peuxiéme Année, No 447. PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Vendredi, 25 Septembre 1908. ES Abonnements : PORT-AU-PRINGE Un Mois. . DEPARTEMENTS Un Mors. Trois Mois. ETRANGER.......- "‘Vrols Bleu. . Woo Pour tout -% (JER se fale! - Meme 8 = oar = vy, J (HOSES DIGNE & as UNE INTERESS ANE) Jesuis arrivé & un point de “a re- pique au Docteur N. Auguste on il ts nécessaire de résumer pour le le -- lar les argumentations que j'ai Op- | bes ases différentes assertions. ' 40 point de vue de Vindustree. te Deteur ayant nid Ja tendanee de: Prangais de constituer la plus grande. arte deleur épargne en titres de ren-: plutot quen actions indastrielles, ’ Opinions deya, Jdajouté a foutes les et plus dune fois citées au cours de nore campagne, celle de M. Gaillaur, Ministre des tinsnees de France qui Ma pas hésité a dénoncer cette tei- ance comme une des causes de Ja Maution d’activité de Vindustric talionale, Et j'ajoute a Vinstant que le Doc- tour N.Auguste serait trés embarrassé, ®onle lui demandait, de trouver a a deux opinions frangaises autori- trai spout de sa double assertion, be di - que | activité industrielle na / Minuéen France et que les Weais ne sont pas plus portés vers Uresde rente A revenus fixes We vers les actions industrielles. aafficulture. ~ Sur ce terrain, j'ai m6 que le Dosteur a tort de pre- Trois Mois. . ae +” QUOTIDIE N ‘ copter, * Hl . , oo - \ Dinectacn 1 LE NUMERO 4 /) CENTIMES (. 200; . ee ee . if < ; Lokboaanrat witiagioixre, « 5CO J 2 2.20 1 Les abonnements partent du 1° et do 15 de chaque « 6.00 | aod. fON- ADMINIS LRA TION mots et sont payabl:s d’avance « 3.00 \ po, RAL FOUR, 45- Les manuscrits insérés ou non ve serunt pas rendus y a ae Be - -o set Te = Roa Wo - FN en EP J Ef ak CUNNUES ~CORRESPONDANCE tants se lroavent ainsi peu disposes Vontreprendre des travanx agrico’es important- et sont plutot entraings a utiliser les productions parte ées du sol. Cheba est veal de tous tes paves / Gorse, Hatio, Haith ) ott Ws pro tne: trons spoytauées abondent ; eles dis- pensent de Velfort et déraurnent des travaux pous diffietles: ; fa Feaneone fait pas exception et jo in’étenne qiven @none sot une ied Ge pores <4 eonerale je paisse éftre aceus? denier les forces cpricoles: frangaises. Jai entin moutrée qae da nifure et la fertiite dno sol pecmesttant de mor- celer de territore, pour ainst dite a infin? et de maltipiier ataesi Te nem- bre das petits propriétaires, ily avat erreur a estiiner Ja prospeiite agel- cole parle notnbre des individs adon nés a Pasriculture, Fai entin excepte de tout ce qui préct is ta Nord de ta Franee, pays de platoes plas aptea la grande culture et par conséquent aux travat'tx agrico es prooremaedtdits, Mais jai, en memes temps, fait rmar- quer que eet circonstaace moaudbayi~ sait guere fe Docteur a en free protit vontre nos idées, car le Nord s2 frou- ve, grace au régime féo fale agricole, touche nn ‘Vagriculteur frane ais comme voir été plus sodéehvoment’ iM “Premier de VEarope et surtout da tpar la formation - particulariste, e ; ‘Pabsentéisme des grands la culture de ta Vigae en té- eee de son dire. J'ai établi que, *~ eat” vue de VPeffort humain, fete Ure était d'un mérit? pres le @ iwi que dans les fisiles travaux Seren et que l’attrait pour la day précisément de cette fa Wee t avantaga de po avoir, sans ‘Tavail d’assoloment, accom- Sette cultura aA toute sorte de eb, €n oitre, que tout le Mi- m ete Centre francais consis- Whrtihite et en petites vallées 6 remarquable, les habi- v quelie se rangeait moins! Va avaux dagricultura propre-f|'opinion que le Doectear d’ailleurs sist . n propriétaires :e maintient en etat din- fériorité vis-a-vis de agriculture an- glaise. Commerce. — Jai émis sur ce pvint N. Aupuste cls en pre- Parrive a des résultats Inexa das nant pour terme de compar uson forces comm -rciales com;arées dla -France ei de PAvgleferre Uévaluation en argent: - que la quatite des arti- ‘cles qui constituent le commerce fran- cais permettait, en ratson de leur luxe, d> réaliser beaiwso.p dargeal ‘sous un petit vo'ume; ~ que | Angle- terre, qui s':st spécialisée dans ‘ec com- ‘merce & bon marché, est naturelle- puree que, a Sta nent oblige Taugmenter sinus cesse sd) production pour maintenir son diffre WatYaires, et qa’elle avait par ‘onsequent Vavantage au point da vue ly la stabilité commerciale comme a ‘clai de Vintensité dans la fabrication le mouvemeut des affaires. Colonisation, systéme — d’enseigne- ment, — Ces ditférents points ayant élé traités plus récenmment, il mest pas uecessaie de rappeler a leur sujet fos souvenirs du lectcur. Toutetois, je dois dire que tous les ‘Cmuipueapes w@ixquals jai dd faire ap- j) | puar désabuser le lecteuc sur la soi-disant mission humanitaire de la France ont dd patraitre exagérés, et non excellentami Dantes Bellegarde aexprimé sans doute ’upinon de plus dup, en wmaccusant d’avoir ainsi tra- iutda Feanee &@ lu barre dun Tribu- nal sévere, c'est-a-dire prévenu. Qa paratt toujours prévenu aux es- prits prévenus, et cest bien, en effet, Vegard dela France, nOUS Le pattageons pas, dans ce jour- nal, a prévention commun:, que nos spore iwions paraissest Oulréces ou pod fondées. Hey a, au fait, en France et jar conséquent en Haid, tres peu ds personnes qui ne s’illusionnent sur les giandes idécs de générosité et de justice de la France, et enthousiasme einpeshe de voir clur ace sujet. (Vest pourqaet nous pensons utile (so mettre sous les veux de nos lec- te urs deux pies tres importantes et gai contrib-eront a tixer le lecteur impattial sur le meérite des préven- tious ea'retanues en faveur de la Fran- ce et, partant, contre Vesprit de notre campagne. La premiére de ces piéces est une latire quia été adressée dans le temps a M. Ed. Demolins et ou ery jJections pos de la Frunce et de ’Avgleterre ; la scconde est la réponse de M. Edmond Demolios. Nous publions aujourd'hui la tettre d’objection, signée d’un an- Cien Officier da marine frangais. « A Monsieur Eimond Demolias « Cher Monsieur, «Je suis toujours, comme vous pensez ateur de La Science Sociale. Mais que e monde deviendrait monotone, si LS a ae Se rr comsingr d&cthur ISPOCRE, a7. 2: Re EE ae aD E at SC a EE ts AEE AAD SS A 7 TT a eed i | Von! qu'il -trouvera résumées la plupart des ob ‘c’est un des grands services que rend si souvent soulevées & pro- la science sociale, de nous montrer Saag APC RD BA BANE, ERS. UR SPIRE LO FOO OS - ws + 26 SPs ab A eS Ce 45, RcE %eux on Bonne-Fei. les esprits dtaie t tous 4a luaisson, si aucune critique ne se faisait jour ! « Perm :ttez-moi done, encourage que je suis parla bienveillance que vous me témoignez, de vous faire part de quelques remarques, ou plu- ‘tot de vous demander quelques ex- plications. « La Science sociale, avec une logi- que saississante, montre comment les coutumes de la fimille-souche donnent aux Anglais une vigueur mo- rale et physique qui est un des grands fucteurs de leur supprématie actuelle. «Ne serait-il pas bon d’expliquer comment et pourquoices coutumes Out iis tant de temps a produire ce resultat ? Gar enfin, cette suprématie des Anglais n'a pas toujours existé, tant sen faut; elle a subi bien des Cclipses ; geand était, au commence- tinent du dix-septigme siécle, le mé- pris de nos Canadiens francais pour de tels adver-aires, et, ’ nombre égal, ia victoire était toujours pour les no- tres. « Mais il y a un coté du caractére de ces aimables voisins d’outre-Man- che quin’a jamais eu d’éclipses, qui a foujours @té aussi accentus : je veux patler du dedain pour le faible, de fopression qu'on fait peser sur lui; dela haine que 'Angluis insptre par- . tout auc aitees peuples, de la facilité avec laquelle il se laisse aller‘a Pin- justice, ala violence, témoin sa con- duite vis-a-vis de l'Irlande depuis Hen- ry Il, jusqu’a ce contlit cynique avec les Portugais, ou l’abus de la force est son excuse et qui n’a pas, que je sa- che, soulevé dans ia nation anglaise une réprobation assez sérieuse pour compter. « Comme vous, je suis convaincu n’y a pas d’effet sans cause ; et les causes d’un nombre prodigieux de phénomeéenes, jusqu’ici inexpliqués. Il me semble que je viens d’indiquer un de ces phénoménes, qui meérite, par sa persistance, d’étre étudié & l'aide ds votre savante méthode. Il y aurait t surtout cet intérét, qu’ilne faut pas laisser peser la responsabilité de cet bien état de choses sur la famille-souche. un lecteur et un propa- Sans quoi bien des gens estimeront tie qu'il vaut encore mieux faire éeor- d’une société ot la famille est