portugaises, espagnoles, grecques, il {expositions perman-ntes et spéciales qui avait 616 perdu prés d'un milliard par V'épagoe franc use », sans parle: du Panama ! a * De sorte que, sans 3e m:ttre l’es- prit a la torture, les Haitiens de 1531, ui étaient en tout pareils i ceux ‘aujourd'hui, ont peasé a commat- der leur Banque & Paris surnommé par le Matin de Pacis le «Rot de lr.» Quiest ce qui oserait soutenic que, sur ce point) aussi, la Banque n'est pasun produit du santiment natio- nal? Oa écrit parfois, par besoin ds déclamation, qu’elie o’a de nat:onal que le nom. \'lons donc ! Cet établissement est bien plas nt- tlonal qu’on ne le croit et s’ilv avait a recoimmernec-r, il my oa pas d’er- reur,.... Gest lui encore que nous au- Tions crés ! Mémoire sur la Ques- tion @’Exportation des Fruits dHaiti Par C. M. DUE It Mon opinion est que les lignes de va- urs fyisant actuellement le service entre es Etats-Unis ect Haiti ne demanderaient pas micux gue de mettre sur leurs lignes des navires convenabiement aménagés et assez rapides, du moment qu’elles scraient assures de trouver un free suffisant dz re- tour. li ne serait utile, 4 mon avis, que de les exonérer d'une partie au moins de certaines charges qui en-ravent notre comme:ce,— pour les autres denrces d’ex- portation, comme les fruits, — ou de leur accorder une prime par tonne de fruits prisen Haiti et débargués en bon état a destination. Cette d rnicre forme ne serait guére qu'une subvertion déguisée, mais spéciale. * . * © . Mais, comment arriver pratquement a constituer, 4 organiser ¢2 commerce dex: portation de fruns ? Ailleurs, tout au‘our de nous, on a des ficilités et une orginisa ion que de long- temps encore nous ne pouvons pas raison- nab'ement espércr réaliser. A la Jamaiyue, par exemple, le Gou- vernement, dés Vuripine, s'est chargé de fournir sur demande, ou 4 bret délai, & qui en avait besoin, et moycnnant un prix irés-modique, touie la quantité de plants nécessaires aux plantations ; aujourd’hui des particulters sont en mesure d’en ven- dre couraminent, mais le Goavernement reste encore le fournisseur le plus impor- tant de diverses variétés de plantes. Dans les pép.niéres et jardins botaniques d’es- sai du Gouvernement,un personnel compé- tent et dévoud, tres bien réiribué, s’occupe activement,incessamment.de l’amélioration des produits, de !a création d’espéces nou- 'veles, de'l’mtroduction et de la propaga- tion d’espéces ou de variéiés reconnues les meilleures, aprés des expériences suivies. Il en’ est de méme,en ce moment,’ Porto- Rico. Pour développer, stimuler le commerce dexportation, des subventions furent ac- cordées 3 des lignes de vapeur assurant des voyages fréquents, directs et a date fixe, tant pour le service cdtier que pour 1’é- tranger ( Etats-Unis,Canada, Angleterre ); une propagande active fut faite sur tous les marches consommateurs, en faveur ds produits de | ile qui étaient envoyés a tou- tes les expdsitions, les unes permanentes, les autres périodiques, mais suriout aux existent dans ces pays pour les produits dits coloniaux D.s primes furent accor- décs pour certaines cultures aux plan- teurs de lie Des inspecteurs ct des pro- fesseurs expérimentés, ambulants, b'en psyés, furent charger daller par toute l’i'e eascigner aux plinteurs ce qu'il fallais faire; les conseilier, leur indiguer ce qui conve- nait le micux 4 leurs terrains ; comment préparer et amend-r ces terrains et les planter ; les meill_urs procédés de culiu- re, les sons A donner aux plan a.ions aux réco les et aux transports ; comment emballer et expédier les produis. La main dawavre ¢étan: insuttinante, on alla a eraads frais chircher des coolies dan> Winde ang aise et cette immigration f.t 0 - gani-éc sur ds bases solides et les immi- a7 eee Ko faisant deruiGrement le compte: rendu des fravarx parlemoentaires de la session de 1903, nous rendions hommage au tact du Bareai de la Chambre des) Représentants qui fut maintenu pa’ quatre élections e: a une écrasante majorité. Nous sommes heureux de pub‘ier aujourd’hai — ce'ui du Président G. Desrosiars avant deja paru a cette p'a- ce— les portraits de MM. les Députés J. B. Laurent et Emile Marcelin qui furent f° et 2° Secretaires. LAURENT est avantayeusement con- nu a Port-ru-Prinee ott il s‘est) fait estimer par ses manicces affables. En ce brave girgon aux yeux miali- a