sxieme Année, N, 470. PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Jeudi, 22 Octobre 1908. Le Matin Abonnements: Un Mors. . PORT-AU-PRINCE Trois Mois. . DMEPARTEMENTS) Un Moss. . . Trois Mois . ffRANGER seeeee e+! Trois Mois. . a W aécessité d'une Banque étant fecoanus comme une satisfac- daosentiment assez . constant prociainé national, com- boas procurer cette Banque ” festicn aussi pea embarcassante la précédente, étant données les dances de l'esprit haitien. Pcourez la plupart des pages qui uiveot depuis quelque temps et ac- mentencore sur ce qu'on est tou dappeler la « Question du ‘,VOUs aurez neuf chances sur de rencon'rer une apologie du ae financier frangais. Les mil- * la Banque de France ont es Hai'iens ua éblouissement ~eleux; le marché financier de est, & leurs yeux, pavé d’or et Amulation de numéraire & la t de France et dans les caisses be fraduisent, 4 leur regard, Pulssance extraordinaire de la francaise. fte dans les disputes de sociv- et dans les considérations spé- ves, il est 6trange de constater : 1) fenment monnayé est con- FHaitien, il n’y a que le mar- wis pour fournie de l’argent, geet des emprants, méma mi- Pour les faire réussir. la Bourse de Paris, c'est Mot du succés pour les en- Nancictres. Effectivament, 4 Paris qie se b assent et ee toutes les grandes opéra- ‘ean Urse, propres ou sales, ét ‘ Préci-émeant ala faculté , da Frangais, tout comme - tient Ala qualité d’avoir bt ee i, “ae gene a exalter cette “— lateur et de pré- dont la France tient le record, tout ce qui concernpe l’Administration du Jouriual. PANQUE NATIONALE WHAIT! labrochure du Département des Finances OU TROUVER UNE BANQUE ? QUOTIDIEN DIRECTEUR: G. 200 5 . 500 Clément Magloire, « 2.20 —— —— « 6.00 REDAUTION-ADMINISTRATION « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Sa ee = a = = — ———= Hieu en !837 et 1838. Presque toutes les -réations de cette époque ont dls- | paru. Beauconp d’actionnaires s1- |Veut-ils aujourd’hui qae_ les ac- itions de Mines d’asphalt: de Pyrimait- Seyssel, @6émis?s a 1000 francs, se ‘sont négociéas & 10,200 francs pour tomber ensuite a zéro? Le S-y sel al- _lemand a valu 1,200 fr. ; le Seyssel Lb I- lye, 1,925 fr. ; la Bitume élasiique Po- lonceau, 1,500 fr. ; VAsphalt: de Lob- _ {sann, 6,000 fr,; le Bitume Maurel, et ‘on néglige de considérer a1 prix)2.990 fr. ; le Masti: bitumineux végétal de quelles chutes et de qu2ts_ fkrachs | coté 2,159 fr. Que sont devenus tous e'le paie périodiquement te Brillant! ces bit mcs et tou> ces mastics. que des dehors. sont devenus sous cas titres ? Qie «Tt semb'e, écrit M. Léon Say, |reste-t-il de ces primes fantastiqu2s qu'il y a umaccident économique qui qui ont séduit et ruiné tant de famil- se produit toujours de la méme facon | les ? et qui se reproduira probablement; « Dins le méme temps, on vit se pendant bien des s‘¢cles, sans chan-| créer, sur tous les poiuts da tevcitoi- g-ment, que l’expérience peut faire! re, un nombre de min2s proclamées prévoir, mais qu’elle a toujours été) intarissables. Combien peu ont tenu hors d’état de2 prévenir, et que sans/|les promes;es des émetteurs ?.... (0 dote elle ne préviendra jamais, par- | se rappelle encore les colossa'as _ bai ce qu'i! est la résu'tat dGhune maladie |/nes dea 1843!... Da 1852 a 1856. le morale qu'on ne pourrait guérir qu’en! moiv2ment recommence ; il y eut des modifiait la nature humaine. muis, des quinziines qui ont vo nal- « Quind les habitants d'un pays/tre plus le compagnies que pendant ont ac-umulé des épargnes extraor-;.e3 quatre années réunies du gouver: dinaires dont le montant dépasse c2,;nenent = reéepublicain ; mais que les que |¢ train courant des affaires paut| épreuve:, quelles ruines! Un gros absorber aisément, ils sont pris de! volime seul pourrait contenic la no- vertige ; ils se mettent ala recherch +; menclature de ces sociétes qui ont de placements avec inquié:ude, avec fiit app2l aix capitaux et ont dis- hate et bentot avec une furie singa- paru, ne luissant aux souscrip‘eurs liére. (est comme une frénésie qui que des chiffons dvs papier. » leur fait perdre le jug:mant et qui, En 1865, « launée de Salowa, » les livre, bourgeois, rentiers et piy- toutes les valeurs frangaises et étran- sans, cCapitalistes petits et grands, 4 geres subirent des fluctuations, puis des courtiers véreux qui les dupent des pertes énorme:. et qui les volent. Ils ne se rendent, En 1808 et 185), notvalls crise ds plus compte des «on ijitions naturelles bourse proluite pales alfaires des {es affaires; ils n’écouteat p'us les chenins de fer espigno's et portu- conseils de la prudence, et comme gais. Pour donser une idé: de cette les papillons, iis se bralent & toutes crise, voici quelques ch Tres :_le Sa- les chandelles. Ils perdent le senti- ragosse, cO'é 775 fr. tombe 4 50; le ment de la réali 6 et croisat au sur- Séville Néres Cadix, coté 520 fr. est naturel » ‘mis en faillite ; les actiois das Portu- Que voulez-vous? 02 n‘accumals gais, colées au- lessus de 590 fr., tom- des fonds que pour les faire fructi- bent 4 29 fr! ; fier. A d4éfaut de dispositions perso En 1871, no 1veau 4-ach et cette fois, nelles pour le travail iadustri2’ ou Cc est par milliards qua s9 chiffrent les agricole, on y met ses capitaux. pertes subies par es capitalistes sur « La premicre explosion de lacom- d3s va.eurs frangaises et étrangéres, mandite, dit M. Alfred Neymarck sans parlar des faillites du_ Pérou, de dana un Mémo're sur les Valeurs m>- la Turquie, da VE