peuxiéme Année, No 447. PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Vendredi, 25 Septembre 1908. ES Abonnements : PORT-AU-PRINGE Un Mois. . DEPARTEMENTS Un Mors. Trois Mois. ETRANGER.......- "‘Vrols Bleu. . Woo Pour tout -% (JER se fale! - Meme 8 = oar = vy, J (HOSES DIGNE & as UNE INTERESS ANE) Jesuis arrivé & un point de “a re- pique au Docteur N. Auguste on il ts nécessaire de résumer pour le le -- lar les argumentations que j'ai Op- | bes ases différentes assertions. ' 40 point de vue de Vindustree. te Deteur ayant nid Ja tendanee de: Prangais de constituer la plus grande. arte deleur épargne en titres de ren-: plutot quen actions indastrielles, ’ Opinions deya, Jdajouté a foutes les et plus dune fois citées au cours de nore campagne, celle de M. Gaillaur, Ministre des tinsnees de France qui Ma pas hésité a dénoncer cette tei- ance comme une des causes de Ja Maution d’activité de Vindustric talionale, Et j'ajoute a Vinstant que le Doc- tour N.Auguste serait trés embarrassé, ®onle lui demandait, de trouver a a deux opinions frangaises autori- trai spout de sa double assertion, be di - que | activité industrielle na / Minuéen France et que les Weais ne sont pas plus portés vers Uresde rente A revenus fixes We vers les actions industrielles. aafficulture. ~ Sur ce terrain, j'ai m6 que le Dosteur a tort de pre- Trois Mois. . ae +” QUOTIDIE N ‘ copter, * Hl . , oo - \ Dinectacn 1 LE NUMERO 4 /) CENTIMES (. 200; . ee ee . if < ; Lokboaanrat witiagioixre, « 5CO J 2 2.20 1 Les abonnements partent du 1° et do 15 de chaque « 6.00 | aod. fON- ADMINIS LRA TION mots et sont payabl:s d’avance « 3.00 \ po, RAL FOUR, 45- Les manuscrits insérés ou non ve serunt pas rendus y a ae Be - -o set Te = Roa Wo - FN en EP J Ef ak CUNNUES ~CORRESPONDANCE tants se lroavent ainsi peu disposes Vontreprendre des travanx agrico’es important- et sont plutot entraings a utiliser les productions parte ées du sol. Cheba est veal de tous tes paves / Gorse, Hatio, Haith ) ott Ws pro tne: trons spoytauées abondent ; eles dis- pensent de Velfort et déraurnent des travaux pous diffietles: ; fa Feaneone fait pas exception et jo in’étenne qiven @none sot une ied Ge pores <4 eonerale je paisse éftre aceus? denier les forces cpricoles: frangaises. Jai entin moutrée qae da nifure et la fertiite dno sol pecmesttant de mor- celer de territore, pour ainst dite a infin? et de maltipiier ataesi Te nem- bre das petits propriétaires, ily avat erreur a estiiner Ja prospeiite agel- cole parle notnbre des individs adon nés a Pasriculture, Fai entin excepte de tout ce qui préct is ta Nord de ta Franee, pays de platoes plas aptea la grande culture et par conséquent aux travat'tx agrico es prooremaedtdits, Mais jai, en memes temps, fait rmar- quer que eet circonstaace moaudbayi~ sait guere fe Docteur a en free protit vontre nos idées, car le Nord s2 frou- ve, grace au régime féo fale agricole, touche nn ‘Vagriculteur frane ais comme voir été plus sodéehvoment’ iM “Premier de VEarope et surtout da tpar la formation - particulariste, e ; ‘Pabsentéisme des grands la culture de ta Vigae en té- eee de son dire. J'ai établi que, *~ eat” vue de VPeffort humain, fete Ure était d'un mérit? pres le @ iwi que dans les fisiles travaux Seren et que l’attrait pour la day précisément de cette fa Wee t avantaga de po avoir, sans ‘Tavail d’assoloment, accom- Sette cultura aA toute sorte de eb, €n oitre, que tout le Mi- m ete Centre francais consis- Whrtihite et en petites vallées 6 remarquable, les habi- v quelie se rangeait moins! Va avaux dagricultura propre-f|'opinion que le Doectear d’ailleurs sist . n propriétaires :e maintient en etat din- fériorité vis-a-vis de agriculture an- glaise. Commerce. — Jai émis sur ce pvint N. Aupuste cls en pre- Parrive a des résultats Inexa das nant pour terme de compar uson forces comm -rciales com;arées dla -France ei de PAvgleferre Uévaluation en argent: - que la quatite des arti- ‘cles qui constituent le commerce fran- cais permettait, en ratson de leur luxe, d> réaliser beaiwso.p dargeal ‘sous un petit vo'ume; ~ que | Angle- terre, qui s':st spécialisée dans ‘ec com- ‘merce & bon marché, est naturelle- puree que, a Sta nent oblige Taugmenter sinus cesse sd) production pour maintenir son diffre WatYaires, et qa’elle avait par ‘onsequent Vavantage au point da vue ly la stabilité commerciale comme a ‘clai de Vintensité dans la fabrication le mouvemeut des affaires. Colonisation, systéme — d’enseigne- ment, — Ces ditférents points ayant élé traités plus récenmment, il mest pas uecessaie de rappeler a leur sujet fos souvenirs du lectcur. Toutetois, je dois dire que tous les ‘Cmuipueapes w@ixquals jai dd faire ap- j) | puar désabuser le lecteuc sur la soi-disant mission humanitaire de la France ont dd patraitre exagérés, et non excellentami Dantes Bellegarde aexprimé sans doute ’upinon de plus dup, en wmaccusant d’avoir ainsi tra- iutda Feanee &@ lu barre dun Tribu- nal sévere, c'est-a-dire prévenu. Qa paratt toujours prévenu aux es- prits prévenus, et cest bien, en effet, Vegard dela France, nOUS Le pattageons pas, dans ce jour- nal, a prévention commun:, que nos spore iwions paraissest Oulréces ou pod fondées. Hey a, au fait, en France et jar conséquent en Haid, tres peu ds personnes qui ne s’illusionnent sur les giandes idécs de générosité et de justice de la France, et enthousiasme einpeshe de voir clur ace sujet. (Vest pourqaet nous pensons utile (so mettre sous les veux de nos lec- te urs deux pies tres importantes et gai contrib-eront a tixer le lecteur impattial sur le meérite des préven- tious ea'retanues en faveur de la Fran- ce et, partant, contre Vesprit de notre campagne. La premiére de ces piéces est une latire quia été adressée dans le temps a M. Ed. Demolins et ou ery jJections pos de la Frunce et de ’Avgleterre ; la scconde est la réponse de M. Edmond Demolios. Nous publions aujourd'hui la tettre d’objection, signée d’un an- Cien Officier da marine frangais. « A Monsieur Eimond Demolias « Cher Monsieur, «Je suis toujours, comme vous pensez ateur de La Science Sociale. Mais que e monde deviendrait monotone, si LS a ae Se rr comsingr d&cthur ISPOCRE, a7. 2: Re EE ae aD E at SC a EE ts AEE AAD SS A 7 TT a eed i | Von! qu'il -trouvera résumées la plupart des ob ‘c’est un des grands services que rend si souvent soulevées & pro- la science sociale, de nous montrer Saag APC RD BA BANE, ERS. UR SPIRE LO FOO OS - ws + 26 SPs ab A eS Ce 45, RcE %eux on Bonne-Fei. les esprits dtaie t tous 4a luaisson, si aucune critique ne se faisait jour ! « Perm :ttez-moi done, encourage que je suis parla bienveillance que vous me témoignez, de vous faire part de quelques remarques, ou plu- ‘tot de vous demander quelques ex- plications. « La Science sociale, avec une logi- que saississante, montre comment les coutumes de la fimille-souche donnent aux Anglais une vigueur mo- rale et physique qui est un des grands fucteurs de leur supprématie actuelle. «Ne serait-il pas bon d’expliquer comment et pourquoices coutumes Out iis tant de temps a produire ce resultat ? Gar enfin, cette suprématie des Anglais n'a pas toujours existé, tant sen faut; elle a subi bien des Cclipses ; geand était, au commence- tinent du dix-septigme siécle, le mé- pris de nos Canadiens francais pour de tels adver-aires, et, ’ nombre égal, ia victoire était toujours pour les no- tres. « Mais il y a un coté du caractére de ces aimables voisins d’outre-Man- che quin’a jamais eu d’éclipses, qui a foujours @té aussi accentus : je veux patler du dedain pour le faible, de fopression qu'on fait peser sur lui; dela haine que 'Angluis insptre par- . tout auc aitees peuples, de la facilité avec laquelle il se laisse aller‘a Pin- justice, ala violence, témoin sa con- duite vis-a-vis de l'Irlande depuis Hen- ry Il, jusqu’a ce contlit cynique avec les Portugais, ou l’abus de la force est son excuse et qui n’a pas, que je sa- che, soulevé dans ia nation anglaise une réprobation assez sérieuse pour compter. « Comme vous, je suis convaincu n’y a pas d’effet sans cause ; et les causes d’un nombre prodigieux de phénomeéenes, jusqu’ici inexpliqués. Il me semble que je viens d’indiquer un de ces phénoménes, qui meérite, par sa persistance, d’étre étudié & l'aide ds votre savante méthode. Il y aurait t surtout cet intérét, qu’ilne faut pas laisser peser la responsabilité de cet bien état de choses sur la famille-souche. un lecteur et un propa- Sans quoi bien des gens estimeront tie qu'il vaut encore mieux faire éeor- d’une société ot la famille est ——a ~TANNERIE CONTINENT ALE Port-au-Prince GAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR PREPARATION DES PEAUX DE.-VINGT-QUATRE (24) COULEURS, Vente des chaussures: leurs, pour Ho:nmmes, Dames et Chvreau-glacé, Verni et cou- Enfants. ( BOUTONNE, ELasTIQUE ET LACE ) En gros et en détail pour toute la République. Avis Important Atin de protéeger notre nom ain- sique nos articles contre toute concurrence délovable, mous avir sons le Commerce en general que désormais les terblanes de mante- vue de notre fibreation porteront en caracteres indéltbiles le poids het etexact de lao manteue quats contiennent. 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Chic’go Meéedaille d’Argent 1895 Bordaeaux Médailie d’ Argent 18956 Rouen Meédaille d'Or Hors Concours, Membre du Jury DU JURY 1807 Elbeuf Médaille d'Or, Hors Concours Membre du Jury-Grand Prix 1898 Paris Médaille d'Or, 1898-99 Paris Dipl6me Hors Concours Membre du Jury 89) Philadelphie Mention Honorable 1901 Buffalo Médaille d'Or 1902 Paris DiplOme de Grand Prix 190% St-Louis Médaillle d'Or 1907 Spa Médaille d'Or 1907 Paris Médaille d'Or 1907 Londres Médaille d’Or 1907 Jamestown Médaille d'Or Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marque Rhwm Rarbancourt e* seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir aa Rhum BRarbancourt tes Méiailles d’Or de toutes les Expositions a pris la suite des affaires de feu son muri, et s2 tient a la meme halle sise Rue des Césars No 7, 4 la disposition de sa nombrensea clientéle dont les commandes s@ ront exécutées avec le méme soin que par le passé. A Maison F. BRUNES. 195 GRAND’RUE 195 Dirigée par L. 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Ils ont un inter ion cial a se voir guérir sans une tion chirurgicale délabrante dont suites sont souvent les plus Outre le trai een des spéciales dela femme, chroniques générales ou locales, a fections génilo-urinaires, celle ie, tame nerveux, de la Peau, @™ +t la Gorge, des Oreilles et ‘ Dr Gaveau fait le traitement 5 le du Cancer du Sein et @ phangite Chronique. CoNnsuLTATIONS &T Taare ‘ De 7410 hrs du matin é & 3 hrs de V'aprés-midi 7 tel Bellevue. ‘os Le mieux situé, le fortable.— Cham so Cuisine renommée.— Vue r is UNE Une ferme expérimentale fonetion-(cd*e Nord du Pacifique, ou ils seront dis- sts ’ “42 ne a Turgeau. Par contrat passé en- Re bués, ’ Monvement maritime | rf the le Gouvernement et M. Lovinsiy| 1a premiére escale quc terout ces bi- —_— , Al Ixidore, des établissements similitires | ‘caux, sera San-Juan de Puerto-Rico. 25 Septembre 1908 | doivent etre installés dans toute I’é- LisponneE.— Les journaux annoncent . oo. | -_-— tendue de la République. qu'une révolution est inminente et les VOILIERS Gg NORD ALEXIS D’autre part le Département de l’A-j}monarchistes se préparent pour défendre Saint-Jacques de Petit-Goive, Saint Joseph, | Le : goiculture ayant commandé et reculla dynastie dans le cas ou cote révolu- | Q)yeu-Mercie et Saint-Frangois de Grand- EE des cabosses dv cacao des Arrondis-|tion provoquée par les républicuns éclate. | Goive, partis hier soir ; Laura et Diew- Son Cuvre —_——- ( Suite ) Voir LE N° p'HIER maintenant un coup d’oeil ra- side sat les grands travaux d’utilité ique qui ont été exécutés sous le fovdenement du Général Nord Alexis. Pour consacrer dignement le pre- wier Centenairo de notre Indépen- dance, il fallait, aux lieux mémes ou gle fut proclamée, ériger un monu- meot capable de rappeler le souve- ae de V’épopée héroirque de 180%. Malgré des ditflicultés de toutes sor- es, notammant celles pécuniaires dont nous avons plus haut parle, cet Mifice fut construit, selon Tes régtes de lattet le to Janvier 190%, 11 put ervirasa destination. Le Géneéra’ Nord, achet: pour son Conny to pet. sonnel la Maison ott fut proclameée| Madépendance et en fit don a TPPtat. Les travaux de la Cathédrale d+ Port-au-Prince sexécutent couformeé- went au contrat dont cette entreprisa sé lobjet. [lL appartenart done au: Géoéral Nord d'agouter cette page de | goire 4 son Gouvernement, pour avoir tale premier Ja pensée de doter la Capitale d'un monument en rapport tec les progres et améliorations réa- liste dans d'autres branches du ser tke public. Aunombre des constructions et | tdparations Méditices publics de tou- Ww sortes, nous mentionnerons : Le od wharfet le wharf decabotage de oft-au-Prince, ceux da CGap-Hartien, de Jacmel, Peit Goadve, Port-de-Piaix tt Saint-Mare, le Palais de Justice, le Iyeéa3 National, Hotel de /Arron- dissement, le Paleis du Sénat, PHOpi- lal Saint Alexie, le marché du Bel-Ait Cle réservoir du Bel-Air a Port-au- Prince. L’Hote! de l'Arrondissement, bureau du pesave et de la douane @lacmel, les buicaux de la police Weinistrative du Gap Hiitien et des aives, |’Autel de la Patrie et le \ ma do la Placa de St-Louis du ord, les ponts Robin et Hilaire, le me de la Place a VAcul-du-Nord, the Sondé a Saint-Mare, le local ole des filles de la Sagesse de ‘de-Paix ; les ponts métalliques eben lesiivicres du Haut du Cap, monade, de Jérémie, de Mira- de l’'Anse-a-Veau, de |’Ester, gone, etc , etc, les travaux de Odes éylises dv Valligres, St- » Cerca-la-Nource, Hinche, Jéré- rail, Thomazea., des Presby- Limbé, Ranquitte, Anse-a- » Pilate, etc., etc. les établissements d’'utilité Con créés sous ce Gouverne- 8 citerons I’Ecole des Scien- Ole uses, Ecole d’arts et mé- Bos forte Oratoire de bactériologie. iea Impulsion a été donnée a Con ericole par le Général Nord te industrie qui était a l'état wajenaire se Ourd’hui, grace 4 la ad hui, propaga- deg enseignement agricole, a |’u- des engrais, machines et Retry ents perfectionnés. développe rapide-, sements de la Grand’Anse et de Tibu- ron, a invite lous ceux qui s’occupent de ce genre de culture a venir en prendre en ses bureaux. Des moulins 4 coton ont été distribués dans tous les centres producteurs de cette den- rée et l’entretien des routes publiques est l'objet de la plus touchante :ol- licitude du Département. Nous devons rappeler que nos pro duits ont figuré avec avantage a l’Ex- position de Saint-Louis et a celle de Jamestowa. Le Gouvernement améri- cain nous ¥ avant conviés, les agricul - teurs et industtiels haitiens n'ont pas manque de prendre part brillamment a cette belle manifestation du Travail et de l'Industrie. Le Général Nord, le soldat proprié- faire terrien depuis son avenement au Pouvoira prodigué sans mesure tous iss soins aux explorafeurs du sol et la vluoire revi-ndra a son) Gouverne- Inent Pavorw imoprime & UAgriculture Un esprit de progres raisonné en lar- rachantalatuine fatale quilamenagait. Nous avons parlé de Saint-Louis et de Jamestown ot: eurent lieu des Ex- positions universelles auxquelles Har- tha pris part. _ Tinous taut mantionner aussi la con- férence de Rio-Janeiro qui discuta des intéréets pan-américains etou nous fames représentés par M. J. N. Leger. Puis 4 la conférence de la Paix te- nue derni¢rement ala Haye, le Mi- nistre J. N Léger, le Ministre Dalbé- nar Jean-sOseph, Me Pierre Hudicourt, déiégués pour Haiti, affirmerent no- tre existence comme Nation dans le monde. lJindus!rie des chemins de t-r et des mines a pris aussi nne extension cousidérable svus le Gouvern3ment duos Général Nord. Nous pouvons compter a Pheure actd@elle plusieurs ligues de voies ferrées : la P. C. S., le chemin de fer du Nord que la direc- tion administrative a achevé et ex- ploité, celui de [Artibonite et la li- gone L’ogane aux Cayes dout d’apres ce qui nous €ést revenu, les travaux @installation commenceront sous peu. Ces entreprises atteindront surement dans un avenit prochain le plus grand développement. Elles contribueront a améliorer no- tre situation économique et tinanciere par une augmentation certaine de lg production nationale. ( A suivre ). (nna Nouvelles tr anger es Derniéres Dépéches Maprip — D.s nouvelles regues de la province de Malaga annoncent de grandes innondations, plusieurs maisons ont été détruites et plusicurs personnes ‘ont péri. New-York 3.— Bateaux feu avec des machines 4 vapeur, sous le commande- ment du capitaine de vaisseau Alber Mertz ‘sont partis de ce port, qui feront le tour de l’Amérique du Sud 4 destination de la Les monarchistes font provisien Jarmes et de munitions. Oa assure publiguement que ‘e parti clérical aidera les monarchisses et que 17000 personnes ont été enrolées, dispo- sées A attayuer les bureaux des journaux républicains. Sr Pererspourc. — Dans les derniéres 24 heures, on a enregistré dans_ l’hopital municipal 138 nouveaux cas de choiera, dont 135 mortcls ; 4 Rastorodon, il ya eu 182 cas, dont 80 mortels. Parts.— Le département des Postes et Télépraphes a communiqué que les ftlam- mes ont détruits un grand nombre de fils télépraphigues rendant ainsi la communi cation télégraphigue dithcile avec l’Angle- terre, la Belgique, |’Autriche et la partie nord de la France. MaNcuesrer.— Plus de quatre cent fa- briqucs de tissus du Lancasohire sont para- Ivsé dans leurs travaux par suite de dithe- rends entre Propriétaires et Ouvriers. Le nombre d'ouvriers sans travail est de 14000, On ne croit pas cependant, que la yreve sera de longue durce et que vilers ‘accepterort la réduction de 5’ de leurs gapes. ManiLLkE.— Le gourverneur convoqué la commission civile en session spéciale qui a décidé d’augmenter de 200 le nombre d’inspecteurs dans la campagne, detouffer |’épidémie du choléra et d'em- pecher toutes réunions publiques. Lisponne. — Dans la ville de Meita, pen- dantune course de taureaux, 22 taureaux s’échappérent et attaqguerent la foule tuant s personnes et blessant une vingtaine Un détachement de soldats ast venu en aide a la police et tuérent les 22 taureaux, Oystersay. — Le président Roosevelt est partie de cette ville pour Washington. WASHINGTON. -— Ona inauguré dans cet- ' * ; te ville les sessions du quatriéme congrés | B joutere: international des pécheries ; plus de 500 dé- | I¢vués de plusieurs gouvernements y assis: Mr. taient, le Secrdtaire du commerce Strauss prononga le discours d’ouverture donnant la bienvenue aux délégués étran- gers au nom da Secrétaire Root. WaASsHINGTON.-- Oa a inauguré dans cette ville Vexposition générale de la Tuberculos:, pronongant des discours le Scerétaire dA. riculture, Mr. Wilson et plusieurs autres § personnes. Lr Mans. — L’aviateur ameéricain, Wiebur | Wright a fait une ascension aujourd’hui . restant er l’air gt minutes 25 secondes en présence de plus de dix miile personnes | entre elles les membres de PAégro Club et | les Ou-. Smith a! ide Diamant, 4 \a disposition ‘en général et a4 la portée de toutes ‘les bourses. Puissant, de Miragoine, partiront ce soir, Dieu Commande, de Grand-Goave, fe- Dume, de Baie-de-Henne, Elotse, de Léo- gine, Dieu-Muitre, de Petit-Goive, Satnt- Marc, Souvenance et Alma, de Saint-Marc; et Livina,des Cayes, partiront ce soir ou demain. Sirene partira samcdi Cuba. pour Santiago de * * + Le steamer holiandais ‘Prins Mawrtts pat- tira ce soir a 6 heures pour Saint-Mare et New-York. << —_—_—_—— A.de Mattéis & Co Maison fondée en 1888. 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Il a regu des félicitations de tous. Le premier qui s’approcha de Wilbur Wright pour le féliciter de son bril'ant succes était l’ambassadeur des Etats-Unis Mr. White. ea Ligne Holandais L» steamer hollandais Maurit3 partira ce soir a 6 heures pour St Marc et New-York. Port-au-Prince, 25 Septembre 1908. GERLACH & ©, — Agents Rue de la Révolution N° 19 Vis a-vis de la Chambre des Députés Poudre Dentifrice ANTISEPTIQUE DE A. BONHOMME, PHARMACIEN. Prix 4 Il'Exposition communale da Prins 4e Mai 1907 de Port-au-Prince. Dépodt : Pharmacie St-Antoine Avenue John-Brown ( Lalsue ). PORT-AU-PRINCE ( Harts ) Prix de la boite G@. 1.60 ganis’e, si c'est a cette condition Seu'ement qu’on est capable d’ sprit de justice et de sentiment géndéreur. e Ne pourriez vous pus aussi mon- trer les canses de fiiblesse et de dé- cadence que Lillustte Le Play voyait si bien et dont ila eula Lonté deme parler, en me disant qiuayant été ving! cing fois en Ang eterre, il avait trou- vé chaque fois ce pays un crag plus bas ? « Je vous prie, cher Monsieur, de vouloir bien aypréer, ete. (A. NoGvES ) N’est-ce pas que le Docteur N. Au- guste aurait volontiers signé cette let- tte?— A demain 'a répoise de M. Demolins. a tl La Question du Jour XVI Resterait a dire lequel deus ense@irn ments qual cst pref ra ble, de ces diflérent ainsi duo tout) au tout? Pour un esprit) exclusivement ononumi de lettres latines,— ct est le cas du Dr Nemours Auguste, latin et spcécalatif a Vexcés,— la conception frangaise est é6videmment la meileure. Cette prefe- rence, je me lexplique suns peine, de la part du fin lettré chez qai je da rene contre. Mais que ce fin lettré que je croi- rains en méme temps un esprit tuci le, les deux termes ne Vexcluent pas, au contraire ! - ait revetu de lautorité si respectable de son nom cette boutade de « ’Engincering mogezine »: — ¢« [a muyenne des inscrits dans chiagae col- lége ext tout a fait iliettrée. Les étu- diants de premicre année dans les écoles Warts et metiers ne sont pas plus forts: « Les gradués ne savent pus Speler, » — nvest-ce pas la preuve tla- grante de celte © passion sans excuse » dont jfaccusais dermerement nos latins invétérés. » Mais obéissaut ala consigne de dé capiter Penseignement anglius, tous les moyens devaient lui étre bons, et if les aemployés sans le mointre coutrdle, sans se preoccuper st les coups qual portait ne faisaient pas p'us de tort a son jugement qu’a education profes- séeen milienx britanni gues. Crest la- tin peut-ctre? C’est ea tout cas latin a la fagon Nemours Auguste, cir si j consulte opinion de ceux qui, ea Fran- ce. raisonnent sur ia méme_ ques. tion, sans avoir toutetois le minéme ob- jectif que lui,— je trouvecelte opinion diamétralement opposée a la sienne. Voici luppréciation de Larousse sur les Universités anglaises « Le niveau des é6tudas n’es! pas tres « élavé, et l’obtention des grades est e relativement facile ; mitis cette étu- e calion littéruine, furble a certuins « éyards, a le singulier uvantage de ne « pas nuire @ Voriginaliteé de esprit « comme en d’autres pays ou une régle « d’études, qui s’applique a tout le « monde, tue Vinitiative, fait des m:- « rionettes savant s et donne a tout le « monde un cachet uniforme qui est une « cause de décadence morale et intellec- q tuelie.(1) Mais pour en revenir au grand nom. bre d’étrangers qui vont s’instruire dans les Universités frangaises, la constata- tion s’impose & savoir que ce n’est pas seulement fe charme et la profondeur de leur enseignement qui Jes font pré- re ‘1. Les parties souligaées l’ont été par moi. férer a celles de certains autres pays Cette préférence provient de causes di- verses, au nombre desyuelles la s‘duc- tion de Paris upparaitau premier plan. Datis ultire, porce que Paris est an cen tre de lumiéres, c'est certain, mils sussi parce qu'il est la capitale du plai- sir, est incontestable, Plaisirs des yeux ct de lesprit : Pa- tis ollre a la curiosité de ses visiteurs emerveillés des Monuments qui sont esSchefs-dWaavee de Pesprit bhumain. Tout ce que VArchitecture pouvait con- cevoir de plus beau, de plus grand, de plus merveilleux, VArchitecture fran- gaise l’a congu et réalisé dans ces deux temples de lAtt: le grand Oyéra et Ia Coinédie frangaise Et le feu sacré qui brale dans ces deux temples-la, le cul- te auquel ils ont été consacrés, y est entretenu uvee autant de science que ledévotion, pardes artistes incompa ttbles dont la renommee est uuivel- selle, Mais la capitate duo mon-le est enco- reun contre Pattraction, parce qu’elie est une reéJition revue, corrigée, aug- mentee et ilustrée de Vancienne Bi- bylene. C’est la ville des plaisirs co- quets et charmoants, et ni Londres, ni Now York, ni Beclin, mi Pétersbourg, — ne peuvent rivaliser avec elle en ma- licre de galanterie, cet art si éminem- nent feangais, et plus spécialement pa- tisien. Les vieux débauchés des deux imondes le savent bien, les jouvenceany Aux Murs dépravees noni girde de Vignorer, Si jamais un concours était ouvert un jour entre les m#tropoles du mon le, du chef des lettres et des arts, c’est as- surément Paris qui’ Vemporterait : mais il ne Pemporterait pos moins, 3’il s'agissait de concounrir ‘sur cette ma- iére d'une saveur toute spéciale : la ga- ianterie savante et raffinée. Si done de tous les points du globe, les étrangers affl@ent a Paris pour $’ins- (ruire, pour cultiver les lettres, les arts et les sciences, — ils y vont uussi beau -Oup dans le but unique da s’amuser, le boire a méine la coupe des plaisirs sans frein, de savourer les douceurs de la débauche apréable et raffineée. Ce coté particelier de la via pari- sienne.— cdté débauche — nos famil- les @H ul en connaissent bien les ra- Vages, den juger poirte cachet spé- cial que la fashion parisienne a im- prime Ade nombreux fils d' Haiti qui ven furent & Paris) pour s‘instrui- ra, et quicen sont revenus lame vi le, le cwur sec et Cesprit obtus, n’ayant neecole 2 celle qui commence aux ca- jt!s du boulevard, et qui finit a Ma- gties Russes. Mais jen’ i pas besoin Vappuver sur ce point qui mwa gueére sOlficil’, semble-t-il. le don d’observa- ‘ton du Docteur Nemours Auguste. | Mon objectif est tout autre, ainsi que |e lectenr n’aura nulle peine a s'en rendre compte. FLEURY FEQUIERE 2mm ee | | | italic Swat a \ 3 Chronique des Tribanaux TRIBUNAL DE PAIX SECTION SUD Ad Vitam ewternam « Vais-je passer toute mi vie a plaider « Avotre barre, magistrat! Il est temps « que jaille achever ma carriére devant « un tribunal sérieux, que je puisse dire en counu de la grande cité qu'une certai-: yle, au Moulin Ronge ou aux Monta- | « arrivant 1a: Ehbien / j'ai fait mon stage.» Tel fut V’exorde d’un gran 1 discours que pronongait l'autre jour, 4 la section sud, Me Arthur S ramony, le vétéran ou plu- tot le doven des fondés de pouvoir qui y tronent. Cependant nous nous —empresse- tions de demander pardon a Villustre avo- cat, s'il netenait pas 1a le record de lage ; quelquechose nous auratt peut étretrompés : Lz crine entiérement chauve, les quel- ques cheveux épars qui parent de T’occi- put Ala nugue sont puivreet sel ; le sel y domine toutefois. La moustache courte est blanche, le front sillonné de quelques rides: l'ensemble d’une physionomie fati- guée et d'un corps qai nous al’air fracas: :¢ par les veilles ct les hawtes études juri- digues, nous ont permis de croire que Me S:tramony pguvait étre 14 bas la vieillesse j vénerée des jeuncs qui limitent a ses cd:és. | La cause n’ctait pas une affaire simple : ‘il s’agissait de la succession de Saint-Preux Gousse, de certaines réciamations présen- ices par quelques créanciers ; la délicatesse ec Vimportance de celles-ci exigeaient ‘toute la science, toute l’adresse des mal- | tres ala barre. — Magistrat, fit Mc Stramony, je de- mande communication de loriginal de Vacte envoyé 4 mon client. ' La communication est ordunnée. | — Le Juge: Me Stramony nous per- dons du temps — Me S:ramony : Le devoir de l’avo- ;catest sacré ! Je prends la substance d’un Vacte, veuillez avoir la patience de m’a‘ten- dre. | Les yeux vits, rouges du grand maitre /parcourent, avec une certiine nervosité, ‘les pages du papier timbré entre ses mains " ayitées. ' Puis il reprend : Je suis forcé de dire, de répéter toujours que quelle que soit la situation of il se trouve, l’avocat prend dautres torntes ; il n’est plus un homme ! Non, il n’est plus un homme, itest un dé- 'tenseur, une doublure. On s’esclaffe. — Oai, continue-:-il, je suis la doublu- |re de Monsieur Jicques fils. Comme tel, /je demande 4 mon adversaire de prouver les titres par lesquels il vient comme re- présentant de la succession de S:-Preux ' Gousse.» v Croyez-vous que ce beau morceau litté- raire n'a pas eu son effet > Un aprés l’autre, leur serviette a la main, le signe du respect au visage, ils viennent tous s’asseoir surd-s_ bancs, sur des chaises, écoutant le grand maitre, la bouche baie, surpris, comme écrasés sous | Sa putssante éloquence. Ces réunions de fondés de pouvoir, a Vallure bruyante, n’est pas une cole or- dinaire. La, on pourrait tout voir de nos meoeurs. Cette salle encombrée de téd-es et noyée de lumiére, n’est-eile pas, en som- me, une espéce de théatre ot vont se jouer les drames de la vie, s’étaler les der- nleres miséres et ot le secret des affaires intimes se dévoilent avec toute l’Apreté de la méchanceté humaine. Ceux qui vien- draient 18 pour entendre les longs dis- cours creux et vagues perdraient leur temps ; ils le saventet s’abstiennent. — Seuls les sociologues auraient a y gagoer ; car ils seraient en contact avec une au- tre classe de notre milieu social. L’affaire continue. | Décés Mir. et Mme. L. D. Malette et leurs en- } { | i t 1 1 ! } tints, Mr. ec Mme. Alexandre Viala ot j leurs enfants, Mr et Mme. Mirabeau Evhéarc et leurs enfants, Mr. Louis Ethé- art, Commandant de la Compagnie des Pom- piers Libres, Mme. Louis Ethéirt et leurs enfants, Mr. et Mme. Justin Ethéirt et leurs enfants, Mme. Vve. Talma Ethéart, les familles Larousse, Morisset Delva et tous lzs autres parents Oat la douleur de vous faire perte quils viennent d'éprouver en sonne de la pe. sine et parente, décddée hier, a UriciLe Morisset leur grand’mére, belle-mere, | ee I heare ¢ demie de l'aprés-.nidi, muni ments de I'Eplise. © des Sean. Et vous prient d’assister a ses tondes quit auront lieu aujourd'hui, 3 heures de relevée. Le convoi partira de la maison re, sise Rue Trousse Cézes, Ne rendre 4 i’Eplise Ste-Anne. Nos meilleures condoléances aux de la défunte. —T.es amis qui n’ont pas recu de fly part sont priés de considérer comme tel.” * om maottag- o> ally Arrivage _ Est entré ce matinle steamer «Prins Mee ts » avec les passagers suivants venem e: Cayes « Mme Louise Callar, Ernest Légp, Mme Marie Pierre Labordes, Mme Mow signac, Charles Dennery fils. Jacmel > Mr Paumayrac. Jérémie Roger Lacroix, Dépaté Beézgh et enfant, Ernest Samson, Corslie, A.C Benoit Thales Samson. - LENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES <(Ibservatoire DU SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Jecor 24 SePrexsan Barométre 4 midi 760,9 %* minimam 3}. Température'maximum i: , moyenn: diurne 28.7 Ciel clair toute 11 journée ; coaves apres 8 h. du soir, Orage au NE verts 6h4s. A bSS pluie 15,57)". . . Le barométre est stationnaire. R. BALTENWECE Botte aux Lettres Monsieur le Directeur, Dans la chronique du Matin d’hier co cernant laudiznce do tribunal de ph section Nord, ou s'est vidée moa i avec Monsieur Dubréus Ls. Charles = tiens s'est plissé une erreur que }* tea ver. It y est dit cecize M¢ Casimit 8 ~ clu au paiement d'un mois de loys au déguerpissement pour avoit ~ féré des paroles malhoanétes 4 adress @ son client.» ! Ce n’est point veii. A [a dure da 8S tembre j’ai regu de Mr Dabréus Ls les une lettre par laquelle, apres a état de la chereté des mera nongait que mes loyers ctaient sso que ma Iocation mensuelle de doass , des s’élevait 4 vingt-c'nq a pa . du rg Sepiembre. J'ai refuse is tent par lettre cee augment” pestive que rien ne a “9 justifiait vot ae ieur que je 6 nongant 4 ce monsicar qu | ot aaa ails toate la verité.— Maison F pait me ‘Condamnaat, ie fais a Veuillez agrcer, Mons ye mes meilleurs sentime Sn Priére tion de la moindre té dans leservice du uite afin qu’il y soit de § aié. tante, Cp 19, pow; 4