apporter tout son concours av Gouverne-|mon, ce vrai patriote qui veut le bonhege lite fera bonne besogne 14 ow i! est. C'est ane parentic c.rtaine pour ly sdcuriié des fainsidies et la uberté des cheyens. Cress, en ouue, an hibsle administra- teur qui s:ura bien meaner les affaires de la République. CNN. LE COMMERCE Palais National — ~o C’est dans !a grande salle du Cons-il des Secrétaires d’Etat que le Chef du Pou- voir Exécutif a regu hicr, & quatre heures de l'apres-midi, 'e Com.nerce de Pert au- Prince. L’empressement que lon a mis ré- pondre 4 invitation du Ministre des Fi- nances est la preuve évidinte que la con- fiance est revenue et gue chacan éprouve (a suture ) Qe Eye Nees Dlawke WER Ts ra (708 SrELeTy ae, ment qui vient de s‘établir. C’est une ere nouvelle qui s’ouvre pour lui, aprés qu'il ait eu A traverser bien des crises qui lui furent désastreuses et dans lesquelles ilavas’engloutir ja plas grande partie de son épargne Il vient par mon organe vous demander votre appui, votre putssant secours afin que tous Ics commergants de la Républigue puiss:nt reprendre en plei- ne sécurité, leurs atfuires, voir revivre pour cux les époques prospéres si longtemp» disparues. Avec de bonnes finances, ane bonne administratio: honnére, tout se re- lévera. La volonté ne nous manque pas, Monsieur le Président, nous comptons sur de ses concitoyens. Tyut marchera bien et il n’y aura rien a craindre, car le Géné- tatissime des armées du Sud, a & ses cdtés des hommes compétents, pleins d’énerg; et d’expérience, les Pauléus Sannon les Philippe Argant, etc. , Le général Simon sait que sa cause est belle et noble. Aussi il importe que nous resiions calme et uni, Car ce pays-ci, ne l’oublions pas, a besoin, comme ‘Egypte d’nn Joseph pour Ic sauver, c’est a-dire un homme sage, laborieux, économe, animé de bons sentiments, capable de tout régler afin de nous épargner de mauvais jours, Je ne terminerai pas sans rappeler & mes METEORVLOGIQUE: Cyhegerv BRtcoixre DE SEMINATFE COLLEGES -MASTIAL | Jeupi ro DECEMBRE Bareuscrre a mid! 763, 2™/* Température ™1imn 19, t ‘Mazimem 29,9 Moyenne diurne ce !a tempirature 24,0 Ciel wes clair soute la journée. Un peu de rosée le matin. Le baromé re est légérement en hausse. J. SCHERER Commission Le pouvoir Exécmif a formé un com- mission compescc Antoine ‘Télémarque et pour contréler routes les operations du bu- reau général de ja Recette et de la Dé- pense. Depuis hicr, cette commission est antrée en fonction. Cette mesure est excellente, et nous pensons que l’on peut compter entiérc- ment sur |'impartialité de ses membres. Nominaticns Au minoistére de l’Intérieur, M. Tallien Roux est nommé Payer, er remplacement de M. Lyncée Denis ;— M. Frehel Tor chon. chef de division en remp'acement de M. Pétion Errid. — Au ministére de la Guerre, le Dr Fd. Blanchard, Payeur. cn remplacement da général Montreuil Guillaume. Nos compliments Naissance Mr le député L. Memnon ainé a vou sa familie avg nentée par la naissance d’un Bros girgon quia regu le prénom de Fran- VOls. La mére et l'enfant se portent bien. Decés Est morte hier 49 heures ANNE Fran- GCOfsE CHALINETTE CHaRLoT. Lenterremeat aura lieu aujourd'hui a 3 heures 4 )’Fetise Cathédrale. os condoléances a sa famille. i » ® Les funérailles du Gal Antoine Avgus- tin auront lieu ceite aprés-midi, 4 lEglise Cathédrate. Délégation de Jacmel Voici quels sont les membres de la dé- légation de Jacmel chargée de porter des félicitations au Chef du Pouvoir Exécutif : Al. Craan, magistrat communal. Catulle St Jean, commissaire du Gouvernement. Député LD. Berrouet, Ch Dubé, direc- teur de la douane, Fleury Lavelanet, di- recteuar de la Recette, B. Bégoud, com mercant et Gal B. Delice, Etude sociale Nous avons regu une brochure intitulée Le Mal d’ Haiti, ses causes et son traitement, par le Docteur Léon Audain ( d’Haiti ). Remerciments 4 l’autear pour son gra- cieux envoi. de MM. Emile Elie, | fils, F. Hermano et St Léger Fortin | Nicolas, etc. etc. le besoin de respirer librement et de jouir avantageusement des garaniies que le nou- veau gouvernement offre 4 tous Nous notons dans la non:breuse assis tance : MM. Siaude, Hall. Kohler, Daniel Lude:s, Jnles Laville, Brisson, Stempel, Velten, Guérin fi's, Rémy Bastien, Gué- rin pere, Henry Ruberts, Jh Nadal, Mar- cou, Blot, Alexandie Roberts, Stecher, Huneck, Dalencour, Heydebrand. Dun- comb, Délinois, Aiarendts, Ollofson Pol- man. Etienne fils, Langwhartz, Moise, Ed. Mews, Gaerjens, Revest, Santallier, Fatton fils, Roux,Eug. de Lespinasse,D»ssous, Des- marquet, de Matéis. Dina, Muller, F. M. A'tiéri, du Cap, Coupet, Couba, de Jérémie, Eugéne Riviére,Philip Carlstroem, Betesch Cousin, André Fanbert, Gebara Co, Doran, L. J. Agents de change : — Eugése Roy,Geor- ges Gentil, Victor Gentil, Mérové Pierre, Kmile Denis avec leurduyen Eugéne Poulle. Discours A quatre heures précises, Son Excellen- ce, avec son Cabinet, pénéire dans la salle, et, Luders Chapoteauv, Conseiller au Dé- partement des Finances, prend la_ parole en ces termes : Messieurs, «Comme représentant du Commerce dans le Gouvernement du Général Antoine Si mon, je crois qu il est da. mon devoir de vous piésentc. au Chif de l’Erat. C'est pour cette raison que je vous ai invités a venir prendre un verre de champagne avec lui et ensuite pour faire connaitre suc- cin‘ement notre programme. «Je dois donc vous dire qre le gouverne- ment est animé des meillcurs sentiments 4 votre égard et comprend qu’une nation qui, par sa facoad’agir retire toutes liberiés aux citcyens et ne respecte pas les engage- ments librearnent consentis ne peut avoir la con.idération et Padmiration des autres peuples. No:re grand souci, c’est de ré- tablir Pordre dans toutes les branches ac. tives de l’administration du Pays, c’est dc ffeccuer réguliérement !e paiement du Service courant, c'est de tenir ferme- ment la main a l’exécution de nos lois et de noire Constitution, de rétablir, enfin, le crédit de la République tant 4 l’Totérieur qu’a I’Extérieur. Ces idées mises en _prati- que, j'cspére que !aconfiance renaftra_ et qu'il y aura une grande amélioration dans le train de vie du peuple. e« Saluons, messieurs, en général Antoi- ne Simon, 'e chef qui fera exécuter ce programme et bovons a i’avancement mo- ral e: matdsiel du pays. » Le discours du m‘uistee proluit ua bon effet, les conmergants chuchotent entre eux et ont tous la mine radieuse. Le champagne servi, Monsieur Délinois, Pré- s:dent de la Chambre du Commerce prend la parole : Monsieur le Président, « Je m’empresse de vous donner I’assu- rance que le commerce n’hésitera pas A votre concours, vous serez avecle Con- merce qui est si bien animé envers vous. » Le Chef du Pouvoir Exécutif répond par ces courtes paroles : Messieurs, « Le Commerce pour un pays est ce que le sang est au corps. L'un ne saurait exts- ter sans l’autre ; vous aurez tout l’appui de mon gouvernzine:. S-y.z cn entiere ment persuadés. » M. Renaud Hyppolite, ministre de Mo- concitoyens que les mesures les plus et, au besoin, les plus énergiques sont Cessaires. Pour finir, je déclare hautement que ce n’est poiut dans le bat de chereher. une situation que j’écris cet article, oh ! non, c’est parce que je suis riote, j‘sime le pays d’ane affection noble et fiére. - Nous avons l'espérance que Dien, qui €st seul pu.ssaut, arrangera les choses le plus tét que possib'e er exaucefa fes vet de ce pauvre peuple qui a souffert, long- temps souffert. = ; Vicror VOLPELIERE Membre du corps Enseigaent (1 Jacmel, le 9 Décentbre 1908 | J oe ee en ne ee eee oe ae en a EE EE eo Rauvelles Elrangere Derniéres Dépéches. térieur dit 4 son tour. «Messieurs les Commerg ints,’ ces paro- les d'union et d'accord qui viennent d'é- tre prononcées par vous et par Son Ex- cellence le Chef da Pouvoir Exécatif, je veux ajouter quelques mots qui résumeront toute la politique du Gouvernem:nt. En ma qualité de Conseil'er au départemen: de F'Intérieur, je vous donne lassurance que notre concours ne vous fera pas dé- aut ; car vous étes un des puissants élé- ments qui concourent au relévement mo | ral et matériel de ce pays. Quant A 11 po- litique générale du gouvernement, elle consiste et consistera je l’espére bien, dans la plus large protection & accorder au commerce, a l'industrie, et au travail en général afin que dans an avenir prochaio toutes les branches de | activiié humaine se developpant, la fortune nationale puisse se constituer. Ainsi donc, Messieurs, grace A cetie cn- tente dont réciproguement nous venons de faire la formelle declara‘ion, Ses rela- tiOns qui existent enire vous ct le gou- vernement se resserrerout davantage, sous Végide de la paix et la tranquillité que je m’engage, par les