Deuxiéme Année, No 510 Abonnements: PORT-AU-PRINCE] U™ Mos. .- Trois Mois. DEPARTEMENTS) Uw Mais. . . Trois Mois . ETRANGER.......-| Trois Mois. . ee ee Pour tout ce qui concerne ? Administration du Le G! Antoine Simon Chef du Pouvoir Exé- cutif, a ainsi formé son: Conseil, parun arrete publié hier : Renaud Hippolyte, In- érieur et Police Géné- rale; Luders Chapoteau, Finances et Commerce; Jj. J. Magay, Instruction Publique et Relatio;s Extérieures; Murat Clande, Justice et (ulles; Pétion Eveillard, Tra- vaux publics et Agricul- ture; Charles Roland, Guerre et Marine. ey ns Unmal el ses causes Le calme est revenu, il n’y a plus que les agitateurs pour réver de nou- Yelles crises. Mais quels peuvent étre (es agitateurs ° Je n’ai pas en vue des personnaili- 8, Mais toute. une classe sociale, ia tdéja a maintes reprises il a été Mende sion, et dont les rangs sem- t, sous la poussée de notre dé- pest nisation, s’élargir de plus en Mais il est heureux que, en méme bee a paratt s’augmenter le nom- Medes indifférents de la politique, ceux qui n’espérent rien de per- waneldans les changements qui sur- fearon sur notre scéne nationale e! atces brusques tempétes ne font interrompre la vie quotidienne 81 aléatoire. . YOUs savez tous ce qu'un écrivain *{de POLITIQUE ALIMENTAIRE ? IL dénom- 4 ‘ { 1 PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Dirgcreve : G. eG | Clément Magloice, « 2.20 an a « 6.00 REDAC1iION-ADMINISTRATION « 8.00 45, RUE ROUX, 45. & Monsieur Arthur I Journal, s’udresser forces sociales et, partant, les condi- OLITIQ tlons d’existence de I’Etat lui méme, me ainsi idtat de choses que crée,|les exiz>nces de ses employés davien- dans cer ains pays dont nous som-j;nent plus pressantes et plus Iéyiti- ies, esistense d'une classe spéciale | mes; et voila le pays enveloppé dans de politiciens, ¢ est-a-dired une classe |le p'us poignant des dilemmes! d hommes qui font uniquement le; Je cite tout de suit: un exemple metier de sovcuper de politique et/ pour rendre mi pensée plus claire. en vivre. Des dépenses inconsidérées et des Or, comme tout métier, il faut que fautes administratives précédentes cela rapporte et paid: de 14 part l’o-!ont sensib!ement, depus quelque rigine du fonctionnarisme et de cette|temps, fait baisser la situation géné catéyorie de gens qui, aprés avoir|rale. Les employés publics, s uffrant quémandsé et cbtenu, Dieu sait com-|comm >: tout le monde», ont lavé les bien et comment, une place dans;bras vers leur PATaoN, c’est-a-dire Vadministr tion, entendent s’y perpé- | vers ’Evat, et celui-ci, alors que ses tuer lo plus longtemps possible et) ressources diminuaient et qna_ la Si- faire le p'us possib'e augmenter leurs |tuation devenait plus mMauvaise pour traitements. oo” lui con.me pour toat le monde, s'est Dame ille faut bien, car, au demeu-j vu, par une mauvaise conception des rat, qu ester que VEtat an regard de choses, dans la nécessi'é de doubler remplore Larner see dar pa £0. a parfois de tripler les émolumen's Jr, devolre ie plas at “ce Ses serviteurs. nage est d’assurer, non seulement la Vu la mauvdiise situation, on a dou- vee ordinaire {tes commis, employes }'é les apointements de tout le per- et ouvriers, Mais encore de leur ga-.sornel administratif: ,tous ces ap rantir une ¢@lévatia: graduelle de’ pointements ont auzmenteé, en effet, leurs conditiong dexis’ence, un ache-'de 100 OJ et les indemnités des sé- Minement mesure vers plus d@’aisince pateurs et députés, d2 39900 et plus de Pe de plus lowi- Comment vonlez-vous que dans Rien de plus juste et de plus 10el- ge tees cor ditiogs ceux qui sont Vt ai oici qui démontre_péremptoi he d-hors ene cherchen! pas a « ren- Mais VOI . “trera? menaiet presisé mont hossourees ‘ne suivant pas une p.u- Hon voudray perp yer alors qu> Ic 3f °$ »' ‘ calm. doit durer, ef ce gu gre-sion Nn wessairement constante,= pussi ’existeace des withteurs. assez souvent c’est méme le contrat | . Pe, re.— il he peut pas, sansse gener ,. | Mais me'dira-t-on, il ne suffit pas ’ . >? ‘ation des de précher et de dénoncer le mal. L’es- lui-méme, assurer Vaméltoration des ‘sentiel est. J'indiquer le remade, en iti "exis ses servi- ~~ ~e conditions d’existence de avez vous un ? tan : dant *an-| —Oui j’en ai un, il est loin da m6é- Comne ceux-ci, cependant, nen t 1 . i . tendent pas raison, et ne peuvent pas re personne et c'est la science qul entevdre raison vu leurs responsabi- !'a indiqué. Nous verro1s ta prozhai- lités et leur désir légitime davance- ,"e fois en quoi il consiste. Mais que Ios° intéressés se rassu ment, le faux patron qu’est Etat est ' er obligé de recourir a tous les moyens rent: il m2 sagit pas de diminuer que lui suggérent les circonstances les uppointements. Auauste MAGLOIRE célébre a appelé du nom pittoresque ast pour augmenter les ressources du! present, meme a4 détrimant de | ave- nir, et cela en vue de donnar a ceux -_ em. — ee awe Nos aboonés da Ja Province dont la vie dépend ‘de lui le plus de satisfactions personnelles poss:b'e. sont priés ds vouloir bia. nous Et alors,— vey :z, je vous pte, faire parvenir le montant de Penchat:ement facheux des choses, — tandis que les moyens attificiels em- loyés pour procurer des ressources i erat appauvrissent a la longue les leur reno.avellement en temps utile s’ils veulentéviter tot re- tard dans lenvoi du Journal. SIDORE explique Mercredi, 9 Décembre 1908 Les abonnements partent da 1° et da rs de chaque raois et sont payables d’avance Lee manuscrite ineérés ou non ne seront pes readuas > 45> Ruz Roex os Beane-Fei. PAIGS DIVRRS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL Maro! 8 DécEMBRE Barométre 4 midi 762, 2"/* ninimum 20 Température! . 7) mazimum 30, 6 Moyenne diurne de la température 25,4 Ciel un peu nuageux toute la matinée et jusqu’a 2h. de laprés-midi, puis clair. Le barométre est légérement en baisse, J. SCHERER Délégation de Jerémie Par l’annexe frangais est arrivée ce matin une délégation de Jérémie. composée de MM. Charles Roland, conseiller an Dépar- tement de la Guerre, Ulrich Duvivier, Chassagne, Merlet et A Rigal. Les membres de la délégation se sont immédiatement rendus au Palais National. ! Funérailles ' Hier aprés midi ont eu lieu les tuné- 'railles du général Georges Legagnear, chef ide la division de Jérémie, décédé aprés une courte maladie. Les hooneurs militsires ont été rendaus au regretté défunt dont le corps a été transporté 4 bras par ses compagnons d’ar- mes et ses amis. de la maison mortuaire 4 I Eglise Cathédrale. Aprés la cérémonie lrelipieuse, le cercueil a été embarqaé 4 bord du Centenaire. a destination de Jé- _rémie. | Nous renouvelons no; sincéres condo- léances aux parents et amis du général | Legagnear qui fut si aimé ec si estimé. Journ iu politique ' Nous avons regu le rer numéro d’un ‘nouveau journal ayant pour titre La Sa- gesse et dirigé par Mr Christin Régalas. | Tous nos voeux de succé; 4 notre con- ! ' mi