Deuxiéme Année, N, 488

  
 

   

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qe
“Boar tout ce qui concerne

  

 

VYAdministration au J ournal.

  

Le Mall

QUOTIDIEN

Clémext TrKLagloizre,

 
  

ae 2 ee een

 

Quelle est ta meilleuré education '

Quelques types esquissés par un maitre
II!

Wa'y a pas en France que des Jac-
homme nien Angleterre que
$e Milord. A colé des fils « rangés »
rf est échue une éducation select,
gG les e teres bralées » qui n’onta
sition gu’une éducation com-
qui tournent comme elles peu-

  
  
   
   

F Yeliun de ces types tels que les
pedait lo milieu social frang iis.

L’ARRIVISTE

VArriviste est cousin de Jacques Bon-
me, inais moins fortuné que lui:
festa quelyues crans plus bas de le-
Scie, mis uspirant auore¢
metal de Jacyues Bonhomme.

+ Dirriviste a ea la junesse beancoup
Mouvementése que son cou-in.
@étre né suriun lit da roses, sa

/ cenit alt-ndue come une cal -

: est gue sa merce avail beaucon)

F thire | Ells devait non 3-ulemant soc

€ du minage, inais diriger le com

qui rapportait le prin qnohd on

008 mari travaillait dehors, plas ou

plus souvent moins que jus.

ao dissentimeat profont exis

. ns le ménayge, et UArrivist:

PmaComme il put.

Me tantot prc si mire, tintd: pu

msouune voisine, il ne devint
yreetse familiarisa vite avec
ea ie. Bientot, il devint uo
et pritles maniéres les

: anes.

yee 80n pére voulait le corriger,

syemeit prds ds aa mére, et cel'e-

 Snnail raison. Sil arrivait que
re, éne-vée pur les tracas,
aa lat un peu, on voyait alors
mére le soutenir. Qui »'éton-

Wavec une éducation fumiliale

, ique, l’ Arri-sia e soit davenu

 
  
 
  
  
 
 
 
  
  
  
 
 
 
 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
 
  
  

a VArsiviste recevait une autre
celle de la famille : celle
- Pareux, il fat vite dre

indiscipiind, tout a faillg

aeé bie: le poignard d'un

et connut les bons tours, les
qu'il ne pouvait avoir de force, il Vob-
fenait par la rouerie.

précoce lui montrait clarement que le} mais non cel

suceés n’est pas la récompense de la
sagesse et de la vertu, mais celle du
plus habile, du plus roublard ; ta puni-
lion n’était qua pour Vimb‘cile quai se
laisse prendre
A Vécole, il wapprit) rien :

bean le changer d’établissement,
sully était tonjours uégatil : Hetil re-

balle a toute discipline, a tout cus,
gnement metholiqia. Liécols baie one

niore seule fui réassissail.

L’ 'rriviste le

de-

Po

mauvais soypct

lintadodt is it bane, mais lo osat tone,

exiger des qdas fsibles .ibsuvab baba

seroses gatits ef te caddis que devant
7 . . ‘ . s s

la force. Pt éleil Geverru dur eb cp dae,
. . “4 . . ot, .

pate qu autour Ge dud, dete betas ul
sbi

que dapeté et Ogoisme, © heen aiat
efait pte aomotter, ¢« meter! proas
e1use de son dgoieme, eons fe creyalt
Jacqaes Koshomme, a’ oeuvre ad?
son eXpeticvee Preece dus houitaes,
Tele esta vateur 6 lucative de ce
groupe Mottant qucest hi bande fos cd-
inarides, Les waminaries yrempiaceul
le respect, ect le cebaret, ls foyer. Ie
qui dirig? la bande ? Le plus orateur,
le plus habl ar, celui qui sait répandre
le plus de faveurs. La loyanté y esl
tournée en rificule et Ja vanite sy étale

a laise.

‘ge

pads

Voila Arcivis's le minvais sujet jane |

cé dans la vie ! Il est apte a se mettre
du cété da muanche, et dua coup d'ceil
il voit d’ud la vent vient. A Voccasion,
il sail se faire plus royaliste que [2 roi.
li est bien vu; c'est un bo acoprun P -
La chute des autres frit sO) elev ie
tion. Ha Tart da jeter ta confasio) ea
tre sa prospérilé personnelle et celle du
roup? qui le pouss.
manité comme un vaste
loiter, mais il se tient 8
I craint une vengeance

chimp a ex-

homme qu'il a

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

 

g ady

[jeté sar Le paile 5 |
Ime trompeée...
Katia EArriviste est arrivé ? Tout |
leponde |? salie et -e ecourb? devant lui!
Assiilli

Ses aneions

| Mais

Son expérience|.a ouvert les portes di

on eal
Je rd- |

It considére Uha-,

ur 893 galdes ;,

i 8 possi-.
toujours F ‘ont 6té concédé;s

 

LE

REDACTION -ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

 
     
 

 
 

A Mousieur &A

GS03T
a ve

 
   

nest pas honvreax,
par les sollicitations de |!
confreves qui Foat po1334 sar le pavors,

il

il wWarrive pas ales contenter tous, Ses
Ses

ennemis le gaett-nt pariouts ;

ruses Cefamis le jdeusent,

Ila fart un inariag: de vanité pai tui
grand monde,
es du bor ton et
nement; et ccla Vhamiti . Tt éblouil

purses dépenses rolies et som coeur
reste vile. H veut) profég2r les beaux-
arts ef wairiv: & so.teair que la café-

concat et le genre rococo ! Luxe lapa-
cur, anguscomnplet Vilsal, da no-
dans des idtes, Pebacation de
pOur-aie partpat ef pus:

us,
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basse
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jacan Dcet.

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trouve da Portane, try: besao item,
Qtus aso lisy a lui a’ donae ut
det pat ede stb ceed be der gar
Bostoouore. Poo eavte tual sas datos
manieves !
suey sa .
b. a
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Neva Popes Ju.s is jes proses wid
hate beatearttede qo ce pooarca dbams }.-
«Sat », de Now Y¥o K, Noodha Goo -fare

pre, -Ousiac.gcatur: d+: Mousiounr J,
M. F. Schiess. Monsieuc Schiess a, 4
diverses @payues, elf clad de longs
s‘joirs isi et a visiidé pros pae fouves
les vi les de ta R4pobliquys.

Les his'oirss sonsialionnells  pu-
bliées dans quelques jouvgaux  con-
cernait la potite ipab'ifie d Wain
ne prcattraiss! qaesidicul-s aux amé-
Licains (ui son’ ati courant des cho
ses, si d2telics h s‘oires t’avaient pas
le regeettabl: effet da cauntrarier le-
intée@'s amdricains dims c2 psys

Pendant les quatred- rniéres années,
Viel ieoce américaine a presque rem-

tacéPinfluence f-anc aise ct allem inde
en Haiti. Tous les contrats importauts
aux américains.

ithur JFID

du rafti-

Vendredi, 13 Novembre 1968

 

 
 

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ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Fei...

e vitriol d'une fem-|Le gouvernement a tnontré une préfé-

rence trés marquée pour toutes les
choses am-éricaines, et a fait tout ce
qui était en som pouvoir pour amener
les relations les plus intimes avec les
tats Unis. Coinme retour & ces avan-
ces amicales, notre presse ne trouve
rien de mieux a faire que de publier
continuellement des nouvelles dé-
nuées de fondement et des histoires
mensongeres, toutes, tendant da mon-
trer Haiti au public américain sous le
jour le plus défivorable, de telle sorte
que le’capitaliste amérivain et le voya-
g2ur ameéricain, ayaot apdris A regar-
der Haiti comme un pays de désor-
dre et méme de barbarie, !évent leurs
mMiins au ciel en conjirant chaque
fois qu’Halti leur est mentionnéa
eomme un pays de placement de ca-
pital, et se tiannent au large.

(‘as journzux nout pas un effet
imnoins désistrenx sur les Hattiens, car
ces articles te dent a nous aliéner ce
Don peup'e cl a ie jeter entre les bras
des fraugiis et des ullemands qui
sont désiteux d2 Vembrasser encore
;po cur reprendre leurs affaires.

Pendant tout le temps que des nou-
Velles d2 révolution et de famine
Oraicnt publiges daos un important
jJourgal dt Now-York, peadant les
rinors de pallet et d’a i’, une duuziine
Pameérnic aos, dont mot meme, voya-
jHealent en Haiti, Nous pouvons tous
jallirmer qu’aucuu di? nous n’a j mais
Ivu-un sculcas de famine, et que
nous N’en avuns pas méme entenda
parler ; ot voyageaat nuit et jour dans
Vintérieur, cous n’avuns va aacun sie
goe dinquiét.iie, eneors moins de fa-
silfade ou de lutte. Tout nous a pire
calme et pacifique. Nous fames reous
partout avec !a proverbiale hospitalité
des haitiens, etnous nous sommes
sentis plus en sécurité dans un des
villages de leurs montagnes que dans
aucun endroi’ de New-York. Lea ré-
cits ds vaudouetde sacrifices d'en-
fants sont encore s-nsationnels. On
peut dire en toute sincérité qu’aucun
des écrivains qui ont rapporté ces
histoires fantastiques ne peut jurer
avoir été témoin d’un_ sacrifice hu-
main. 1.3 culte du vaudou existe en
Haiti toutcomm:?ilexisteraitdans notre
Etat de la Louisiane, pas plus. La re-
ligion d'Haiti es: ie catholicisme, oe
le goavernement d’Halti a un concor-