paix, en ses attributions d’appel donc injuste et pourrait étre, plotdt,retour- et condamne Ja défendresse aux ddpens ;!né a l’auteur de la note en question. — 4° — Celui qui rejette le poarvoi formé! En vous priant de donner publicité a par B'anc Stuart contre le jugement da 8 ‘cette lettre, j'ai l’honneur de vous ré:térer mai 1908 da Tribunal civil de Port-aa-| Monsieur le Directeur, mes salutations dis- eee Prince, rendu entre lui et Mme Lucia Ma- hotiére, veuve Auyaste Vallés. Puis entend définitivement |’affaire de la Société agricole et Iidustrielle de 1’Ile de la Gonave. M** Camille Latortue et Michel pour leurs clien s sont entendus en observations. Le Ministére Pub'ic, Mr Eug. Décatrel, conclut 4 Virrécevabiliré sinon au rejet du pourvoi. Le siége est levé. Tribunal de Commerce Hier aprés-midi s2 sont réunis au loca! Tribunal de Commerce, les commergants ayant patente des trois premiéres classes et ont procédé, sous la Présidence du Com- missaire du Gouvernement, Mr Léonce Coutard, aux élections des juges consulai- res dont le mandat avait pris fin. Ont été élus: Remy Bastien, Doyen ; | Docteur St-Léger Perrier, Emmanuel Moi- se. H. Brisson, Jh. Gara, Th. Dossous, | Alix Rox, Fernand Coupet, F. Mendés, Oreste leurs voie les dits époux A l’audience publique | Juges. du quinze Mars. Attaires entendues. 10. = Isnardin Vieux contre Alfred Au guste, continuation renvoyée 4 huitaine. 20.— Henry Borday contre succession Flavencourt Castera ( défaut. ) se o Audience civile du mardi 2 Mars 1909. Le Tribunal sous la présidence du juge doyen D. Maignan, Alfred Thibauld, substitute du Commis- saire du Gouvernement prend siége 4 dix heures du matin et prononce les jugements suivants : — Celui qu: déclare Vincent G. Mac- klouf déchu de son inscription en fiux contre le proceés-verbal “de constat dressé par le juge de Paix Emmanuel Blain le 15 PiperTié: G en Septembre 1506, condamne Vincent Mack'out 4 25 gourdes d’amende et répiration du préjudice fe J. L de Piccioto, ete, cre. — Celui qui entérine te rapport des ¢x- blard. Puis entend les affaires suivantes : ~~ Camille Léon contre Paal Volcy — Dordor Dorcelian contre Veuve Dor- lus Sanon. Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du Mardi 2 Mars ‘1909 Il est dix heures et demie du matir, le Tribunal prend si¢ge sous la présidence de Mr le Vice-Président, Ernest Bonhomme et prononce lea arréis suivanis : 19— Celui qui casse et annule le juge- ment du Trfbunal civil de Port-au-Prince, en date du 22 Aodt 1907, contradicioire- . ment rendu entre la Compagaie P. C. S. ec les consorts Heurte'ou ;— renvoie l’af- faice au Tribanal civil de Jacmel. 2°— Celui qui rejette le ponrrvoi du sieur Castaing Francois, contre le juge- ment du Tribunal civil du Cap-Haitien, en date da 24 juillet 1908 rendu entre lui et le sieur Hab.b E'ias ; condamne Cas- taing Francois aux dépens ; etc. 3° ~ Celui qui casse et annale le ja ment du Tribanal civil da Cap-Haitien en date du 29 Avril 1908, contradictoirement rendu entre le sieur Augustin Blaise Ber- trand et la dame Sulfide Pierre-Louis Azor; causé 4 P. 200, yurdes de dommages intéréts en faveur! ! perts des succession et communazté Am- | Grand Concert Mardi 9 Mars prochain, aura lieu a Hotel Bellevue, 47 heures 30 du soir, un grand concert offert par Me de Mon- tenegro avec le concours des artistes Lud. Lamothe, Balmyr, etc. Nous y_reviendrons. Mariage Cathéddrale En VEglise sera célébré le assisté de Monsieur jeudi 18 Mars le mariage de Mile JULIE , Bolsronp Cana avec Mr Cnarves Pierre- Lous. Sincércs compliments aux futurs époux. Boite aux Lettres Ecatité FRATERNITE RE°UBLIQUE D HAITI Port-au-Prince, le 2 Mars 1909 an 106° de l'ladép: ndance Le Magistrat Communal de Port-au-Prince Au Directeur du Journal Le Matin En ville o 71 Monsieur le Directeur, ; Jai lu avec un certain étonnement, dans tle numéro du « Matin » du rer Mars cou- .fant, une note injuste concernant la Com- mune de Port-au-Prince qui y est qual:fiée de « locataire de mauvaise foi ». | Je m’empresse donc de venir y répondre. L’administration Commanale occupe de puis tantét sept ans la maison des héritiers Guigoard et a jovjours payé réguliére- {ment ses loyers, 4 tel point que de l’avea méme de cette note, elle ne doit que deux mois seu'ement. A mon arrivée 4 la t8e de cette admi- nistration, je me suis fait- un devoir de verser aux proprié:aires le montant d’une mensualité, soit P. 150, me réservant de solder lear compte d’ic! quelques jours. En tenant ainsi 4 ses engagements vis-a-vis de ses propriétaires, l’administration Com- munale, ceme scmble, 4 gui l’on réclame ‘cette maison pour toute autre raison qué ‘pour celle de non paiement de loyers, ne saurait avoir agi de mavvaise foi, comme | Co le conviendra, assurément,le public impar- tial. ae de ridtaires de cette ville aa- rie désire avoir une pereille locataire ! tinguées. CyritLe LiauTauD Chambrede Commerce DE , PORT-AU-PRINCE Circulaire aux représentants des puissan- ces étrangéres. membres honoratres de la Chambre de Commerce de Port-au Prince. Port-au-Prince, 18 Février 1909 M La Chambre de Commerce de Port-au-| 4 Prince voudrait ardem nent que les liens les plus reserrés 'unissent aux Chambres de Commerce, aux industriels et produc teurs de votre nition et de ses colonies. Pour réaliser cette ambition, notre Insti- tution qui, hevreusement, posséde un lo cal aéré et spacieux, pense que en're autres facteurs. une exposition des produits du sol et de l'industrie de votre pays et de ses colonies y trouverait une place digne du rang qu’elles occupent dans le com- merce mondial, et serait, en Outre, une exeellente occasion d’entretenir les mei:- leurs rapports entre votre contrée, ses co- lonies, et Haiti. Or, la Chambre de Commerce de Port- au-Prince vient vous prier d’étre son avo- cat obligeant auprés des Chambres de Commerce, des industriels et producteurs de votre *contrée et ses colonies, en leur exprimant notre vif désir de nous unir étroitement dans un bat d’intérét commun eten leur offrant A titre gracieux, dans le local de notre Institution, une place pour les échantillonages qu’il leur plairai de nous envoyer. Ala réception de ces échantiilons, la Chambre de Commerce de Port-au-Prince, par la voie de la publicité, ferait avec plaisir la réclame nécessaire. La Chambre de Commerce de Purt-au Prince, dans cette démarche qu’clle entre- prend auprés de vous,est guidée par lint é: que vous voulez bien lui manifester com me son membre honoraire, et espére que sa tentative aura votre puissant et bienvcil- lant appui. Dans ces sentiments, la Chambre de Commerce de {Port-au-Prince vous prie, .... d’agréer avec ses sentiments antici- pés, les assurances de son profond dévoac- ment. Le Président de la Chambre de Commerce de Port-au-Prince, D DE LINo.s L’'Admiunistration du MATIN in- forme ses abonués qu’ils ne doivent rien payer, abonnement ou autres, quo contre re¢us imprimés et por- tant le timore dua journal. L’Administrateur,— Arthur ISIDORE. PROPOSITION contre le célibat | Nous avons recu l'article suivant : consacré 4 la proposition faite au Con- seil Communal par le’suppléant du’ Magistrat, notre ami Manassé St Fort in. | Il n’y a pas longtemps, tout Port-au-' Prince s’intéressait a "état d "Ame d’un jeune couple qui plageait Marivauz, en jouant aux « Jeux de l’amour et du Nivord , pour, en fia de compte, s’emprisonner day un mariage indissoluble. Il me souvient qu’on en parla tan ag bien que Ja musique des « carabines pey modéle » aussi bien que le Stondemes: 4 « Bange » réveillérent les échos de neg Palais législatif. Méme un dépuié, je aussi versé dans les Finances que dans 5 mondanité sortit une proposition de loiy gitimant les droi:s d’an amour intermitug tt capricieux. A la minate Présente, noy avons l'air de verser dans l’excés contnig Hier c'étaic le mariage bi-possible og i, défini. Que sais-je ? Aujourd’hui mk célibat. Un des numéros du « Matin » dehy maine derniére a publié une ¢ Proposition de l'initiative du premier suppléay M:gistrat Communal imposant une mee cing gourdes par an aux célibataires mils = 30 ans et plus Peut-étre méme de 7, 80 ans, le silence de la « Propositios quavt 4 la limi.e dAge, nous incitacty croire ces dern ers encore aptes 2... rier. D’ordinaire, chaque imposition velle a pour vertu d’éveiller une impress mauvaise chez les contnbo. bis. G dant, pour cette fois, les célibataires, ew sen sont gaussés, i's ¢o ont pris le aise. Prenons néanmoins la chose au sérien Uue semb'able mesure a-t-elle sa nig dctre ? Es: elie adéquare aux principg aux « veri cs c.atrales » qui forment assix.> d- toire !égislation ? Le inttiage est certainement an atave. Un acte si profound, si irrémis que nous ne blamons pas trop ceax 4 pensent que. . toute la vie est a pe suffisante pour y réfiéchir. Le législaten pour ies mémes motifs, mais, avec é le raisonnement quelque chose de aa ex essif, a placé le mariage dans ane & biar.ce dégagée de toute contrainte. D oa ssgesse, ila admis les fiangailles@ leur a reconnu le caractére d/aucua | d’avcune attache. L’individa qui veet mirier doit-étre entiérement libre é& décider. I! ne doit puiser qu’en lui-s les motifs de l’acte a accomplir, ces m doivent étre « subjectifs » si je pais Ov la ¢ Proposition » faite aa Communal sue la contra:nte. La tare @ le veut imposer aux célibataires n'est 1 mins qu’une sorte d'’éperon post! avarcer la bate quinteuse. Le fait alan Je la diminution du nombre des mani a commencé ase produire ea France Vannée 18514 Il est étonnant que M. Leroy Beauiicu n’ait pas troavé ce oF dz lenrayer. Nous savons qa’il étods gucment la question et, dans |’Ea francais du 7 décembre 1901, ¢éait idée autrement ingéaieuse. , Nous ne savons sil prendca fu vw Conse Communal de voter la «! posi ion » de honorable coaseilier nous admirons kes nobles inten.ws: es: un fait indéaiabi'e, c’est qu'elle dom dans les cartons des Archives de ls sous l’Adminis ration de nowe 14 ct trés estimé Sténio Vincent. Noe lons croire cependant que le meme # est ré_ervé. . . En attendant soubaitons lai 02. soi mcil be A. ¢, Nouvelles Etrangé Derniéres Dépéech# Panis 27. Aujoard’hai, 00 4 © gue le Président Roosevelt avait