peuxiéme Année, N, 464.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Jeudi, 15 Octobre 1908.

   

   

 

 

 

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Un Mos. . .G. 200 LE NUMERO 4 F) cENTIMES
PORT-AU-PRINCE/ JO Mos: . « 5.00 Clément Magloire, 10
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45, RUE ROUX, 45.

 

PE TS HS

      

   

E, 45, Rur Roux oa Zonne-7'ol.

SAC heh ea Mae

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Arthur ISIDOR

 

 

“Pour tout ce qui concerno l’Administration du Journal, s’adresser & Monsieur

——

*,

 

 

 

LET RE PD’ U N ; listique de « Duvergé sans peur ». Cet se-Rouge, le 21 Janvier avec Mr Fir
| I énerguméne ne se contenta pas de/min, comme me laccuse Vacl- dac-
donner des instructions les plus for-|cusation de la Chambre du_ Conseil

~~ me'les au chef de !a section rurale oX/en brochure. Dans Vintérét dela ve-

est située mon habitation pour empé-|rité, je vous prie de bien vouloir don-

Saint-Thomas, 1¢° Octobre 1908.
Monsieur CLEMeNT MAGLOIRE.
Directeur du Matin
Port-au-Prince,
Monsieur le Directeur,

. Sans vouloir entrar dans aucune
coosidération particutiére relative a
la seutence prononedc contra mai
parle jugement en date du 7 Sep-
wmbre dernier, ni incriminer qui que
9 soit, qu'il me soit permis de si-
gailer 4 mes juges une erreur grave
quiinfirme le jugement par lequel j>
suis condamné 4 la peine de mort.
{eTribunal qui m’a jugé a commis
ud violent outraga a la vérité ‘orsqu’il
m’acondamné 4 mort sous linculpa-
tion d’avoir fait partie de Vexcédition
433 vingt cing exilés politiqaes qui
pattirent de Saint-Thomas le 18 jan-
Vier 1908 avec Monsieur Anténor Fir-
‘Min, etdébarquérent a I’Anse-Rouge
‘21 du méme mois ; selon que Vat-
teste acta d’accusation de la Cham-
bre du Conseil en brochure.

On 86 convaincra du _ contraire,
ltsque j’'aurai fait savoir au Matin
4ue depuis six ans j’ai rompu totale-

Ment toutes relations poliliques et pri-

Wes avec M. Firmin et qu’da I’épo-

jue de son opération 4 I’Anse-Rouge

hls assis paisiblement sur mon ha-

i ation | « Maux », située en la sec-

00 Laville, Commune et Arrondiss2-
Ment de Plaisance. Que tous ceux qui

rades oreilles pour enten dre, m’en-
boi est un haitien quidétes-

uel noesse une extréme répugnan-

ig ua profond mépris pour M. Fir-

ah ont tes seules vertus sont /'in-
finde, _hypocrisie, mensonge et
lean, 6, cest bien moi, le général
cong arles Palmyre ; et en voici les
Tous ceux qui étaient au Limbé en

an qui ont Iu les ordres du jour
fn eroclamations faisant la rela
Ment ees réilérés que nous li-
‘trent oo troupes du général Nord,
! quelle. est l’impor:ance et la
ietderance du réle que je jouai
“TisMbdé & cOté du général Ney Pier-

je résotas de rentrer

re 5 et Jose pouvoir affirmer que sans
n tre seule prés nee, Varmée assiégean-
te se serait enparée de la Ville apres
la débacle de la Coupe-du Limbé.

_ Or, lorsqu’en Novembre 1902 j’ar-
rivai 4 Saint-Thomis, ou s’était déja
instal!é M. Firmin, aprés sa fuite hon-
teuse du 14 Octobre, aux Gonaives,

cher, avec le pouvoir de ses épaulet-
m’ai-

tes, qu’aucun habitant vint
der 4 travailler, tout en se disant étre
mon ami ; il commit encore la plupart
du temps, la hardiesse de proférer a
mon adresse des paroles les plus ou-
trageantes en me tralitant, « Général
brave des.morn*s » croyant m/’inciter

j'allai le prier de m’acgorder la _per-| a des actes de violences, qui puissent

missian q

pendait deux GU WOIs Muurce, Y Go
ai-dire juste le temps nécessaire pour
aller visiter une maison dont la pre
priétaire ny

a dévoser ma malle chez lui!

avait fait remettre la cl>f. | sance, tous

lui fournis Lersgainn de se débaras-

Or lorsque la nouvelle de la_ prise
d’armes des Gonaives arriva a Plai-
les citoyens soucieux de

Monsieur Firmin me refusa tres ca-|sauvegarder leurs intéréts, et de dé-

‘'eaoriquement ceite
traitant comme s’H ne
connu, ne daignant pas méme_ m/of-
fiir une chaise pour m’asseoir. Cet
rela d'une si noire ingratitude et qui

denote [+ maavuise éducation de ce} pour
quei j’au-|le G" Hyppolite, eut appris la sou-

vanitenx personpage, pour le .
rai rega la mort, provoqua chez mol
une profonde indignat

en I[aiti

A peine arrivé i !
fus arrété et déposé en prison. Apres
deux mois de détention, je fus trans-
foré en fa prison du Cap-Haitlen par
le « Maneel» dans Ies menotes €

cing mois, puis jugé
rpétuité par le Con-
re du Jieu.

e l’Etat nous ren-
acte de clé

le deétention de
et condamné a pe
seil spécial militai

Bientotie Chef

dit 4 la liborté par ua ¢
menee dont, personnsllement, je|
lui rendre té-

n’ai jamais cessé de .
Moignage psice quile
laisser en prison pour tout le temps

mentioiné dans ma condamnation.
Refugié depuis sur mon
(ce qui peu" étre attesté tant par les
autorités que par les notabilités de
Plaisance méme, ) je ne la quittal que
pour aller chercher un refuge aux Uc-
sg Ja fuite du G Moreau

naives, apres au. ,
jeune "qui commandalit |’ Arrondisse-

ment de Piaisance. ;

Voici comment cela arriva :
longtemps déja, je me savais
ment surveillé par le
ne, qui s’était baptis6é du nom caba-

Depuis
stricte-

ion, si bien que | révolution,
immédiatement |sé que de faire seller son cheval du

t
dans les fers, ot! je subis une nouvel-|

ait libre de me,

t
i

G" Moreau jeu-!

permission, me} fendre le Gouvernement se rendirent
m’avait jamais |immédiatement 4 Hotel de l’arron-

dissement. Mais dés que le G" Duver-
gé sans peur, qui se vantait d’é‘re le
plus brave et le plus grand politicien
avoir été aidesde-camp de feu

mission de la Commune de Pilate a la
if m’cut rien de plus pres-

nom « atos negrela», et de boucler

+ Port-au-Prince, je;ses malles

Cette attitude du G“ Sans peur ne
tarda certainement pas a jeter une
panique g‘nérale dans toute la_ ville,
qui se trouva, dés ce moment, dans
la plus compléte anarchie, si bien
que les soldats du 37e régiment de
larrondissement dont Ja _ conduite
jusqu’alors était digne d’admiration,
ne turdérent pas 4 faire défection. La
situation, devenant de plus en plus
insoutenable, tous les citoyens qui
s’élaient rendus a l’Hodlel de l’arron-
dissement A l’appel de l'autorit6é du-
rent se retirer; cs fut pendant mon
absence que le brave général « Du-

habitation , vergé sans peur » abandonna Jache-

ment son commandement. C’est ainsi
que pour me soustraire 4 la vengean-
ce de mes ennem!s personnels, je ré-
solus d’aller mettre ordre sur mon
habitation of je résidais et de me
rendre au Consulat de France, aux
‘Gonaives, avant méme /’arrivée en
ville de la nouvelle de la mort de Jean
Jumeau.

je ne pouvais pas me trouver

Comme vous voyez, Mr le Directeur,
A V’An- l’agrément des promeneurs, une partic de

ner publicité 4 cette lettre sur te plus
prochain numéro de votre intéressant
Journal.

En attendant, je vous prie (agreer,
Monsieur le_ Directeur, mes bien <in-
céres salutations.

Jn. Cus. PALMYR.
SIE SE ELE CRE FOOLS TE Sa . a" POETS PEL Vee
Champ dc fuw sca
uelques renseignements que nous
sommes heureux de donner 4 nos iec~
teurs au sujet des embellissements que

recevra bientét notre grande place.

La longueur totale des grilles qui dot
vent entourer le Champ-de-‘fars est den
viron 1300 métres ; elles ont ¢té consman-
dées aux Etats-Unis, et la premicre expéd!-
tion doit se faire vers Ja tin du mois cou-
rant Les barreaux sont en fer plein de 3,4
de pouce de diamétre ct Ics pilastres de}
pouce ; leur hauteur es: de 2 metres.

Nous avons vu le imodéle de ces les

ui, parleur dlégance ct leur solidite, ne

laissent rien d désirer. Ce sont 1 de ve-
véritables grilles de pare qui, avec leu
hauteur de 2 métres augmentée de la hace
teur du soubiussement,produrront un etic:
semblable 4a celui des grilles qui entouren:
jle « Parc Monceau » de Paris, contubuant
avec les autres constructions J relever [as
pect de la Place.

Un kiosque pour musiciens, plus ¢leveé
et plus large que celui de la Place de la
Paix est actuellement en construction a
Paris etarrivera prochainement ici. Le plan
de ce kiosque que nous avons eu sous les
yeux, est fort gracicux. Ie soir, il sera
éclairé par huit lampes 4 « Iumiére inten-
se », une pour chaque pan, avec, cn plus,
un lampadaire central de 4 lampes, égale-
ment A « lumicres intenses ».

Le pourtour sera garni d’une balustrade
en fer ouvragé 4 laquelle fera suite, sur un
des cdtés, deux jolies rampes bordant un
escatier de 8 marches.

Le Concessionnaire va aussi faire instal-
ler prochainement des bancs en fer pour

Voici

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