ame Année, N. 487. PORT-AU-PRINCE ( Halt: ) Jeudi, 12 Novembre 1908 ————— ee SS Oe Le Matin QUOTIDIEN Abonnements: — : Un Mos. . .G. 200 LE NUMERO { /) CENTIMES PORT-AU-PRINCE] 7 aos. . « 6.00 Clément Magloire, es tho —— : leek ARTEMENTS) Ux Mois... « 2.20 abonnements partent da i~ et da 1s de ¢ aque q béP Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance } PTRANGER.......-§ Trois Mois. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite ineérée ou non De scront pas rendas — ee ee Pour tout ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adresser a Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roax ot Bonne-Feoi. - eS Quelle est 1a meilleure éducalion 1 eam tent cacte ee ee:) PA TES DIVERS faite, qu’il n’a pu conserver favte d’une | éducation appropriée. Nous allons pré- Tribunal de Cassation Quelques types esquissés par un maitre _senter maintenant soa pend «nt anglais, ribunal de Gassame : -— « l’ainé » de sa fami'le et qui répond Section CRIMINELLE Audience du Mercredi, 11 Nuwembre 1y08 a la situation de: I II A dix heures et demie le ‘Tribunal a JACQUES BONHOMME perdre! Et lee bavardages 4 cdté de la ris si¢ge sous la présidence de I’honora- question ! Et l’indécision ! Lui-méme MiLorpD le juge F. Baron et prononce l’ar- rét qui ordoine que le dossier de l’af- . ( Fin ) gaspillait son propre temps, par I’ha- ea prise de contact avec les|bitude acquise ds far niente quile re-| Milord a regu uae Sducation qui rap-| faire de la dame Vve Daverne Gédéon de la vie, Jacques Bonhomme. | prenait malgeé lui. | pelle celle de Jacques Bonhomme, mais | contre le prévenu Ostiné Alerte soit re- Byasque-la 4 voir ses désirs sa- Lire son journal, voir les nouveau- a fortane est plas grands et mieux /|tourné au Ministére public pour avoir ses s’énervait devant lindifférence | tés, prendre l’apéritif, étaient toujours , assise. E1 sa qualité d’atné de la famille! conclusions définitives sur le fond. il a hérité du Chateau et du Domaine Puis entend les affaires de: Habitue a voir les obstacles apla-j pour lui des besoins primordiaux, aus- |} ean il 4 ser sa route par des mains pro-|si nécessaires que de manger et boire. intact ; ainsi, il peut continuer le méme me, ilse rebutait a l1 moindre|Eu résumé, dans Varrangement de sa train de vie que 201 pare, et cela est}, Daenry Allen contre 11 Veuve Méné- Bkeslté. Ignorant des roueries, il était vie, le chapitre des dépenses tenait la ainsi de générations en générations. Affaire) renvo Se 4 Vaudience d ment «roulé » par ses con-|premicre place ; celle ies recettes, la'C’est 14 wa grand contraste avec Jacques | di prochain y ence de mer secorde. Et sa vigueur qu'il _avait Boahotams. qu, lui aussi, compte sur se heard David, demandeur en récu- due par absence d’efforts physiques, 'l’avis familial pour vivre, mais «ont sation contre le Tribunal correctionnel +Mvoyait avec humeur ses anciens| per "avis le surmenage et le régime anti-hy- I’héritage, parlagé entre tous les enfants d’Aquin Jes le dépasser ; des paniers| par ye ; b vt ns : ’ Me qui, a l'école, étaient a la queue, | gienique de l’école ! ;a chaque générafjon va en 3 émeitant et . oe laient haut la main dans hh lut-, Sil pouvuit vivoter, e'était en gran-, finit par disparaltre. Mr le juge Baron, rapporteur, lit son dot de sa femme, et! Par la force des choses, Jacques Bon- rapport. . , M* Constantia Benoit, pour le demin- Yexisience. Etsa vanité souf-|de partie grace 4 la { de 3 1e: tenant profondément hu- hommeest moitié travailleur, moitie réen- Berwellement ; son coour saignait.... jilen était main ° ildone écrit’ man. rez, |milié. En cas ‘vertissemen’, il se tier. Milued,lii,est grind seigneur et ué- | deur est entendu en ses observations. . c écrit que seuls les can re:,|milié, En cas de divertiss , A OS8 8 Le Ministére Public, Mr Elie Curiel, Birsils secs devai ssir di: sentait suns force; et malheureusement leste tout ce qui est mesquin. [1 y a des t ient réussir dans la il n'y avait, pas loujours communion miliers de Jacdues Bonhomme en France conclu a ce que les mayen de ja rena ee gens saus scrupules tenaient le Widées entre les époux, soit sar le gen- il n’y a que quelques lords en Angle- bomal d A cominuniques aux Juges du I ri- du pavé! (iétait le renversement|re de vie 4 mener, soit sur I’éducation terre. Pi, ie age est levé idéex, lui a qui on avait fait des enfants, ou méme sur les amuse-, Milord a regu une éducation aristo- as rien, le sicge cst teve. gue quand on est bien tranquil-| ments, sur les simples sujets de con-cratique distinguée et une iasiruction Fermeture de la mails pebdissani, verlueux, on a droit a la| versation. . supérieure - ila aussi beaucoup voyagé. La malle pour Porw-de-Paix, Cap-Haitien, are place ! Dans son amertume,| Il croyait sentir qu'elle lui en voulait 1; a jnventé les bains de mer ; pendant Pio-Piata, Pio-Rico, 3¢-Thomas, Guade- eval a rouver que, le mon-|de ses insuocds. Et puis, ele ta ttle la season il est a Lon tres ; en autumne, Lo ea inate sceps Europe, par le #8 ait, et il révait d’une so |tais remplace sa co . - il chasse, et Nice regoit 92 visite ea hi- . * » ene. _ le, d’une humanitésupérieure ! dante indulgente ! Il était obligé de ver. Mais il n'oublie pas la terre d’ow i |™4in 13 du courant, a midi précis. eee faire comme les autres, s'avouer qu iT avait planed familie) aes revenues; elle a a2 large part. Por-aa-ra 42 0 1928 ¥qeéminder, mais cela I'évosu- | pour vivre Il ne dédai dea’ de bon’ ribuna Re voulu “al. -|que pour fonder un nouveau foyer. La! gne pasdes occuper de bon : . , ® 4 loi suns Mra’ obligé “de Lmae, de son cété, preférait ses en- 00° eset, et son pon figure avanta- Andiencecivile ordinatre du 11 Novembre 1308 B Wi s’enfermait dans un isole-| fants 4 son mari. It sesentait an ped & te on te dt 3 . ils souscrip-| Le tribunal prend sitge 4 diz heures do Sache, dédaigueux ; malheu-| seul ; il avait soit d’affection, et il wen ‘tone I! con lescen méme 4 s’occuper| matin, sous !a résidence du Juge D. Mai- ’ 6 ’ * 3 . * cherchat 4¢3 affaires publiques, et quelquefois, | gnan, assisié t Monsi i BA il ce pouvalt se passer de|fallait de biea peu quill ne Ts ChereO” it ge rend au Pirfem sat dout il fait par- gaan, assisé de Monsieur ae everne: ont n’avait eu que des rap- " 1 pre OO nord * maintenant. Quelle | tiede droit... ment et a rendu Tes jagements suivants. : bles avec le vothain : rap-| trace a-t-il laissée de son passage ici-! _Milurdest Jes'inég 4 vivee et & mou-| 1¢ Celui qui d&lare nulle opposition Ssement de’ tem Ay -lbas 7 1t u’a poussé 4 la roue daucun ric comme sun pére et son grand pére. faite a la Banque sur tes quatorze titres ant i e pain ps progres, mais dans soi imagination, il Il représente la souche familiale et les| roses, de la Dette Intérieure consolidée, aint nant ae PO men hitla construit .une hamanité meilleure. traditions de sa race. S'il est doué de|propné:é de Dominico Bombace qui les FS eutourace ! onto | "au Ii s’est beaucoup iadigaé contre les moins d'énergie que ses cadets et sil par un juste titre, depuis lear WW iai semblait vi ua d a un|abus, mais n'en a uétruit. aucun. Son ouvre Vavenic moins qu’e.x, il a au |émisssion, laquelle oppo:ition a éré faite eau de Lis. wil vait’ des | réve ‘didsal ne s’est pas réalisé et if mois sar Jacques Bouhomme I’avan | par les héritiers Bicaisse Larrieox sur les | Cintéree wr i a ra méme pas trouvé le booheu’... ; tage de laisser, en son Chileau et en son | dits titres, et les condamne aut dépens. — Vinexacti res Jusqu’aé son deroier jour, i} a voulu Domaine des traces de son passage et| 3° Celoi qui admet la demande en_ di- actitade i Goat avoir ta Lune, et ne l’a jamais obtenue | de la meitleure stabilité de sa famille.’ vorce de la dame Cécilia Jeannewe Davis promesses lui