peuxiéme Année, N. 469. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercredi, 21 Octobre #908. Q =. UOTIDIEN - Abonnements: ! Dianesavt. _ Un Mos. . . G. 200 | . et . PORT-AU-PRINCE Tos Mos. . « 5.00 Cléme32t wLagloire, Un Mois. .. « £.20 —- — DEPARTEMENTS Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION BTRANGER.......-] Trois Mois. . « 8.00 4S, RUE ROUL, 45. ee ete — Pour tout ce qui concerce VAdyinistraticn 3.2 Jono aD 8 Ee CP SEAR eo a BANQUE NATIONALE (ALT iDrochure du Départeiest des Finanges Iil FAUT-IL UNE BANQUE ? Nous nanous sommes pas posi} 188), la Bingne hationale dur, me question qui pourtant représente, pconstate M. M ireelia, des son instal. esujet qui nous Ovcupe, une lation fat Pobjet dan enthousias ne ® question préalable: Est-il | univers: 1! et de command >, Personne, feiepensable que nous ayons une!au début, ne sonvea Asis naler les d4 ? —— fectuosités de ce contrat léouin. 2.» Cot entuousiasm > sexoliqua par tout ce que jo viens de dire, ef non pas seulement parea core, comme I.» pense Pécrivain, « Penthousiasms nait vite souls notre soleil aux reflets metal- liye s ( powquoa: im Stalligaes ?) pius aveusiagt que Pacier ie mi non pias parce Que « nous sommes du midi et et.aun medi bien sony ( poarqasi sone >) soaries entrafGem nts ivis- si-tibles. » Doaitte irs, ¢ iutear de eas retdexious Qbren consideéré caieme me goite fs eréatio’ dda Bengauea ast} an abo tissement et méme une wlatiod tavea- rab'e, lorsq vil a éerit se La Bare te Nation: e dibaiti a été fond te parce seouvergement de Salomoaroet od Bee ces tinperfechhons eb sos lenses, on peut la consilerer deja coinm un progres. » Et il surgséra 9 mein: de -ompléter Paravre de « progres » de « la parfaire, soit en obtenant des Ino- difications dans le contrat de linstl- tution, soit en fondantacoté d elle un nouvel dlablissem’at de crétit » Que dis-je? il fit plus que syggérer, il réalisa ’idée et tout le monde a en- core a la mémoire la retentissement qu’eurent les discussions, parfois vio- lantes, soulevées a la ibre de ddputés, sous le prisident Hyppod e, par le projat de création « d'un ne 7 val établissament decrddit * AX Alo- ver a cdété da la Binque de Salomon Et méme il arriva qu’, auplus for: d : ces discussion:, ud honorable dépa té- M. Carvalho, je crois, - fit voter par la Chambre, a cette _ occasion c un peu, disait-on malicieusemen'. pour compromettre et ruiner /¢ | M. Marcelin nous dit, dans unde #6 OUvrages, CommMant Septimus Ri- Bau Caractérisa sa vice-présiden ta, fillais dire sun regne, par daux pon- ee maltresses: lins'itution d’un que et celle d’un Panth4on, et jus- @* naguére encore, il était douné a. mMeneur d’aircier sos regards sur Comm encem ntsd'étifices m4til- a3 qui drassaionat leue sombre sil- delta, ua sav la place de UIn‘en- oe, l'autre sur celle dite précis }- Meat du Panthéon. (étaient les deux weasees Maitresses de la politique go- Mguiste qui commMeng tent ainsi a eadre corps. uis, l’esprit public hattien s’est went figuré qua « Saptimus » t ébauché une entreprise natio quil appartenait 4 la postérité Mtver, j3 parle bien entendu, de Projet de Binque, sa conception théon haitien s’étant défini- évanouie delle-méme, par ?gloires nationales proba- a eVant la tentative faite sous Me, la pensés d’une Baaqie até bien des cerveaux hai- @ dans la plupart des plans dues qui se sont fait jour, ® Perce comma une ob- Y bles “tsqua Silomon, héritier d'un point de la politique do- ) py »COn¢it et exécuta la crdés- ai Rous Occupe actuellemant, v8 l'air de réaliser une vas‘e i ationale, unesorte da tra- ue qui attendait depuis Hercule. « Fondée en BB SAR 592 op OE TET OP MRO We OS a Fudvteotac 4A Monsieur Arthur I Chambre des. _ — - tet de M. Mareelin, fe principe de la mattvallid des Bangqnes. Done, ea eee eooPetait me ne plus une se- coude benqae qua le pays devra t vires atinis a ose doune> te cas! echegnt., mais meme une froisiene, | spe qaattiome, que sais-je ? une di-, NIeMO... | I,ombre de « Sep'timuss, en atten- dant le Panthéon da ses réves, a dv ace moment tressaillir veaimeat d’ai- > sans doute, le vice-présidsant ~est viarconsi iérabloment dépasser ; ui port de vue de la conception et wn freee, BO de sa persistance, il ne reste pas Inains un incontestable ancetre. * * * (Vests ce coup dail sar quelques poges de rotre histuoite passée qui mas hat paraitve oiseux da poser la ques- tion: cest-l indispensable que nous éYuus use banque ? Cartes, Cest la une question com-: exe si lon veut lexaminer sous tou-| faces: 6conomiqne, finan- | eee a Daiaist ative, politique, Mais | et Po. veut s’en fei: aa seul point: de ovoe dt. sentiment hational, cette; quesiion devient sinple, luminetse, ! a opcine discutable. L’opinion publique h.itieune, a: fori ou @ teison, travailioe dans ce: sens ci Nene temos par nos éeoua- mistes cb nos fiaructiers les plus ectaipes et tos plus sineeres, et par: tes pu dtiviens Jes plus ignorants des_ qeesttons Ccouomiques et les plus, eaicdlateurs ; par Vhomme dalfsires, étranger ou haitien, fe plus travailieur! et le plus assoiffé de stabilité et de! sécurité commerciales, en méme t-mps quepar le tripotier et Vagioteur en queéte d’aventures,— I'opinion pu- b!l:que_ hai ie: ne, di-ons-nous, a constamment tendu vers ta création | dune Banque Natio:ale. | If a toujours paru que, sans une’ Banque, il inanquerait quelque chose, au paves et nos anciennes Trésoreries pationales Wout laissé dans nos es- puits que l» soavenir de tatonnements yavil pe serait pas prudent de renou- veier d3 wos jours. Je n’en veux pour preuve que les tendances actuelles du Département des fiaances qui, bien que tranquille, prosiame-t-il, sur: pr wm Sus lvloire : NUMERO 15 CENTIMES Les abonnements partent do 1° et da 15 de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits insérés ou non pe seront pas rendus croit patriotique la pestion du jour, et sage de « songer 4 demain. » til ne me semble pas que le Dé- partement ait tort : ear beaucoup pensent comime lui: moi-méme, ta wVande majorité da nos lesteurs. le Délévud du Département et, sans dou- fe aussi, le service de Tcésorerie lui- meme. La Commission d’Enquéte adminis- trative n’avait pas fini de déposer ses rapports contre la Banque que d’ins- tinct l’on pensait, et elle avec tout le monde, qne les démélés et les que- relles une fois vidés, il y aurait flieu de travailler a I’édification d’une nou- velle Banque. Décidément « Septimus » était bien Vlincarnation d’une aspiration nationale ; on ne peut lui voler cette il a cherché et il a tixé victo- rieusement la formule d’un véritable tésidéraium national: il faut une B snque nationale en Haiti. kt cette formule, Jimagine, adn taitot inquiéter, tantot rassurer la Banque Nationale, au #¥ceé des con- Jonctures. Si, en cffet, une Banque est néces- Saire, a t-elle dtt se dire par moments, Ces temps derniers, mes jours sont Inenaceés par une Concurrente (qui peut surgic & chaque instant. Mais tout assitot, elle a dt se re- pr-ndre et se remonter. Si nne Ban- que est indispensab'e, il n'y a pas liau da désespérer ; je suis 1A et mes assises reposent solidemeat sur une Volonté nationale exprimée depuis Sous Domingue et méme avant. EE FXITS DITBRS Tribunal de Cassation SECTION CIVILE Audience du Mardi, 20 Octobre 1908 Le tribunal sous la présidence de Mr. le Vice-Président Ernerst Bonhomme, prend siége 4 -dix heures et demte da iwatin et entend les affaires suivantes : —Le siewr Edg. Arty, demandeur en récusation contre le “sieur Antoine Fran- gvis, Doyen du Tribunal civil da Cap- H altien. Le Rapposteur, Mr. le Jage Edmond