Deuxiéme Année, No 513 PORT-AU-PRINCE ( Haft: ) Samedi, 12 Décembre 1908 — ~ Le Hatin : f&bonnements: Ue Mos Dascre: ue | all. " - « « G. 2.00 PORT-AU-PRIN Tro Mow. . « 5.00 Clément Magloire, _ DEPARTEMENTS) Um Mois... « 2.20 — a Trois Mos. « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION _ EIPRANGER........1 Troms Mos. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Tia: wad eennnetet ee: = BIBLIOGRAPHIE “Lieuvre des poétes” PAR M. EDMOND LAFOREST Sous ce titre, vient de paralftre a ‘lmprimerie de l’Abeille une plaquette juga remarquable poéte jérémien. & Kdnon Laforest, et cette plaquet- lb ella mame est une conférence fai- wily aenviron trois mois, au Cer- de Cathaliyue de Jérémie. Krémie passe, avec raison, préten- dent les connaissenrs, pour étre I’ac- teel foyer d’élection de fla poésie haitienne, «ne sorte de boulevard popice au beau langage, et depuis qeiqae temps, il est devenu mal- ¥int de médire des poétes, en pré- nce deg Jérdimiens C’est de cette fcon que, selon le langage imagé de M. Laforest, cetteville « s'est réveillée dun pénible sommeil, a_ rallumé sa hmpe et, prenant conscience de ses wétes destiné-s, fouille de ses yeux tides les téndébres autour de nous. » Térémie, d’silleurs, a toujours été édestinée A ce podStique apostolat ; N ambiance dé‘icieuse a charmé tag Hippolyte au. moment méme ob latempete salnaviste assombris- hit Vatmosphére nationale, et je re- ve aves opportunité cs vers qui ‘ouveront certainement en M._ Lafo- rest a. @nses harwmonieux co-citadins te pathétiques échos. Dan' dp exil, sur vos i a » su charmants rivages, Heniete, jai god-é te bonheur.... ¥ le devoir. m’appelle 2 d’autres plages, 2° souyéairs resteront dans mon coeur. Sr te rocher, comme une sentinelle, taht fé nord, tu contiens le midi.... g-béros ont sucé ta mamelle! yrs eOx lauriers ont toojours reverdi. Bt, Grand’ Anse aimable souveraine ! 'es pieds gronde un lion ombrageux ; ei du nord l’impétueuse haleine ¢ amour caresse tes cheveux. Nt bords frais de ta verte riviére, @ Palmier, arbre de la Liberté, ce. gui concerne l’Admipnistration du Journal. 2 adrasser Creit une fleur au voyageur bien chére, Au doux pirtum: c’est l’hospitalité. A cette csaptivante vertu, Jérémie en joint une autre, fort appréciée dans la circonstance par M. Laforest : c'est, paralt-il,— mais je mets ma res- ponsabilité &4 couvert.— la tolérance. Toujours est-il que c’est a cette ver- tu que nous sommes redevables de pouvoir aujourd’hui examiner une conférence faite en plein Cercle Ca- tholigue par un.... protestant. Déci- dément, Jérémie est biea dévouée au dieu poétigue: elle oublie la foi pour le souffle. « LO@uvre des poétes », est il be- soin de le dire, est un cri de réhabi litation poussé en faveur de la poésie et de Ja littérature que. illusion d’optique née de la distance, — M. Edmond Laforest croit avoir été abat- tues par la campagne du Matin. Pauvre Matin, ignorerait-il, pour se faire persécuteur, que la persécution eng-ndre les resrudescences de fer- veur et d héroisme, surtout en matie- re de sacerdoce ?... Le conférencier, d’ailleurs, n’a pas caché, dés son début, que ces foudres nous étaient destinées « Rien, dit-il, n’est plus ambitieux pi plus vaste que mon titre, aussi n’en ail-je pas da p2- ternité. Je l’ai trouvé dans un de nos quotidiens, en téte d’un article qui n’était pas flatteur pour les Mu- ses et qui nous fit léger4ment frisson- ner. » Je n’ai pas l'ioteotion de faire dé- filer aux yeux du lecteur les argumen- tations d‘ordre sentimental pat les- quelles te distingeé podte conféres- cier a réponda, pour les prévenir, aux effets de notre campagne de presse. Au surplus, je n'y trouve rien de précisément gaisissable comme argument doctrinal. n revanch*, nous y trouvons cer- taines réticences aus précieuses que discrétes, comme. par exemple, celle ci : « On peut prétendre que la guerre n'est déclarée qu’aux mauvais rimenrs — qui « sonttrop », C est cer- tain! Nous ne demanderions pas mieux. .. » . Laforest ne se contente pas ‘ pactols de concessions aussi MiNnces ; QUOTIDIEN ee ee | N UMERO i 5 CENTIMES Les abonnements partent du 1% et du 15 de chaqae mo:s et sont payables d’avin-e, Lee manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus ar CD a Monsieur Arthur iSIDGRE, 45, Ruz Roux on Sunce- bai. assez souvent, il emprunte notre pro-| voila que, chemin faisant, nous nous pre lance. Ecoutez-le : « Eh bien, oui, décourageons jeunes en mail d’écrire et tous ces | grands écoliers en... rupturede «banc » qui écriraient poéte avec deux «te» cet poésie avec un ¢Z»... théte, qui se croise les bras et qui s’imagine forcer l’admiration en affi- chant des prétentions une pose hiératique. « Disons-leur hardiment que _ ces gens-la sont exécrés des rédactions d9 jourtiaux, quils véreuses et méchant: vers ; que public lettré les coxspue et qu’en ga. le; mes, Enseignocs- leur a travailler, pour vivre de la vie, matérielle, comme 4 travailler, pour, vivre de la vie intellectuelle. Faisons- | leur sentir le ridicule du pauvre €s-, littéraires et! encombrent de | leurs élucabrations abondantes, proses | le; i 4 ‘sommes rapproch’s, ef nous som- parvenus a |a fin de cette causerie bibliographique, si prés lon de autre qie, sins effort, je puis prendre entre mes mains les siennes et les secouer vigoureusement, en signe d'approbation. . LUX PATIS DITRRS PENSEILGIN «MENT: METRBEOROLOATO:7 Bg Cy SMe EW Eater rte-es Du néral ils sont la risée de tous, qu'on; cemINAIRE COLLEGE S--MARTIAL les regarde comme des gdégdnérés et des eunuques dont on se mogque. Dans les lycées et col'éges, Vers ; ajoutnons en de la vetsification, et n’y meattons au-. cune coquetterie, o1 méme suppri-! mons-la ; je le veux bien, jo le réc'a-_ m3.j° le pratiquerais rigoureusemente., | Eatin, aubaine inespérée, nous trou. | vons dans la péroraison dui confé- reacier les déclarations suivan'es, qui sont familiéres aux lecteurs du’ Matin. « Si Pon nous demandatt nolre seu-_ timent au sujet de lac‘tuele propsa-. gande ang'o-saxonne, nous Os8erivuS déclarer que nous souscrivons pleine-* inent a la p!upart des données de !a_ réforme sociale, que lon nous indi | que et que l’on définit, aprés d'autres, nous confesserions que, pour nous, le lsbeur deloavrieret du paysao lest honorable a::itant que ta mission de Vinstituteur, laprofession de médecin ou d’avocat;.. nous r'connsl'tions que |’Angleterre et les Etats-Unis ont une santé économique m rveilleuse et des méthodes rationneiies d’dduca- tlon, qui fontleur grandcur et quil. est urgent de préconiser et d'appliquer en Haiti, sans perdre de vue les légi- times affinités de notre tempéra- ment... » lime paraissait, en prenant la plume, étre tres lofn de M mond Laforest ; | SOYOUS | impitoyables aux povdaurs da patits, secoide étude! Venpreni rr DicEemMpre 3aromeétre a midi 762.9 =/™ Température) ™ 2" 2t, 6 *marimum 31,1 Moyenne diurne de la température 25,6 Ciel nvuageux toute la journé Dans la soirée, le baromeétre s'est mis assez fortement 4 la baisse, et s’y est maintenu fendant la nuit. J. SCHERER Brochure Scientifiq ie Nous avons regu de Sain'-Mare un opus- cule €4 a la plume du Dr Frangois Da- fencour, intitalé : Questions d'Hématologies A propos des microcytes du suny. - os e« Habicué, dit le Dr Dalencour, aux éta- des hématologiques que je fais: d’ude: maa- niére constante et spdciale, je crois aveir le droit de dire un mot pour. essayor de faire luire la vérité dans une question em: brouillée,d dessein, tantil cs: vcai que. nous sommes plongés dans le chaos des téné- bies malariennes. » Co Compliments et remerciments au Dr F. Daiencour. Naissance Mme Grorges O'Callaghan, née Gonsee a heureusement mis au monde, 4 S1-Mare, mardi dernier 8 Décembre, un gargon qai a regu le prénom de Pigrre. . Compliments aux é¢poux et mille sou- haits aa bébé. : rrr, ee GRR Te Monnaie de nickel L' Alta: de jeudi dernier nous a appor- t€ 220.000 yuurdes en piéces de cinguante centimes. I y aura encore d'autres expé- ditions qui formeront un total de Deux miltons, chiffre voté en Aodt der- nier par le Corps Leyislatif. Arrivage et Départ Par ie « Prins Frédcrick Hendrick » en- tré h'er sont arrivés venant de : Nsw-Yo:k: C. Oltich. St Marc: Ed. Régnicr, J Baptiste. Em. Charles, A. Dalencour, D. et E. Boyer, P. Evcilla d, A. Supplice, L. Vérité, A Durand, M. Désinor, Dupiton, L. Méus. Béliard Ge rges O Callaghan, Guignard, ¥ LD’ Altai a la'ssé jeudi avec les passa- gets suivants pour : ‘Petit-Goave .H. Coustard. Mirayoane : |. Gousse, Soeur Eugénie. Jérémie > Th Sansiricg. A. Sinsiricq, J. B Merlet, Gal M. Chassag ie, F. Lara- que. ‘New-York : M. Cooney. Chronique des Tribunaux TRIBUNAL DE PAIX Section Norp Le sieur Joseph Basset a pour miaitresse la mére de Stanislas Dutton. Celui-ci ré- clame la restitution d’une vache vendue sans droit par son beau-pére. MesFélix Va- lin pout le demaindeur et Joseph Basset sont entendus. Le premier corctut au dé- guerpissemznt d'une miison occupée par Basset et 4 la resti:ution de la vache Le Tribunal condamne Basset 4 déguer- pir dans un délai d’un mois et sur le se cond chef ordonne la comparution person- nelle des parties. L’audienee est renvoyée a huitaine. Decés Les époux Nicolas ont eu 'a douleur de perdrece matin leurenfant Anne Louise Aagée de 2 ans. — Ses funérailles auront hiew demain matin. Le convoi partira de ls maison mortuaire, angle des rues de l Abreuvoir et des Miracles pour se rendre a la Cathédrale. Nos condoléances aux époux Bdonard Nicolas. —Les amis sont pri¢s de considérer le pré- sent avis comme ume invitation. Tribune du « MATIN » LETTRE OUVERTE Au Cuer pu Potvorir Extcurtir Président, En attendant l’heure solennelle ou Nation par l’organe de ses mandataires viendra confirmer le titre glorieux que vous ont si ¢logieusement décerné vos cOncitoyens dans un sublime élan de pa- triotisme, j'ai l‘honneur de Vous adresser, a cette occasion mes compliments les plus sincéres et mes félicitations les plas cha- leureuses. «Dieu, ma religion et ma Patrie !» Cette belle devise qui révéle tout on beau programme politique permet a tous les haitiens d’avoir confiance en Vous et de croire enfin a l"évolution de notre Pa- trie. Aussi, Soldat enti¢rement dévoué a votre Goucernement, je forme des vosux pour la conservation de Votre auguste personne afin que la paix et le bonheur soient entin possibles dans tous les foyers. Dans cette pensée, Président, Je me souscris votre fidéle lieutenant, Just SERAPHIN Commandant la Place et la Commune de ane la de Jacmel, nous annonce la prochaine ap- partition & Port-au Prince d’on nouveau journal dont il aura s‘intitulera : Le Comstitutionnel. teau fic ses dtudcs au Pctit Séminaire Col-_ lége St Martial ct entra, 4 sa_ sortie des classes, dans le Commerce, a l’dpe de 17 ans. A 22 ans, ileut la procuration de la maison Miot Scott & Ce les affaires avec une habileté et une gran- de probiié. Devenu chet de maison, il se Signale comme un commergant tlon large et attire sur lun l’attention de ses Pairs par ses combinaisons hardies dont le succés éronne parfois. noming le doyen, il ses excellentes qualités d’administrateur et televa les prestige de cette institution par la correction qu’tl met dans l’accomplisse- ment de ses devoirs dans les décisions qu'il a a prendre. commerce et les plaisirs du monde qu'il a passé les premiéres années de son existen- ce. Toujours gai, aux femmes qu'il allait bien souvent, con- fier toutes ses pensées, dans ccs sa'ons ou Von s’oubliait au milieu des rires et dans enivrement d une entrainante valse : com- me wait natarcllement choses au sérieux, s’affirmer dans la matu- rité de ss concep ions et étaler sés aspira-_ tos aux affaires. affaires apporteront certainement leur dé- ‘vouement a l'ceuvre de reconstitution quae nous entreprenons avec la fermeté et l'en- tire résolution d’aboutir 4 quelque chose de bon. Combien heureux serons-nous, lorsque | nous verrons notre cri d’appel entendu et Ics hommes de boane foi venir mettre au service du pouvoir actuel leur science, leur énergie. oy Il y aura toujours place pour tous indivi- dus 4 idées nobles, pour tous ceux qui vou- Nouveau Journal M* Charles Dubé, directeur de la douane la direction et qui Meilleurs voeux de succés. = | i LES BIOGRAPHIES | ’ ’ f ’ 'd d t f ch » i LUDERS CHAPOTEAU —aSniau Gouvernement de ce jour qui —_-— n’est d’aucun clan, qui appartient 4 tous. L’esprit libéral, dans son sens le plus large, le plus absolu du mot, restera com- me une qualité essentielle, l’évidente ver- tu du Général SIMON Personne ne vou" dra en douter, nous en sommes sars, les preuves sont visibles, écrasantes et mar- quent assez la magoanimi'é de I‘homme qui respecte la liberté de tous et offre la plus grande protection 4 ses concitoyens. Eugéne Spuller préd siit qu’un esprit now- veaw sauverait la France,nous souhaitons, ‘nous, que celui quise dessine en ce mo- ment fasse le salut d’ Wait. CaMILLe NERE NUMA. Né le 24 mai 1869, Mr Luders Chapo- | dont il dirigea a concep- commerce, ou il est montra a nouveau Au tribunal de Se Tene Camere Mr Chapoteau n’a pas une vie publique, DE LA ou du moins, pourrions-nous dire, une . vie politique documentée. C’est entre le’ Maison Haag Freres | Hivre, le 10° Novembre 19083 _ Care. - Spéculativement parlant, cot article a eu certainement une tenue un peu meilleure, et nous aurions peat-étre pu rapporter aujourd’hui une certaine amélioration des prix, si la brusque et dangereuse tension des relations politiques franco-allemindes n’avait pas de nouveac refroidi les esprirs, qui, peu a peu, reve- naient 4 laconfiince, 4 mesure que- les : prubabilités du nouvel emprunt prenaient forme. On n’aurait méme pas fait halite devant la statistique mensuellz, qui nous confirme les énormes recetres du Brésil, en nous annongant une augmentation du « Visible Supply » de 1.117 000 sacs, et, conséquemment, un s'cck mondial de aimable, avenant, c'est il de- jovr les éternzl ici bas, prendre un rien n’est Il a, sans doute, plus dune fois, raved d’occuper le département des finances, une fze lui avait peut-étre prédit que son om- bre traverserait. un jour les couloirs de cet édifice, objet de tant de convoitises. C’est encore, nous le pensons, au milieu de ce beau réve de Mr Chapoteau, que Son Ex- | 16.271.000 sacs. cellence le Chef du pouvoir Exécutif est, L’incertitude quant a la question d’O- allé le réveiller pour lui conticr le minis-' rient et a celle des déserteurs de Casablan- tére des Finances et du Commerce. ca a tout gité, et bien que nous coions Il connait les difficultés de la tache et le terme: les besoins de la Nuion. Comme onluifera| Mars fr. 38, Mai 37 50,Juiilce fr. 37.56, de la bonne politique, il aura, souhai-| Septembre fr. 37 57. la tendance de l’ar- tons-le, les moyens de nous faire de la ticle est peu s Lstrisante. bonne finance. Nous ne croyons pas qu’un s¢rieux con- C. N.N. flit puisse résulter du grabuge actuel, mais nous craignons que l’inquié ante po'iti- que européenne ne dure plus long.emps que l’effec de l’emprunt brésilien. Nous n’aurons rien de la bonne influen- ce que l’emprunt des fr. 15.000.000 au- rait exercée en d'autres circonstances. Pour le commerce des cafés disponibles, nous aurions cependant bien besoin d’une bonne hausse. Les énormes quantités de café achetées 4 Santos avant la gréve vont se présenter maintenant, et les arrivages auront lieu sur tous les marchés 4 partir de la semaine prochaine. Or, pour les c¢a- ser, ilfaut des acheteurs. Nous ne pou- vons pas, avec les seuls moyens des mar- chés d’importation, tenir ces arrivages, le ressort desimarchés a terme faisant dé- faut. En conséquence, il faut que ce soient les acheteurs de seconde et troisiéme main qui s’en chargent, et malheureusement ces acheteurs manquent. C’est avec appréhension que l'on con- sidére les prochains arrivages des cafés Santos, comme aussi, du reste, ceux des ( @ swivre ) - oS - POLITIQUE — Enfin, nous voila enti¢rement engagés dans une voie nouvelle qui réclame le concou:s, l’appui de tout le monde. Les aroles d’entente, d’union tombées des évres de M. Délinois, président de la Chambre du Commerce ont une impor- tance capitale et marqnent clairement |’é- closion d’un esprit nowveau avantageux pour 'a République. Nous pensons bicn sircérement qu'il n’y aura pas d’abstention dans le travail énor- me a faire pour reconstituer le pays, pour donner de la vitalité 4 | Ame nationale restée trop longtemps anémiée par la fau- te de mauvais gérants. Les bonnes volontés, ceux que le dé- godt avaient rendus indifférents et qu’une opposition systématique avait écartés des NS LS LN, 8 autres provenances, et c'est en “vain jugs qu’ présent que les importateurs cher- chent le moyen d'atténuer le coup, foreé- ment désastreux, dont ils sont menacés. AFFAIRES HAITI NOUVELLE RKCOLTE 4 Ly. vrer.— Sion a si peu parlé de ces affai- res cette année, l’explication en est conte- nue dans ce qui précéde. On croit que les prix demandés sont trop chers et dépas- sent les cours auxquels iP faudra vendre les cafés plus tard, lorsque les arriy seront plus copieux. Pour le moment, on se contente d’acheter les quelques lots en débarquement aux prix que l’intériengr veat bien accorder, mais on refuse d’aller plus loin. Un exemple frappant de ce que nous avancons tient dans le fait que Yon paye la qualité des cafés contrat No 2, en disponible, fr. 52/51 ni tandis qu'on a pu acheter le contrat No 2 Janvier/Juin 4 tr. 49. Aujourd’hui la valeur en est 4 fr. 49 112. It nous est impossible, dans ces condi- tions, d’indiquer les prix actuels des diffé- rentes provenances de Haiti ; disons que l'on a fait des Port-au-Prince triés de fr. 50 112 a fr.'55 et a fr. 55 pour l’ancienne récolte. On a vendu du Jacmel trié nou veau 4 fr. 51 rj2 et jusqua fr. 53 12, des Miragoane a fr. 54, des Petit-Godve machinés épierrés a fr. 51, des Jérémie machinés épierrés a fr. q1-41 112 et des Cayes a fr, 42 142. Port-au Prince gragé trié main fr. 66168; Petit-Goave fr. 65 ; Gragé mal trié fr. 60. Parchemin fr. 52453. Caracoli tr. 60158. Triages fr. 26132. Cotuon.— Nous ne pouvons rien dire de bon de cet article. Oo avait obtenu quel- ques journées de hausse, en escomptant la cessation de la gréve en Angleterre et I’é& lection du Président Taft ; mais, mainte- mant que ces deux événements se sont produits, ona la tendance contraire a celle u’on attendait. La spéculation est gavée e contrats 4 la hausse, et fait, par cela méine, obstacle au développement favo- rab:e des prix. Le temps a été tout-a fait propice a la récolte améiicaine en cours, de sorte qu'on commence 4 relever les estimations de pro- duction. Le Census paru hier donne com- me coton égrené : 8.199.000 balles contre 6.128.562 en 1907 et 6 906.395 en 1906. Nos cotes se comparent comme suit : Mars fr. 58 114, Mai fr. 57 718, Juillet 57 314, Septembre fr. 571]-4 Pour le coton Haiti, la demande est fort restreinte. On a cependant traité un petit lot Gonaives a fr. 55 et un lot de Jacmel 4 fr.57 Ce dernicr était déja de la qualité fa de récolte. CampECHE.— Le calme continue, et ¢ ne serait qu’avec des concessions qu'on af- riverait 4 faire quelques transactions. Cotes nominales, sans changement. Seules ventes : 100 tx Port-de-Paix ex Assyria, bois de choix, de 22 kil. en rate, a tr. 5,25, et 500tx Aquin Anglade ex- Bretagne, embarquement Décembre/Jaa- vier, & fr, ' ens us 300 P ia. fr. Cacao.— Marché un peu en général, 4 l’exception des i mande assez réguliére, plas particaliere- ment pour Haiti et République Domiaicar e Ventes de la\quinzaine : environ 300 sacs Jérémie, partie débarquement, magasin, de fr. 53 4 54 choix, fr. 55 pow extra choix ; environ 2.500 sacs, moitié débarquement, moitié magasin, depuis §7;50 au plus bas jusqu’a tr. 62 pour tres elle marchandise. Marché soutenu poor belle marchandise. Rien de particalier des aut.es provenss- ces, avec peu d'affaires. I Cus. — Tendance soutenue. Importations : 332 Haiti secs et salés secs, 124 Jérémie secs et avec apprét, 42 Port-au-Prince secs. Débouchés : 178 Haiti secs et salés secs, 38 Jérémie secs et avec apprér, 80 Port- Paix secs et Salés secs. Stock : 160 Cayes secs, 332 Haiti secs asalés secs, 122 Port-au-Prince secs, 167 Sgint-Domingue secs et sal¢s secs. Mig. — Fr. 59155- Cire. — Fr. 1.60. Grains DB COTON. — Fr. 15[16. Nouvelles Ltrangeres Derniéres Dépéches SaNTANDER 9. - Pendant son voya- ge, le président Castro a eu de nom- breux et longs entretiens avec M. Merlou, le ministre de France au Pé- rou, qui se trouvait parmi les passa- gers du «Guadeloupe. Il a expliqué ses intentions a ce diplomate et lui a moniré un certain nombre de docu- ments qui, A son avis, auront pour effetde modifier complétement |’at- titude du Gouvernement Frang:is & son égard. ll lui a, en outre, affirmé qo'il était prét & faire d’importantes concessions afin de rétablir des re-| lations amicales entre le Vénézuéla aia krance. Mr Merlou a répondu udictateur gue le Gouvernemant francais serait heureux de reconnai- tre ses disposilions conciliantes ct quil pourrait lui garanlir qu’aucun incident disagréable ne se produirait ison arrivée & Bordeaux Daas uue dépéche envoyée du Sac- tender, vernement au courant de la situa- tion. La Hayg 9.—Le Gouvernement Huil- | landais semble ne rien avoir décidé de définitif quant a ce qi’il doit faire iléyard du Vénézuéla. On dit ce- pendant que la surveillance des cdtes vénézuéliennes commencée vendredi par3 navires de guerre, pourrait xe transformer en queique chose de plus actif dans le cas ob un navire de erre vénézaélien tenterait de pren- rela mer.— Il est fort probable que ti un de ces navires est rencontré au large, il sera saisi et remorqué dans ao port hollandais. CONSTANTINOPLE 9. — Le baron Marshall von B-eberstein, |’ambassa- deur d'Allemagne, ainformé aujour- Chui le peand = vizir Kiamil Pacha, que le marquis Pellavicini, l’ambas- sadeur d’Autrichs, quitterait proba- blement Constan.inople vers la de fia la semaine.— Q soique l’ambassadeur dAllemagne n’ait fait aucune allusion 4a boycottage anti-autrichien, le grand Wair a abordé cette question et a Uclaré qu’il lui était impossib'e d’a- en opposition avec la volonté d’up ele libre. Le comité du boycott a couler aujourd’hui des embarca- dont les propriétaires grecs Waient débarqué les passagers d’uo Mvire autrichien. Rome 9.— Le «Giornale d’ltalia » (que les gendarmes autrichiens ont é une école italienne du Trentin, prés_ de la frontiére. Panis 9.— L’autorisation de pour- Sivre Mr Légitimus, accusé de frau- Glectorales, a été demandée au- @hui &laChambre des Députés. le Pariement prive Mr Légitimus de Munité dont jouissent les députés Mr Merion a mis eon Gou- | francais, la condamnation prononcée aujourd’hui contre lui a Pointe a Ii- te deviendra immédiatement « !fec- Pakis 10. - Rente : 97.15. Havre 10.— (:1f6 Haiti, Cap : 45 Borpgaux 10. Le paquebot «Gua- deloupe » venant des Antilles, est ar- rivé. Parts 10.— Ce matin, le Conseil des ministres s’est réuni a l’Elyséesous la présidence de Mr Falliéres, s’est oc- cupé de lasituation créée par Mc Mes- sager, Co-directeur de l’Opéra. Ministre de Pinstruction publi- ue fit exposé complet de la ques- tion de la démission de Mr Messager, qui n’a pas été acceptée. Le Conseil s'occupa ensuite des dé- bats al’ordre du jour des Chambres. La Chambre des députés commence la discussion du rapport de Mr Sibille sur l’élection de Mr Leroy Beaulieu a Montpallier. Au début de la séance, Mr Brisson prononca 'éloge funébre de M. Del- ert. Au Sénat. Mr Reglhmanset parle sur la question des retraites ouvri- éres. Au débrit de la séance, Mr Goiin dépose une demande d’interpellation au tninistére des Colonies sur les fuits qui troublérent les derniéres élec- tions dans VInde. VIENNE 10.— D’aprés certaines dé- pe hes regaes ici de Constantinople, la Porte aurait été inform4e par son représentant 2B riin que le Chance- lier von Bulow avait prié le baron von Areuthal, ministre des affaires étrangér.s d’Autriche, de s’entendre jle plus tot possible avec la Tu quie austjet de annexion de la Bosnie et ; de 'Herz“govine. Bo: peatx 18. Dés Varrivée de la Guadeloupe a Pauillac, un représen- tant du in nistere dus affaires étran- 'geres, moutaadbord eteut un ertie- lien avec le Président Castro ; apres quoi, celsi ci et ‘es membres de sa suite déebarquérent pour se rendre en train A Bordeaux. aa ee ee ee Démosthéne RoMULUS Distilatear-liquoriste, industriel Dipléme et médaille d’argent a 1l'Exposition Universelle de Saint-Louis, ( Etats-Unis @’ Amérique 1904 ) Annonce asesclients tanta Port-au- Prince que dans les autres _locali- tés, qu'il atransféré sa maison de commerce sise ci devant a l’Avenne St-Martin, Portail St-Joseph 4 la Rue Républicaine, ou Grand'Rue, halle No 38, non loin dela Gare du Nord. Ne manger plus de paid! 3’i] n’est faitavec la ‘‘Pillsbury’s Best.” La meilleure farine du monde Celle qui donne le meilleur pain Qui produit le plus de pain Le pain le plus blanc Le pain le plus léger. 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