rrr, ee GRR Te Monnaie de nickel L' Alta: de jeudi dernier nous a appor- t€ 220.000 yuurdes en piéces de cinguante centimes. I y aura encore d'autres expé- ditions qui formeront un total de Deux miltons, chiffre voté en Aodt der- nier par le Corps Leyislatif. Arrivage et Départ Par ie « Prins Frédcrick Hendrick » en- tré h'er sont arrivés venant de : Nsw-Yo:k: C. Oltich. St Marc: Ed. Régnicr, J Baptiste. Em. Charles, A. Dalencour, D. et E. Boyer, P. Evcilla d, A. Supplice, L. Vérité, A Durand, M. Désinor, Dupiton, L. Méus. Béliard Ge rges O Callaghan, Guignard, ¥ LD’ Altai a la'ssé jeudi avec les passa- gets suivants pour : ‘Petit-Goave .H. Coustard. Mirayoane : |. Gousse, Soeur Eugénie. Jérémie > Th Sansiricg. A. Sinsiricq, J. B Merlet, Gal M. Chassag ie, F. Lara- que. ‘New-York : M. Cooney. Chronique des Tribunaux TRIBUNAL DE PAIX Section Norp Le sieur Joseph Basset a pour miaitresse la mére de Stanislas Dutton. Celui-ci ré- clame la restitution d’une vache vendue sans droit par son beau-pére. MesFélix Va- lin pout le demaindeur et Joseph Basset sont entendus. Le premier corctut au dé- guerpissemznt d'une miison occupée par Basset et 4 la resti:ution de la vache Le Tribunal condamne Basset 4 déguer- pir dans un délai d’un mois et sur le se cond chef ordonne la comparution person- nelle des parties. L’audienee est renvoyée a huitaine. Decés Les époux Nicolas ont eu 'a douleur de perdrece matin leurenfant Anne Louise Aagée de 2 ans. — Ses funérailles auront hiew demain matin. Le convoi partira de ls maison mortuaire, angle des rues de l Abreuvoir et des Miracles pour se rendre a la Cathédrale. Nos condoléances aux époux Bdonard Nicolas. —Les amis sont pri¢s de considérer le pré- sent avis comme ume invitation. Tribune du « MATIN » LETTRE OUVERTE Au Cuer pu Potvorir Extcurtir Président, En attendant l’heure solennelle ou Nation par l’organe de ses mandataires viendra confirmer le titre glorieux que vous ont si ¢logieusement décerné vos cOncitoyens dans un sublime élan de pa- triotisme, j'ai l‘honneur de Vous adresser, a cette occasion mes compliments les plus sincéres et mes félicitations les plas cha- leureuses. «Dieu, ma religion et ma Patrie !» Cette belle devise qui révéle tout on beau programme politique permet a tous les haitiens d’avoir confiance en Vous et de croire enfin a l"évolution de notre Pa- trie. Aussi, Soldat enti¢rement dévoué a votre Goucernement, je forme des vosux pour la conservation de Votre auguste personne afin que la paix et le bonheur soient entin possibles dans tous les foyers. Dans cette pensée, Président, Je me souscris votre fidéle lieutenant, Just SERAPHIN Commandant la Place et la Commune de ane la de Jacmel, nous annonce la prochaine ap- partition & Port-au Prince d’on nouveau journal dont il aura s‘intitulera : Le Comstitutionnel. teau fic ses dtudcs au Pctit Séminaire Col-_ lége St Martial ct entra, 4 sa_ sortie des classes, dans le Commerce, a l’dpe de 17 ans. A 22 ans, ileut la procuration de la maison Miot Scott & Ce les affaires avec une habileté et une gran- de probiié. Devenu chet de maison, il se Signale comme un commergant tlon large et attire sur lun l’attention de ses Pairs par ses combinaisons hardies dont le succés éronne parfois. noming le doyen, il ses excellentes qualités d’administrateur et televa les prestige de cette institution par la correction qu’tl met dans l’accomplisse- ment de ses devoirs dans les décisions qu'il a a prendre. commerce et les plaisirs du monde qu'il a passé les premiéres années de son existen- ce. Toujours gai, aux femmes qu'il allait bien souvent, con- fier toutes ses pensées, dans ccs sa'ons ou Von s’oubliait au milieu des rires et dans enivrement d une entrainante valse : com- me wait natarcllement choses au sérieux, s’affirmer dans la matu- rité de ss concep ions et étaler sés aspira-_ tos aux affaires. affaires apporteront certainement leur dé- ‘vouement a l'ceuvre de reconstitution quae nous entreprenons avec la fermeté et l'en- tire résolution d’aboutir 4 quelque chose de bon. Combien heureux serons-nous, lorsque | nous verrons notre cri d’appel entendu et Ics hommes de boane foi venir mettre au service du pouvoir actuel leur science, leur énergie. oy Il y aura toujours place pour tous indivi- dus 4 idées nobles, pour tous ceux qui vou- Nouveau Journal M* Charles Dubé, directeur de la douane la direction et qui Meilleurs voeux de succés. = | i LES BIOGRAPHIES | ’ ’ f ’ 'd d t f ch » i LUDERS CHAPOTEAU —aSniau Gouvernement de ce jour qui —_-— n’est d’aucun clan, qui appartient 4 tous. L’esprit libéral, dans son sens le plus large, le plus absolu du mot, restera com- me une qualité essentielle, l’évidente ver- tu du Général SIMON Personne ne vou" dra en douter, nous en sommes sars, les preuves sont visibles, écrasantes et mar- quent assez la magoanimi'é de I‘homme qui respecte la liberté de tous et offre la plus grande protection 4 ses concitoyens. Eugéne Spuller préd siit qu’un esprit now- veaw sauverait la France,nous souhaitons, ‘nous, que celui quise dessine en ce mo- ment fasse le salut d’ Wait. CaMILLe NERE NUMA. Né le 24 mai 1869, Mr Luders Chapo- | dont il dirigea a concep- commerce, ou il est montra a nouveau Au tribunal de Se Tene Camere Mr Chapoteau n’a pas une vie publique, DE LA ou du moins, pourrions-nous dire, une . vie politique documentée. C’est entre le’ Maison Haag Freres | Hivre, le 10° Novembre 19083 _ Care. - Spéculativement parlant, cot article a eu certainement une tenue un peu meilleure, et nous aurions peat-étre pu rapporter aujourd’hui une certaine amélioration des prix, si la brusque et dangereuse tension des relations politiques franco-allemindes n’avait pas de nouveac refroidi les esprirs, qui, peu a peu, reve- naient 4 laconfiince, 4 mesure que- les : prubabilités du nouvel emprunt prenaient forme. On n’aurait méme pas fait halite devant la statistique mensuellz, qui nous confirme les énormes recetres du Brésil, en nous annongant une augmentation du « Visible Supply » de 1.117 000 sacs, et, conséquemment, un s'cck mondial de aimable, avenant, c'est il de- jovr les éternzl ici bas, prendre un rien n’est Il a, sans doute, plus dune fois, raved d’occuper le département des finances, une fze lui avait peut-étre prédit que son om- bre traverserait. un jour les couloirs de cet édifice, objet de tant de convoitises. C’est encore, nous le pensons, au milieu de ce beau réve de Mr Chapoteau, que Son Ex- | 16.271.000 sacs. cellence le Chef du pouvoir Exécutif est, L’incertitude quant a la question d’O- allé le réveiller pour lui conticr le minis-' rient et a celle des déserteurs de Casablan- tére des Finances et du Commerce. ca a tout gité, et bien que nous coions Il connait les difficultés de la tache et le terme: les besoins de la Nuion. Comme onluifera| Mars fr. 38, Mai 37 50,Juiilce fr. 37.56, de la bonne politique, il aura, souhai-| Septembre fr. 37 57. la tendance de l’ar- tons-le, les moyens de nous faire de la ticle est peu s Lstrisante. bonne finance. Nous ne croyons pas qu’un s¢rieux con- C. N.N. flit puisse résulter du grabuge actuel, mais nous craignons que l’inquié ante po'iti- que européenne ne dure plus long.emps que l’effec de l’emprunt brésilien. Nous n’aurons rien de la bonne influen- ce que l’emprunt des fr. 15.000.000 au- rait exercée en d'autres circonstances. Pour le commerce des cafés disponibles, nous aurions cependant bien besoin d’une bonne hausse. Les énormes quantités de café achetées 4 Santos avant la gréve vont se présenter maintenant, et les arrivages auront lieu sur tous les marchés 4 partir de la semaine prochaine. Or, pour les c¢a- ser, ilfaut des acheteurs. Nous ne pou- vons pas, avec les seuls moyens des mar- chés d’importation, tenir ces arrivages, le ressort desimarchés a terme faisant dé- faut. En conséquence, il faut que ce soient les acheteurs de seconde et troisiéme main qui s’en chargent, et malheureusement ces acheteurs manquent. C’est avec appréhension que l'on con- sidére les prochains arrivages des cafés Santos, comme aussi, du reste, ceux des ( @ swivre ) - oS - POLITIQUE — Enfin, nous voila enti¢rement engagés dans une voie nouvelle qui réclame le concou:s, l’appui de tout le monde. Les aroles d’entente, d’union tombées des évres de M. Délinois, président de la Chambre du Commerce ont une impor- tance capitale et marqnent clairement |’é- closion d’un esprit nowveau avantageux pour 'a République. Nous pensons bicn sircérement qu'il n’y aura pas d’abstention dans le travail énor- me a faire pour reconstituer le pays, pour donner de la vitalité 4 | Ame nationale restée trop longtemps anémiée par la fau- te de mauvais gérants. Les bonnes volontés, ceux que le dé- godt avaient rendus indifférents et qu’une opposition systématique avait écartés des NS LS LN, 8 autres provenances, et c'est en “vain jugs qu’ présent que les importateurs cher- chent le moyen d'atténuer le coup, foreé- ment désastreux, dont ils sont menacés. AFFAIRES HAITI NOUVELLE RKCOLTE 4 Ly. vrer.— Sion a si peu parlé de ces affai- res cette année, l’explication en est conte- nue dans ce qui précéde. On croit que les prix demandés sont trop chers et dépas- sent les cours auxquels iP faudra vendre les cafés plus tard, lorsque les arriy seront plus copieux. Pour le moment, on se contente d’acheter les quelques lots en débarquement aux prix que l’intériengr veat bien accorder, mais on refuse d’aller plus loin. Un exemple frappant de ce que nous avancons tient dans le fait que Yon paye la qualité des cafés contrat No 2, en disponible, fr. 52/51 ni tandis qu'on a pu acheter le contrat No 2 Janvier/Juin 4 tr. 49. Aujourd’hui la valeur en est 4 fr. 49 112. It nous est impossible, dans ces condi- tions, d’indiquer les prix actuels des diffé- rentes provenances de Haiti ; disons que l'on a fait des Port-au-Prince triés de fr. 50 112 a fr.'55 et a fr. 55 pour l’ancienne récolte. On a vendu du Jacmel trié nou veau 4 fr. 51 rj2 et jusqua fr. 53 12, des Miragoane a fr. 54, des Petit-Godve machinés épierrés a fr. 51, des Jérémie machinés épierrés a fr. q1-41 112 et des Cayes a fr, 42 142. Port-au Prince gragé trié main fr. 66168; Petit-Goave fr. 65 ; Gragé mal trié fr. 60. Parchemin fr. 52453. Caracoli tr. 60158. Triages fr. 26132. Cotuon.— Nous ne pouvons rien dire de bon de cet article. Oo avait obtenu quel- ques journées de hausse, en escomptant la cessation de la gréve en Angleterre et I’é& lection du Président Taft ; mais, mainte- mant que ces deux événements se sont produits, ona la tendance contraire a celle u’on attendait. La spéculation est gavée e contrats 4 la hausse, et fait, par cela méine, obstacle au développement favo- rab:e des prix. Le temps a été tout-a fait propice a la récolte améiicaine en cours, de sorte qu'on commence 4 relever les estimations de pro- duction. Le Census paru hier donne com- me coton égrené : 8.199.000 balles contre 6.128.562 en 1907 et 6 906.395 en 1906. Nos cotes se comparent comme suit : Mars fr. 58 114, Mai fr. 57 718, Juillet 57 314, Septembre fr. 571]-4 Pour le coton Haiti, la demande est fort restreinte. On a cependant traité un petit lot Gonaives a fr. 55 et un lot de Jacmel 4 fr.57 Ce dernicr était déja de la qualité fa de récolte. CampECHE.— Le calme continue, et ¢ ne serait qu’avec des concessions qu'on af- riverait 4 faire quelques transactions. Cotes nominales, sans changement. Seules ventes : 100 tx Port-de-Paix ex Assyria, bois de choix, de 22 kil. en rate, a tr. 5,25, et 500tx Aquin Anglade ex- Bretagne, embarquement Décembre/Jaa- vier, & fr, ' ens us 300 P ia. fr. Cacao.— Marché un peu en général, 4 l’exception des i mande assez réguliére, plas particaliere- ment pour Haiti et République Domiaicar e Ventes de la\quinzaine : environ 300 sacs Jérémie, partie débarquement, magasin, de fr. 53 4 54 choix, fr. 55 pow extra choix ; environ 2.500 sacs, moitié débarquement, moitié magasin, depuis §7;50 au plus bas jusqu’a tr. 62 pour tres elle marchandise. Marché soutenu poor belle marchandise. Rien de particalier des aut.es provenss- ces, avec peu d'affaires.