Héraux, donne lecture de son rapport. Le Ministére Public, Mr Evie Curiel,conclut au rejet du pourvoi. Madame St-Lucien Emmanuel et Oc- célus Gargon, contre Cécile ¢t Neiphile St-Albin. Mr. le Juge P. Larague, Rapporteur, lit son rapport. Me C. Benoit, pour les défenderesses, est entendu en ses observations. Le Ministére Public, Mr. Eng. Décatrel, conclut 4 la déchdance du psurvoi ; —Cajuste Bjou, contre le Dr. Louis- Jean Bijou. Me Solon Ménos produit une demande de sursis qui est acceptce par le ‘Tribunal apres délibération. ° —Polycarpe Pernard, Boisson. Le Rapporteur Mr. le Juge P. Laraque, donne lecture d: son ripport. Me Etienne Mathon, pour la défende- resse, est entendu en ses observations. Le Ministére Public, Mr. ie Curiel, conclut a la cassation et 1 l’annulation du Jugement attagué ; —Simihien Dérosier, contre EF ias Noes. Mr. le Juge P. Larague ‘it :on rapport. contre Veuv: Le Ministére Public, Mr. Etie Curiel, conclut au rejet du pourve. —Marie Dambreviile et consort contre Haidé Louis Laforest et consorts. Apres lecture d'un long rapport: présen- té parle Juge Laraqgue, le tribunal renvo'e la continuation de l’atfaire 4 Vaudience de jeudi prochain. Le siege est levé. Tribunal Civil Audience civile dn Mardi, 20 Octobre 1908 Le tribunal prend sicge a dix heures du matin sous la présidence du Juge doyen A. St- Rome, as,isté de Mons‘eur Lys La- tortue, Substitut du Commissaire du Gou- vernement. Jugements prononcés : Celui qui fixe l’audience du 3 Nover- bre prochain pour l’cnquéte et la contre- enquéte du divorce des époux Fernand Duroseau. Celui qui permet a la dame Euphémie Munier de vendre au des ous de 1] estimi- tion une obligation hypothécaire souscrite a elle par Marie Chrispin. Affaires entendues : 1’ Sylvia Hyppolite contre Cimille Ga- briel. 2° Arétile Rosemy contre Louis mond. 3° Salim Jean contre Madame Elie. 4° Madame Veuve Marmontel Jourdain contre Francois Chrispin et consorts. Le siége est levé. Faire-part Monsieur Edouard Dépestre, son ¢pou- se, sasceur et sa mere, ont la douteur de vous faire part de la mort de ANDRE DEPESTRE leur regretté fils, beau-tils, neveu et petit- fils, néa Jacmel et décédé ce matin 3 1’a- ge de 4 ans. Le convoi partira de la maison mor- tuaire, sised Savanne Salée a l’endroit marqué ; P.C.S. Limite Zone 0,20 cent, cet aprés-midi, 4 3 heures pour se rendre & Ste-Anne. Ray- Fernand Délégations Voici les noms d’autres membres de délégations qui sont venues présenter leurs coadoléances au Général Nord : Cav-Hairien J. C. Arteaud, président, V. Hilaire, J. J. P. Magny, N. Leconte, J. J. M. Manigat, Arthur Bernardin, C. Toussaint. JEREMIE P. Jéréme, président, C. Rouzier, G. Lavaud, Tél¢ Pompée, Ang Giroute, co- lonel F. Chassagne, Député Dégraff. ee ee ———<——— eee ee PENSEIGNEMENTS | MerEeOrnavLOoOalQuaics CIbweervnrtoire ! DU SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL | Makb! 20 OcTOBRE Barométre 4 midi 758, 6%™ ° . ' minimum 22. 21 maximu:1 Zr. 5 | Moyenne diurne de la température 24. 7 Le ciel a été bien couvert toute la jour- nee, Oraze au S. W. So A rh. Quelques petites pluies marguan: au pluviomeur 4 peine un millime re. Le vent d Est a di- minuc pendant la pluie. Le birométre a varié peu. Une depeche, interessant seu- lement Cubala cc envoves Ada Havan:. J. SCHERER Télécyycamme funebre Une dépteh: ryae ce matin annonce la niort au Cap Marica de Me Raocn Atauste. Le deéfunt Jase Wunanimes regrets ciivz tous ccux yn VPayant connu = ont su aoprécier tes qualités gui le caractérisaient. Ce tut an homme dexeclient commerce etd’un tempérament distingud. Rectification Dans le compte-rendu judiciaire para hier, lire Avexandre au eu de Jérom: Cu ( i cot - . Ferm3ture de la Malle Les depeches poer Port-de Paix, Crp, Pocrio-Plata et St-Tho.mas par le steamer Soca seroat fermees ce soir, a 5 heures. ie-se de Requism Belie et touchanre manifestation ce ma- tin au Cimeti¢re Extérieur ou fut chantée une messe de ‘Reyuiem pour le repos de Vame de Mme Nord Arex. La petite chapelle du cimeti¢re était comble. Le Président a assisté 4 l’oftice divin, entou- ré d-s principaux membres de sa_ famille. Dans l’assistance tr¢s nombreuse et trés recuei'lie se trouvaient les Seerdétaires dE tat, les autorités militaires de $a Capitale, les tonctionnaires du Gouvernement, les chets des différents régiments en girniso., le directeur de la Bingue par intérim, des Sénaicurs et Deputés, «des membres des Corps Judictaire et enseignant, des repré- sentanis de la coionie svrienne, du com- merce, le vice-amiral de la tlo:tille et son état: major, etc. Aprés la cérémonie religicuse, le Prési- dent se rendit sur la tombe de son épouse, accompagnd des membres du clergé. A sigualer parmi les morceaux fanéebres exccutés parla musique du Palais une émouvante composition de l’Artiste Occi- de Jeanty, intituiée + Sur sa tombe, Le Général Nord, apres une courte tournée en ville, s’est rendu au Pa'ais Na- tional ou les nombreux amis du Couver- nement sont venus lui presenter “leurs hommages. Température, Buss neuf Attelé de bons chevaux, a baptémes, courses en ville, la campagne, etc. S'adresser 4 M™* F. Srines, N° 156, Rue du Magasin de |’Etat. Arthur Bonnefil ARTISTE PIANISTE Organiste, Chef d'orchestre, Compositeur Renouvellement de stock pour répara- tion des pianos. Travail garanti— Prix consciencieux 81 Rue Tiremasse ( St-Joseph ) Priére d’aviser l’administra- tion de ia moindre irrégulari- té6 dans leservicedu « MATIN» afin qa’il y soit de suite remé- louer pour promenades a a An ce Mémoire sur la Ques- tion d@’Exportation des Fruits d@’Haiti Par C. M. DUPUY — I Pour exporter des fruits et avoir quelque chance dz les vendre avec profit sur les marchés etransers, notamment aux Erats- Unis d’Amérique, tro’s choses sont néces- saires, Sivoir 1° Des fruits de bonne qualité, de bel- le apparence ct de certaines dimensions dé- terminées par le gout et les habitudes des consommateurs ; 2° Des moyens d2: transport ficiles,stirs et rapides, assurant une livraison a date fixe au lieu d’embargucment, sans trop de délai entre le moment de la cuci Jetle, ou de la coupe, et celui de l’embarquement ; 3° Des navires, améaagés convenab'e- ment, partant de certains points biea dé- terminds, A des époques régalicres et cons- tintes et faisant un voyage comparative- ment rapide entre le port d’embargnement et celui de livraison. Nos fruits, tels gue nous avons Uhabitu- de de les achenr couramment ict, ct mai- traités comme ils le sont d’ordinaire dans le transport de fa cumpagne a ta ville, ne se vendraient pas a Petranger, Ou y arri- Veraicnt enticrement avarids. Les voyages, tels que les font les nivires qui desservent actacllement nos ports, ne conviendraicnt pas aux transports des tiuits, saut les cocos, Ti ya liea de remargeer ici gue le: qui se sont ma- discussion au S?- deux courants d’opinion nitestés au cours de la nat, en entrant en action, arriveront né- cessairerment aux memes résuliats. Tout le monde est d’accord qu'il y a lieu de_ fiire quelque chose pour sortir de note situa- tion économique actuclle qui est déplora- b'e. Ov, Wun coté, si Von s’occupe de cultiver sérieusement nos fruits de fagon 4 sitistaire nos besoins locaux, il ne fitudra pas longtemps pou qu’on arrive 4 cin avoir un surplus de Bonne qualité marchaide A exporter. Dun autre cd:é, que lon SOccupe sirtout de culaverdcs fruits sur une grande écheile poar VPexportation ct nous sommes certains qie nos besoins |. clux seront amplement satisfaits. Dans ce dernier cas, aurons-nous 23 paver trop cher les fruits nécessaires 4 nos besoins locaux 1 cause de la concurrence qui nous sera faite per la demande pour lexportation ? Ce sera tant mieux pour ies cultivateurs et, tout compte fait, le pays en général ne peut gu’v gayner, car on ne saurait avoir la prétention de forcer les gens 4 travailer, a peiner, pour vendre curs produits pour une pitance alors quiils peuvent obtenir sur des marches étrangers Un prix plus rémunerateur pour cesmémces prodaiis. Si cette derniére con- sidération ne devait pas prévaloir, ce ne serait vraiment pas la peine de s’occuper de questions agricotes et économiques touten voulant pérpétuer des injustices comme celles que nous avons naguére vu consacrer au sujetde l'exportation de la volaille et des bestiaux a detination de Cuba. * -* Pour réaliser le premier point ci-d essus, il faut des fruits de varidiés choisies dont les plants ne peuvent étre obtenus, en Haiti comme ailleurs, dans les débuts, en quantites snffisantes pour des plantations e quelque importance, que par les soins du Gouvernement ou ceux d'une organisa- Sation suffisamment pourvue de fonds, et ayant une direction technique expérimen- tée. Il faut ensuite une culture, une ma- — ee nipulation et, pour certains fruits teh a ananas, oran..es, etc, un emballage lien guides par des personnes compét faites par des mains h ibiles expérig Cette culture soignée ne peut éy} ment Ctre faite que sur des terres convenablement, ou dans des comdiad climatologiques déterminées. Il fage of main d'ceuvre facile, s‘ab'e, cong peu couteuse ; des conseils technigast am pratiques perséverants. Il faut de by gi rité, pour attendre et réaliser leg fed ct avoir la certitude de pouvoir sins encombre, 4 date fixe, les récoltés et préparés. “3 Une telle culture peu‘-elle a9 communément en Haiti? Il seaghiat oui, avec un peu de bon vonloig forts pérsistants ! "1B 4 s e-*~ E.1 ce qui conc.rne le deuxiéme moyens de transport, il faut, a d@ e¢ VOies sferrdes, qui sont le dé ratuin,— des routcs voittrables en eed qui ne causent pas trop de an ou de soubresauts. Avec no; routes, tel qu’elles existent, en général, mais emg tenucs un peu mietx, un service de @ botige un peu mieux; organisé ; des emp barcations un peu mieux ameénagées gag nos barses ; des chemins muletiers entg’ nus normalement, comme on peut certa> nement le fairesans grandes dépenses; de voitures suspendues, plus legéres que nes’ cabroue’s 4 bocufs,— au besoin ceand: peuvent cire utilisés avec quelques amélig» rations—; des apparaux plus rigides gus nos sacs dz paille — on en aa la Jamaigre et ailleurs -- cn peut assurer aisémest dans d’assez bonnes cordnions, le tage | port des frui s a une distance de plasiomg}g kilome res du littoral, ou des ports degp- barquement. a a em a * et Pour le transpoit maritime dH@® Etats-Unis —on ne peut utilemems egg yer pour 1: moment les marchés Oe p2-—les navires qui font actuellemem VOY ge pourraient transporter certains Rape duis : les cocos pir exemple, mais ils i conviendraicnt au transport de susceptibies d'avaries, iels | que "4 -bananes, orarges, etc, qu avec uD am | nagement spéc:al. Il taut beaucoap oy ventilation et mémes des chambres frotder! pour ob:enir tout le succes désirable, ter des pertes trop grandes de fruits , mag il faut surtout,et par-dessus tout, un Wg yage rapide. 4 Mon opinion est que les lignes de peurs faisant actuellement le service ea les Etats-Unis et Haiti ne demanden pas@®mieux que de mettre sur leurs des navires convenab:ement amé assez rapides, du moment qu’elles assurés de trouver un fret suffisant | tour. ll ne serait utile, 2 moo avis, de les exonérer d’une partie au eS EN NE a ES aS eee oe ee rr Bs ——— Nouvelles Lira Derniéres ‘Dépé f - 7 ‘ cd ee tag i. M. Gaston Oa: a donné 8@ ” d'un ; vos Paris 19 — M nistre de la marine, sa démission 4 la suite mea l'alresse de son admioiste M. Thomson était entré comes tre de la Marine dans le cabinet le 23 janvier 1905; il avait fait méme titre du cabinet Sarriea fonction le 13 mars 1906, eth maintenir ce _porte-feuille du cabinet Clémenceau, le 13 © la méme année, M