Deuxiéme Année, N, 428. PORT-AU-PRINCE ( Hait ) Jeudi, 3 Septembre 1908: Le Hatin ~ ABONNEMENTS: = { Daren: en A cue | 0 Om Mow ¢. 200 Dinacraur : LE NUMERO 4 5) CENTIMES PORT-AU-PRINCE] Jo ur | eg 5.00 Clément Magloire, ec ake ~— . eek Un Mos. .. « 2.20 abonnements partent da iret da 1s de chaque DEPARTEMENTS/ ios Mas. « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance ETRANGER........| Trois Mos. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser EE {30 oJo Escompte sur 14.400 | Vous pouvez maintenant juger, mes- CHO SES MMUNALES 'Bourdes de patente « 4.320 _jsieurs, si les atfaires de la Commune sont —_— ———— | prospéres et s'il ya la de quoi alimenter G. 14.400 Pree vite d’un homme. & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roax on Bonne-Foi. ( Suite et fin.) Von Les No Des 1 Et 2 SEPTEMBRE 1908 —_— | Récapitulation | Port-au-Prince, 20 Aout 1908. Dstte Communale RICCO | Lemoyne solde du G. ayaa ! Stinio VINCENT. La Dette Communale n’est pas encore Capital initial au 15 Dé- ' rereler ‘ ‘ s 2 a fquidée, Le Conseil a renvoyé a I’étude de cembre 1907. > or P. 2.930 pimmonds o. < . 1.827 .23 | P. S.— Le Receveur Communal, ems Comnissions spéciales la vérification des| Intéréts payés du 15 Décem- Pp hl. a . ‘ ‘ 1 5 oo ché, n’a pas pu corriger_ lui-méme état mies et chiffres de créances présentées 4} bre 1907,au 31 Mai 1908 4 _ Fonimann « * 4-4 inséré hier dans notre rapport et concer- ~~ inant le budget des dépenses. I] s’y est } > G. 20.991.33 glissé des erreurs d’addition qui, cependant TAdministration. Le travail de ces Com-|2 o/o. P. 303.23 gimioas vous apportera, il faut l’espérer,| Amortissements opérés du rt ds déments qui vous permettront de fixer] Février au 31 Mai 1908. or P. 562.06 s —~ ~'n’afféctent en rien, — Ou si peu— les to- tafe le montant de la Dette Communale. --——-—!_ Ricco soldedd or P. 2,367.94 taux généraux. La seule erreur digne d’e- Dettes Courante; Solde do au rer Juin’ 1908. P. 2.367.94 Huneck Fould « « « 3.107.42 tre signalée concerne a valeur de G. UAdministration actuelle, ddment au-| N. B.— En raison du tix élevé du. P TS oé fe tubrigue dans I dat aM dAukt ayy. wide parle Conseil, a eu a contracter| change, nous avons laissé en depot chez OF SATS SO lieu de figurer comme recette réalisée, qeelgues dettes. C'est ce que nous dési-|/M. Ricco une valeur de G. 2.651.52en, Ces dettes, contractées en vertu de dé- 4 ug portée dans la colonne moins-value , gooas sous le nom de dettes courantes.Elles| billets et en nickel, pour attendre un taux cisions du Conseil, doivent 4 notre avis, . Le chifirc total de la moins-value dimi- woviennent so't de préts faits ala Com-|de conversion plus avantageux pour l’Ad- continuer a figurer au budget des dépenses ud de cette valeur, se trouve donc étre mane, soit de c»mmandes exécutées, d’a-| ministration Communale La hausse ayant car l'essentiel, pour une Administration, eyscrement.au 20 Aout 1908, G. 39.697.98. ; contrats de fournitures, pour compte] persisté, nous sommes d’avis qu’il y a lieu est de maintenir son crédit, par le respect: , , ‘ de laville. de continuer 1 convertir.comme aupara- de ses engagements. | S. V. Voici la situation de la Commune avec } vant,au taux du jour de chaque versement, Vous noterez, en outre, messieurs, que, = ame categorie de créanciers : puisque d’aillears les intéréts continuent 'le montant d:la ferme dela Boucherie { N. LEMOYNE 4 courir, au profit du créancier, sur les n'est pas disponible. Par le fait des admi- | Capital initial au 27° juil- valeurs ainsi laiss¢es en depot. ' nistrations précédentes, cette branche de| 1907... .... 2.66 2.6 P. §.000 LYON HALL /recette se trouve étre le gage de deux crean- —~ ai op eae . ciers 4 la fois. Ce gage demeurera donc en . wats payés du 29 juillet Capital initial sans intéréts. P. t.000 ciers 4 la comme Peanée dernigre, 2 un) RENSEIGNEMENTS ortissements opérés "du Amortissements. __ 35% |ga l’autre de ces deux créanciers, jusqu’d. METEOROLOGIQU ES tj Novembre 1907 au 16 Solde do P. 500 _@ue concurrence. a _— fia 1908, P. 2.888 05 _ Les produits du fermage des terrains | Observatoire °“ _ HUNECK & Co communaux ainsi que ceux de la fontaine ; pu : Saar . -. marine sont affectés 4 la garantie de la: Sole di au 17 Juin 1908 P. 2.111.95 | Créance transférde & la maison Fould de Paris marine sont ck Fould. » © SEWINAIRE COLLEGE St-MARTIAL _ Docraur Emm. MERCIER Commande d’un kiosque de __ De plus, le Corps Législatif a cru devoir : _—_ ks tal initial au 12 juil- 6 métresde diamétre, en fer réduire de moitié la subventio1 de l'Etat a | MERCREDI 2 SEPTEMBRE ) 1907. P. 4-000 forgé, colonnes en fontes avec Ha Commune de Port-au-Prince. ; Barométre a midi 762, ov/= we ayes 3 12 juillet chapiteaux ornés, grilles et por: 1 Il ne faut pas es rer d’autre part que lr pérat ‘minimum 21. 8 Vril =1905-3 0/0 ils pour les places Ste-Anane e rendement de Il’impdét sera supérieur, ' Température’mazimum .2 Anonisse va Bast (Square Nord ‘Alexis ) et Elie- ‘Gans le cours da prochain grercice, au ren- moyenne diurne 34° 2 ments Oper a bois. 'dement de l’exercice qui finit. C'est mé-| Ciel clair le matin, nuageux |’aprés-mi- 3 Novembre 1907 au 8 A- Oe epical initial au 9 Décem- me le contraire qui est certain, . di, couvert le soir. A 5 he du solr, oluie 1908 P. 1.847-85 | bre ( tous frais compris ) OF P. 2.930-07! Vous tiendrez compte de ces _renseigne-| accompagnée d’orage : 13,07/*. Solde . - ~——"12 0/o intéréts jasqu ° ments utiles daas la confection du prochain! [,¢ barométre continue 4 baisser. au 9 Avril 1908 P. 2.152.15 30 Aout 1908. « $09.34 | Budget. R. BALTENWECK __ SIMMONDS Fares 2 o/o intéréts payés MATERIEL Gopital initial an 27. Mai jusqu’au 30 Aout 1908 331 69 P. 177-35; CInventaire dressé le 18 Aost 1908) |Le Magistrat communal ee | de Port-au-Prince hate . P. 3 505 . P. 3.107.42! 14 brouettes, 27 pelles. 23 piquois, 17. Payés du 27 Mai Capital au rer Septembre or Bs 3-107-4 | houes, 8 dames, 2 rateanx, 9 manchettes, | En vertu d'une circulaire du Secrétaire a #30 Avril 1908-1 o/o POHLMANN 1 hache, 26 cabronets, 5 tonneaux dar” d' Etat de UTntéricor, en date da 28 Aott . + 324,95 . ees : rosage, 30 jeux arnais, 7 douzaines de écoulé, au N° ror, invite tous les Syriens meertivements opérés de Capital initial au Juillet G. 10.080 drape ox et 12 d’oriflammes. établis 4 Port-au-Prince a se presenter a . 30 Avril 1908. P. 1.672.77 | 1908 secours 20x tout en bon état. ‘VHérel Communal, manis de lears der -———|( Emprant poor Tel est notre rapport. | niers passe ports, le lundi que l’on comp= , elds 40 a0 rer Mai 1908 P. 1.827.33 ' sinistrés ). tera 7 S:ptembre courant, 4 dix heures du matin. Faic Al Mosel Communi, mois et an que dessus. Stinto VINCENT C-hroni sue aes Tribunaux TRIBUNAL DE PAIX © Section Nexo Divid Chancy — Victor William Deux honines gve la naue n’a pas fait memes, que les chances de la vie, ou leso: ont aussi readu d.sscmblables sont alls se mesurer 4 la barre du tribunal de paix, en prés:uce d’un audi-oire en “‘qaé@te de rires et de distractions. David Chancy ot Victor Wiliam. Cetui- Ik est mince, de belle tulle, figure ovale ornée d+ yeux v'fs,intellig -nts,d’une m us- tiche cla rsemeée cc Juae birbe taillée ala Boulasger. Ses maniéves coartoises n’etFi- centpar. les atures dun hon-ne d’atFures, positifs sans étre pour cela teinté de juive- ne Cest touprin a pis allongdés qu'il fait ses courses i trivers Port-aa Prince, quand les jour wivest pas dan. st vorture legere que tunes aachesi! Ystractars d: sypuelette ; il est toujou's on mouvement, un mou- vernert pecaetiel de vif argent. Au minis- tere duo Courneree ot) il remplit avec compeiencs, tes hastes fonctions de Chef di: divisioa, Vombre dz sta p-roine physi- guzsenblo étre purfoat: oor tes murs de syveurs, taomilien des enolov4s qui traviuillent soussa dir.ction, pros de son monistr: gut! dewtae de toute sa hauteur, prespahtones les portes ds si section, dévistocvit bos visi curs, sachin’ peut-étre, -par incuiciona, le bu de leur v site,et, par avancs, tes résu'ta s auxquel, i's vort abou- tr. Au moral, c'est per-@re auss' lame du minis cre. Les derniers actes, traités de Commere:, projets de tarifs cc de budget subissen’, dz sa miuia, les dernéres cor- recdous. Mn sorte dt boa a@ tirer, avant de devenir offiziels, aussi la boutonniére de SA ponte jazpietre noire, quotidienne est- ele ornée d'une décoration trangaise. Ce nest pas un Lo nme ordinaire. Loaurre, Victor William est petit, min- ce, Nerveux, See avec une fizure allongéde, couleur safras plus ou moins foncée, pres- que imberbe. une téte, en somme, intel- ligente. Dans cette Idgion de fondés de pouvoir FEUILLETON DU « MATIN » DU 3 SEPTEMBRE 1908 (26) — ROMULUS xII (Suite) Par les fnyards du camp de Carrefour- Desruisseaux, la Commission militaire du Detour apprit l’évacuation de la ville. Ni la commission ni l’armée ne vouluren: ajouter foi 4 cette nouvelle. -~- Je crains un pitge, avait dit Lajeune> homme prudent et circonspect. Cependant, apres bien des hésitations, il int décidé qu’on ¢ enléverait » la ville. Ie « brante-bas » fut donné, puis l’ar- ice A pas de loup, s’avanca vers le rem- pirt d'Epaminondas Desroches — digne- ment commandé aprés lui par Dantés Mathon. Le prestige de ce rempart était tel, gu’au moment de l’aborder, généraux et soldats. pris d’une panique folle, firent volte-face et lachérent pied. ee ee qui assiégent, avec une sorte d’avidité, la barre des tribunaux de paix, il domine par l’ardeur de son éloquence fougueuse qui ¢ontribue, ce nous szmble, a l’abondance des causes qui lui sont confides. C’est le lion de ces prétoires ou les drames tantdt sévéres, tantét gais affluent 4 foison. ° David Chancy assigne Victor William pour une valeur de Quatre-vingt seize gourdes, montant des loyers d’une maison qu’il dit étre sienne et occapée par celui- ci. Dz son ecdté$ Victor William proteste, déclarant qu’il ne connait pas David Chan- cy. Il fait passer sous les yeux du tribunal une série de regus s'gnés de Mme. Veuve Déjean de qui 11 avoue avoic loud. La lecture de ces regus améne une certaine surprise, les juges se regardent, se consul- tent des yeux, |’auditoire pousse des cris: 6!6! MeVictor William,enharcdi par l’ethe produit pirson exposé, met alors toute son Ame dans sa défense, porte son élo- quence 4 son dernier diapason. —Depuis 17 ans, dis-il, que je suis dans les liens du mariage, jamais, au grand jamais,je n’ai été amené a la barre d’aucun tribunal pour loyers de maison. Je dois un tribut de reconnaissance 4 la famille Chan- cy ; car il a fallu la persistance, la tena- cité anplaise, l’acharnement de la famille Chancy contre moi pour me conduire au- jourd’hui par devant vous. — Oui, victims de Monsieur J. J. Chan- cy, ministre alors de instruction publique ui me renvoya injustement, bratalement e ma charge de professeur A une ecole primaire, me voila maintenant sous la main muse de son frére, David Chancy qui m/‘assigne pour loyers ce maison. Eh ! biene Ce tribat de reconnaissance je le girde pieusement, et, tot ou tard ly famil- le Chancy me le paiera. : —Vouys n’avez pas le des menaces 4 la barre du juge. — Non, Magistrat, il faut que je dise la haine de la famiile Chancy contre moi. Mr David Chancy posséde de nombreuses maisons dans Port-au-Prince; je ne suis ja- mais allé lui demander une simple cham- brette 4 louer. Non non. jamais ! C’est droit de” proférer tribunal, dis le une témérité de la pirt de David Chancy, c'est une atteinte poriée 4 mon honneur. « Ah ! Magistrat,quand vous aurez fini de tagne criérent que le rempart Desroches n’était pas gardé. En entendant cela, les généraux reprirent une attitude martiale, et cette fois, l’on arriva ace rempart ou il n’ y avait pas un chat— c'est le cas ou ja- mais de le dire. L’armée assiégeante, heureuse de cette conjoncture, se mit alors 4 tirer des coups de carabine en I’air et 4 danser au son des tambours, un coudiaille forcené. Ce qui fut traduit ainsi par Je Président Salomon dans sa Proclamation du 10 Jan- vier 1884 : « Haitiens, le 8 de ce mois, les troupes du Gouvernement ont enlevé d’assaut la ville de MiragoAne... » Avec quelle brutalité, cette armée im- patiente se rua sur la pauvre Miragoine éteinte, on ne le devine que trop. Les fem- mes furent maltraitées, quelques-unes em- prisonnées, entr’autres Lorméla Hogu, d’au- tres fouettées. Les exilés trouvés malades ou blessés — que se_passa-t-il dans leurs 4mes en ces heures d’épouvante ? - furent trainés 4 la mort : c’étaient Talleyrand et Toussaint Laroche, Albert et Gaston Elie, Jean-Baptiste Chenet, Ulysse Fourreau, Geffrard Lucas, Obrien, Bélomon Duvivier; Alfred Brisard, rhumatisant, perclus, de- puis quatre mois alité, fat exécuté dans Mais les officiers des postes de la mon-- me endre justice, j‘irai personnellement demfander raison 4 David Chancy. Le défenseur de Mr David Chancy prend |J¥8¢, la parole et Jit : ~—Magistrat, je n’ai pas 4 m’occuper Vanimosité ou de la haine existant entre la famille Chancy et mon adversaire. Je ne viens que demander a Victor William le paiement de G. 96 de loyers qu’il doit 4mon client, M. william nie avoir loué de Monsieur Chancy, eh ! bien Voici un regu qui prouve que Madame Veuve Dé- jean a constamment signé pour David Chancy. — Quelle témérité, s’écria Victor wil- liam, voila 0 apparait toute la téimérit4 de David Chancy. On s’exclaffe. — Vous n’étes ici a pas ici au thédtee, dy by agitant sa clocheitte. —C'est aprés coup, contings Willig de ¢ on est allé chercher ce reca, em Me. ame Déjean de commettre ce - Je demande au tribunal que David Che cy soit déboure de sa réclamation et cp damné a cent vingt-cing dollars AVEC enj, cution provisoire de tournir ¢ e caution. 610q doliag _ Le défendeur de David C timide, essaie de répliquer feres crient aprés lui peine. hancy,ca ; mals ses oe : Assez, asseez, pes iy id Le tribunal réclame silence «ti ne le dépét des piéces — le j ie vant étre rendu dune audience prockaise A LA P.C.S Pas d augmentation ! Pas de travail I... ‘‘ Disentles ouvriers ,, Dés que nous edmes constaté, qu’en effet, il y avait « quelque chose » a la P. C. S., nous nous présentimes A la Svation Centrale. Une certaine animation régne dans les environs des ateliers désertés, des petits groupes circulent, sombres et attentifs, de nombreux spectateurs stationnent sous la galerie. Des képis militaires. C’est le géné- ral Paul Cameau, inspecteur en chef de la Police, Aba.. Nau, sous-inspecteur, des commissaires. Ci et 14, au dehers, quel- ues curieux. Les cars, ennuyés et inutiles, allongent, au Dépd:, leurs formes démo- dées. M. Tippenhauer, directeur et ingénieur en chef nous recoit immédiatement par ces aimables paroles : —Vous venez au nom du Matin. Tous mes complimentss Vous étes des journa- listes consciencieux. Vous voulez ton- jours puiser vos renseignements 4 la sour- ce méme. Je suis 4 vos ordres. M. Tippenhauer nous invite a entrer dans une piéce reservée. une dodine ainsi que Sam Blanchet, enflé, déja 4 l’'agonie — tandis que Déjoie était ‘achevé a La Croix. Des « colonnes volantes » avaient été lancées a la poursuite des insurgés disper- s¢s dans les bois. Beaucoup d'entr’eux, les souffrants, les isolés, furent pris. Toute cetie journée du 8 Janvier ne fut ,qu’une atroce tuerie : Alexandre David, Massillon Jean-Bart, Jean-Pierre Bazelais, [le MiragoAnais Elie Derenoncour et le der- j hier cubain restant furent impitoyablement fusillés avec une quinzaine d’autres. Duperrier Cazeau, l’homme qui ne con- nat jamais la peur, souleva 1|’admiration générale, tant il fur grand devant la mort... A Port-au-Prince, ce méme joar, au Palais-National, un diner de gala fut offert 4 l’Amiral Cooper, commandant da navire de guerre américain «Tennessee », qui se trouvait dans la rade. , Madame Salomon avait a sa droite M. l"Amiral Cooper et a sa gauche M. Bre- nor Prophéte, Secrétaire d’Etat de la Ma- rine, 4 droite de S. E Le Président Salo- mon se trouvait M. Langston, ministre des Etats-Unis d’Amérique et 4 gauche M. Callisthéne Fouchard, Secrétaire d’Etat des Finances. —Alors, c’est une gréve ? — Vous I’avez dit. Je vais vous donne les moindres détails de cette aventure afa que le Matin initie le pub'ic aax affairs e la Compagnie. Je vous prie de m’accor der toute ; votre attention, ce que je vas vous dire ayant toute son importance, Aprés ce préambule qui donne w grand air de gravité 4 la physionomie & Vingénieur en chef, ot semble s’ toujours un sourire, notre interlocutest continue. —La semaine derniére,* nous reciee de quelques ouvriers une lettre jeune dant une augmenration de salaire. Je vous la mettre sous les yeux. Lua voici in extenso : Port-au-Prince, 27 Aout 1908. Au Directeur de la Compagmie des chest de fer de la P.C. S. Directeurs, Sans que vos subalternes ne veuillest souiller cette marque immacalée d’bow neur avec laquelle nous venoas avec a Il s2 passa, au cours de ce repas, oad scéne tout a fait touchinte, qa! reme tous les coeurs. Le ‘Dessalines pavoisé — triomphale ment venait de mouiller prés da Font Ilet avec sa prise la Patrie — dont @ peut voir encore la carcasse a0 nord és wharf Riviére. Le Président Salomon avait réservé ost lace spéciale pour le capitaine du croueit aitien, un américain nom d @ se trouvait étre le fils de |’Aciral com mandant le «Tennessee ». Quand arriva le capitaine tomba dans les bras de |’Amiral —tout comme en un cinquiéme acts. tait trop pour la sensibilité des présidentiels. Chacun pleuraa Cependant, ce jour et les ssiveae © sang haitien continuait 4 cooler 4 goane. Les petites gens qui étaiest nll, dans la ville par inertie ou tout naivennslly pour gagner leur vie, hélas ! bs gue ‘ bou'angers, les commissionnalres, ®. teurs d'eau, furent exécutés sans ainsi que des hommes du peaple F Lauréus, Valdéas, Marcellus, qei 5™ dévoudés a la «cause >. Fernanp Hissst: - (é gutert } solliciter de pentation sar nos Vous le savez, appointements. mes Directeurs, comme tous comment sont les choses, et de jour en jour ies affaires deviennent en plus mal. oo gies ter pins loin, et sans vouloir dire nous croyons nécessaire de fermer pre lettre. ; "Ea attendant de la Compagaie une rée nidoit nous satisfaire le plustot pos gble, nous demeurons VOS évouds servi- ) ATELIERS, Théophile Stéphens, Méance Placide, D. qoute, ajusteurs, Jh, Simon, tourneur, Benoit Souffradt. fondeur, E, Cameau, Elie Michel, Louis Théophil, Simon For uné Aermann Siméon, Darius Plaisir, Léonce Sol Frangois, Horacius Pierre, etc. «Nous ne pouvions prendre cette lettre en considération et nous répondimes miurellement par un refos, non pas que nous trouvions illégitime cette demande d'sogmentation, mais pareeque NOUS SOM- Mes EN DEFICIT. «Nous sommes en déficit et c’est pour cela que nous présentames derni¢rement ala chambre une pétition demandant un changement dans notre tarif. C’était yos- te, aussi juste qu: lau meutation du prix de la glace. Mats notre emande soutenue par les depurds Sambour et Léon fut com- battue ct rejetée. « Le dépuré Savain qui avait soutenu demande de la Glaciére en s’appuyant wr la nécessizé pour cette entreprise d’em- ployer des produits chimiques dont le pix de revient cst assez élevé, combattit proposition de la P. C. S. «Le député Valembrun déclara, 4 son wet, que les malheureux ne pourraient vavec le tarif demandé, circuler sur wlgne. Nous faisons done partie mainte- aut de |’Assistance publique. «Quant au dépuré Appollon,il parla longuement de so. affection pour le ‘di- reteur de la P.C. S., de ses cordiales re- tons avec nous et conclat au main- tien de l'ancier: tarif, la loi étant la lot : Dera lex... Mais certainement, parbleu ! Mique nous demandions une modica- ton. Voila les arguments .qu’on a em- ployés contre nous. «Notre demande rejetée, nous dames saoncer au projet d’augmenter le salaire de nos ouvriers. «Nous demandions cependant une cho- juste, équitable. Ecovtez. Appliquons t simple calcul sur la ligne des Tram- a. Nous sommes en constant déficit. len moteurs qui font le_ service et 2.100 kilogs. d’anthracite par bya A ? dollars la tonne cela fait une aie mover do!lars par jour. Or la te- tiers mls wal; par jour, pendant les der- cit ss'€icve 1G, 207,75. Notre dé- | ‘| chaque jour est constitué donc moluments des mécaniciens,chauf- fercepteurs, receveurs, controleurs, ns, les dépenses de kérosine, hui- Paisse,s coton d’antifriction, con- . b role tickets, entretien du matériel, tele Witicnst CnSez-vous ue dans de y Nous pourrions encore poate nos dépenses ? Bument de nos adversaires qui vt Croire l'entreprise florissante, est be 41 aie garantie d’intéréts ? Et ue» nS que le Gouvernement 8 de 103 nnée ? N’est ce pas un mor- ~ FOL que les actionnaires se parta- PS conten ? Et ces messieurs ne mtents! .. » La dessus, on s’ex- yee Sindigne | & tiple d’intérét nous aide pure- Ws pee Ment 4 couvrir nos déficits. @ncore été servie sous for- © divides des aux actionnaires. Les | profondeur et la Campagnie une aug’ | appointements mémes des adminis‘rateurs ' ne sont pas payés, ils sont portés seule | ment a leur crédit. Je vais, par des chitfres officiels, vous montrer la marche de nos attaires et le déficit constant qui pourrait décourager nos efforts, si nous n‘¢tious certains du concours et de l’appui du Gou- vernement en qui nous avons cor fiance. « Nous avons touché pendant quatre années la garantie d’intérét, soit un total de _ OF 165 120. Nos déficits se sont élevés, valeur en or : 1904 21.503 .82 1965 22.573,50 1906 18.354,45 1907 13 201.19 ‘P. 75.633.00 «Les 300.000 dollars en titres reses que nous avons remis 4 |’Etat représentaient une vileurde .80 o00 dollars ; — les tra- vaux destinés 4 étendre notre Réseau jus- 43 4 Carrefour nous ont couté 36.401.25 ollars et 90.806.83, soit en or une valeur totale de 90.440.50. «Si nous additionnons ces ditférentes va- icurs qui sont réellement sorties de noire Caisse, vous trouverez un chiffie de 209 172,25. Défalquez maintenant les 165.120, vous trouverez que notre déficit s’cléve pendantces quatre dernicres années A 44 052,25. ( Quarante-quatre mille cin- quante deux dollars vingt-cing centimes ). Voila le bilin. « Sivez-vous encore une chose é¢pou- vantable ? C’est l’assaut formidable qu’on fait chaque jour 4 notre caisse sous forme de dédommagement, dommages-intéréts, condamnations prononcées contre la pau- vre"P, C.S. Pour la seule, année 1906, nous avors payéa des particuliers G. 22. 598.13 et 2. 655 42 dollars.— Une fois méme, j'ai payé deux fois, lenfant vic- time d’un accident ayant eu— expliquez cela si vous le pouvez — deux péres ! .. aDites tout cela aux lecteurs du Matin. -- Pensez vous que cette gréve puisse durer. — Non. J'ai pris toutes mes disposi- tions. M. Tto-enhauer s’anime ; "homme d’ac- tion et d'’énergie reparait. Crest la lutte, eh bien soit. — AB heures, dit il, j’expédiais le train de Carrefour, mais le service sera suspen- du aprés le dépar de 5 heures 15 pour évi- ter les manifestations hostiles et les mena- ces des grévisies. Ils avaient coupé tous les fils téléphoniques qui relients les ditfé- rentes stations de la Plaine du Cul de Sac. Je fais cependant fonctionner cette ligne.— A 9 heures, 2 trains pourro.1t circuler par la ville. « Les ouvriers se sont montrés impa- tients. Tant p's pour eux. Ils auraient du la suppression du tra- se convaincre que la révoca- vail, c’était le chomage et apres, tion. — Pas pour tous ? — Il y aura peut-étre 4 ¢pargner ques-uns. Tenez, voyez-les. Je regarde du cété de la statue de Dessa- des grou- quel- § lines. Sous l’ceil du Libéra:eur, pes aux blouses bleues noircies par le rude travail des machines s’animent et parlent 4 voix basse. Ils étaient venus embaucher les camarades restés A l’atelier, mais la Po- ris des mesures ». De temps en s tournent des regards — ah ! la I'étrangeré de ces prunelles vers 1: Dépot ou souftlent deux ma- chines, deux bonnes vieilles bétes a la res- piration puissante... Je prends congé. Le Juge de Paix Lu- cien vient d’arriver. It verbalise. Je salue de loin, mon camarade Robert Bénodin, chef des ateliers qui me répond d'un geste mé- lancolique et vague ov se devine un grand lice « a temps, 1 l ennui de ce chémage inutile... Dévalisé par un militaire Un enfant. le jeune Kernisin Georges, }la mission du docteur Vassel ait un ai service des époux Demesmin, revenant} tére politique. de Léogine avec deux bétes chargées, a été as:ailli dans les environs de Martissan, par un militaire qui l’a dévalisé. Le casde lenfant ne présente heureuse- ment aucune pravité. Le police est 4 la re- cherche de Vassaillant. Avis de la Police L’Inspecteur ¢a chef de la Pslice an- nonce au pub‘ic qu’un voleur surpris par ure“patrouille dans les environs de St-An- toine, hier 4 2 heures du matin, s'est en- fui abandonnant 2 dodines, que le prnprié- taire peut aéclamer au Bureau Central. Gréve Le service des Tramways a été repris ce matin. L’horaire est un peu modifié, tous les cars n’étant pas en circulation. Nouvelles Etrangeres Derniéres. “Dépéches Paris rer.— Le désir de la France et de l’Espagne d’éviter des complications inter- nationales au sujet du Maroc est prouvé par une note officielle ‘publi¢e aujour- d’hui par les cabinets de Paris et de Ma- drid et dans laquelle il est dit que ces deux gouvernements ne solliciteront pas des puissances le mandat de traiter avec Moulai Hatid, mais qu’ils se borneront pour le mog ment \ demander a ce dernier certaines gi- ———a ide l’Allemagne et il se refuse a croire que carace —$—=—_—=—=&=£= étel Bellevue. -— Le mieux situé, le plus con- fortable.-- (hamp-de-Mars.— Cuisine renommée.— Vue sur la mer- “M™e yre J. B. DEHOUX 19, Puace pu PANTHEON, 19. Annonce au public qu'on trouvera a lover, 4 son domicile, Chaises neuves, verre3, fanaux et ca- barets pour mariage, enterrement, etc, etc. Mr C. L. Verret Tailleur-Marchand Donne avis 4 sa bienveillante clien- tale que sa maison No 7, hue Traver- siére est toujours bien pourvue d’une variété d’étoffes de la haute nou- veauté parisienne. QUALITE SUPERIEURE. GOUTE ELEGANTE TRAVAIL SOIGNE. EXiCUTION PROMPTE. Pric tres ré&durts ! — OO Avis Importan Ur professeur ollre ses services aux péres defamille, ne serait-ce ue pour les vacances. S’adresser au bureaux du Matin. Ee eee ranties pour leurs intéréts spéciaux. Quand Avis Important elles auront été formulées ces demandes seront soumises aux puissances sigaataires . _ . de l’acte d’Algésiras qui seront laissées li-] Afin de protéger notre nom: aime bres de reconnaitre ou d’ignoret Moulai]si que nos articles contre toute Hafid et de traiter avec lui conformément{concurrence délovable, mous avi- aux décisions dela conférence. Les soup-jgons Je Commerce en coneral que sons de la presse frangaise que V’Allemagne| qacopmais les ferblanes de mante= cherche a profiter de la situation actuelle au Maroc ont été accentués par les nou- velles que le decteur Vassel, le consul al- fabrication porterone gue de notre , iInddléebites te poids en caracteres lemand a Tanger est parti pour Fez dans le|net et exact de la mantecue quails bit de jouer le rdte de Consciller auprés du} eontiennent. nouveau Sultan. _ Malgré cette nouvelle le frangais conserve confiance ouvernement ans la loyauté HELSTEAD & Company JERSEY GITy. N.Y. Sacs vides!.. Saes vides!.. Entrepot Général des Grandes fabriques DE CALCUTTA (Inne) DUNKERQUE (FRANCE ) ET DUNDEE ( ANGierenin ) SACS spéciaux pour Les Types Courants constamment en Stock par balles de "4 30 centimes or pour grandeurs régu- 653x110 centimétres et 70x110 centimetres. depuis 2) centimes or jusqu iéres Poids de1 3}4 livres jusqu’a 3 livres. Cafés triés Cafés ordinaires Gacaos 400 sacs, Sacs sur modéles et sur lypes des acbeteurs. Prix a forfait pour livraisons mensuelles franca port de (ébarquement et, si on le désire, Droits payés. 50.000 Saes de PInde Doivent arriver incessamment par Balle de 300 sacs. , S’adresser a JULES LAVILLE AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL 93, RUE DU MAGASIN DE LIETAT —_ — ——— ee Francisco DESUSE { Fabricant de chaussures ! | | la Manufacture a toujours eu dépot un grand stock, poor de vente en gros eten détail, — de chaussures et tous yenres pour Howes, Feawes, ENrants Las conmandes des commerce Te de Vintérieur pourcont étre “exécutées: dans une semaine a peu pres. 23, Rue des Fronts Forts, 23 PORT-AU PRINCE (HAITI ) | 1 ' EAP —— SE Changement d'Adresse, Le Dr Edmond Héraux [Informe ses clients et le public en, genéral que son cabinet est trans-| féré, 16S, Rue du Centre, en face du: Petit Théatre Svivain. | Pourva d’appareils électriques qui, | Brace aux récents progres accomplis— dans la seience constitnent des agents thérapeutiques de premier ordre. il entreprendra le traitement des matla- dies suivantes - . Cancer, lupus, ncurasthése ndvralyie, hystérie, hypocondrie. piralys‘e, ataxie lo- comotrice, rhumaticm?, g@ u'te, sciatique, arthrite déformante, chorée: p rilvsie agi- tante, asthme, épilepsie, dilatation de Ves- tomac, diarrhde chronique, ictére, troubles oncttonnels du cceur, artério-sclerose, im- Pulssance génitale, phthisie, goitre exoph- talmigue, diabéte. chlorose. obésité, mal de Brigth, éléphantiasis, hémorrhoides, | aménorrhée, dysménorrhée, hémorrhagie, uterine, mérite salpingite, fibromes, ainsi que des tats morbibes tels que: anémie, cachexie et stérilité de l’homme et de la femme. Consultations da 7a 9 heu- res du matin et de 245 heures du soir. Au FABRICATION DE CHAUSSURES D. FERRARI A l'honneur d’annoncer a ses nom- breux clients dela Capitale et de la. Pproviacs gril vient dese transférer de’ la Rue des Fronts- Forts, avec son méme | stock de chaussures, a la Grand’ Rue au Ne (53 avec Vinscription ci-dessus. | Les clients seront toujours servis. dans les mémes conditions ; c’est-a- | dire avac les 5 °/, d’escompte sur la’ vente en gros ; sans oublier les mé- | Mes soins et la méme exictitude. La Maison se charve tonjours de fai- | re preadre les ines'ires 4 domicila. Chapeaux ! Chapeaux !! PAILLE DE PORTO-RICO ACCOUREZ CHEZ JOSE SAN MILLAN Le coiffeur artiste, qui vient avec le concours d'un chapelier remarquable, M Jamwe TESTAR, d’iostaller une FABRIQUE Dé CHAPEAUX PLACE GEFFRARD Salon de Cotffure du Louvre Pour tous les godis et pour touter los bourses. .doimans. tuniques, habits car- | Chapeaux ! !! ! Photographie ; Artistique .M. DUPLESSY 129, Rue du Centre, 120. (Eatcela Pharmacis Bayard et PHO- tel Communal). (TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR | SULIO. Et PLATINO. ) Cartes trés artistiques, recues. AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS. ATELIER DE LUXE Prix Modérés NOUVEAUTE: | Cartes Mignonettes, par douz. P. 7. Photo-soie. | Offre ses services an publicde Port- au-Prince, aux gens des autres loca- lités actuellement 4 Port-au-Prince. Venez essayer! eee Maison F. BRUNES. 195 GRAND’RUE 195 Dirigée par L. HODELIN Ancie membre de la Societé Philan- ihropique des matires tailleurs de Parts Vient de recevoir un grand choix d’é-— totfes diagonale, casimir alpaca, chevio- ' te, cheviote pour deuil, etc, Recomman- de particuli@rement 4 sa clientéle une belle collection de coupes de casimir, do gilets de fantaisie et de piqué de, tants beauts. | Spécialité de Costumes de no-' ces.— Coupes Frangaise, Anglaise et | Américaine de la derniére perfection. | La maisc-. confectionne aussi des Cos- | tumes militaires, habits brodés | rés. @.° ain. de tons grades. G.B.PETOIA | 143, {(GRAND’RUE, 143 PORT-AU-PRINCE CHAUSSURES EN TOUS GENRES EN DEFST, POUR LA VENTE EN GROS BET DETAIL.» Exécution prompte des commandes, tant ici qu’en Province. Formes & hommes ; élégantes et ra- tionnelles. Chaussures de dames ( Derniére mo- de de Paris ) et le plus commode : chaussures pour enfants confection- nées avec des Pears de toutes nuances d’une sélection et durée irréprocha- bles, 4 des prix avantageux. Cirages, pates et liquides Pour chaussures de toutes nuances. A Nee tang particiner CRATUVTEMENT FU PROLHAIN TINAGE war t ‘ ‘ 3” ] do 10 NBONS a LOTS PANAMA “ggg UROS LOTS Fo0-to0 Envoyez ce BON-PRIME an. L. DUGARDIN, Directs du Crédit Financier de France 19, rue Rochechouart, Paris. Nom Aa@resse. | nouvellement Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni leurs, pour Hommes, Dames et Enfants. ————— ~ TANNERIE CONTINENTALE Port-au-Prince CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS et cou. ( BoUTONNE, ELASTIQUE ET Lack ) ‘En gros et en détail pour toute la République H OTEL RESTAURANT BELLEVUE Place du Champs-de-Mars PORT-AU-PRINCE (HAITI) Mme Hermance ALFRED, directrice Téléphone, 220 APPARTEMENTS POUR FAMILLE DINERS—LUNCBHS. Installation woderna et confortable. — Vuesur la mer. — Tem érature ip _douce et réguitére. — Les Tramways desservent I' Hétel-Bellevue toutes les 7 Minuie PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES PROMENADES — JARDINS Salle de réception. —Piano.—Gramophone. Sonneries Electriques 6 tous les jours, de midt Table d’Hote a7 ag are, ae nm ua 2 heures GRAND PRIX HORS CONCOURS Rhum Barbancourt MEMBRE DU JURY Exposition d’Haiti 1897 Elbeuf ( Mention Honorable ) Médaille d'Or, Hors Concours Exposition d'Haiti Membre du Jurvy-Grand Prix Médaille de 1" classe 1898 Paris 1883 Ex position d’Aamsterdam Médaille d'Or, Membre du Jury Médaille d’or 1898-99 Paris Exposition d’'Anvers Dip'6me Hors Concours Médaille d’or 1899 Philadelphie IXx1 1x1 R85 Inst Liverpoo™ Mention Honorable _ Médaille d’ Argent 1901 Buffalo Ixsi Havre Médaille d'Or Médaille d’Argent . 18% Paris ( Exp. Universelle. ) 1902 Dinas de GrandjPrix Médaille d'Argent iprome de ra 180t| Kingston ( Jamaique ) 1904 St-Louis Diplome d’honneur Médaillle d’Or 1891 Médaille d’Or 1907 Spa Paris, Hors Concours Médaille d'Or | Membre du Jury 1907. Paris 1893. Chicago Médaille d’Or 1805 pilédaille d’Argent 1907 Londres ordeaux : 4 Médail'e d’Argent 4907 J Médaille d'Or 1896 Rouen ames Médaille d’Or Hors Concours, Membre du Jury Madame Veuve BARBANCOURT, seule dépositaire de la marque Rael Barbancourt et seule propriétaire des formules qui ont fait obtenir a8 ro Barbancourt les Médailles d’Or de toutes les Expositions a pris la suite © affaires de feu son mari, et se tient 4 la méme halle sise Rue des wo No 7, & la disposition de sa nombreuse clientéle dont les commanées © ront exécutées avec le méme soin que par le passé. ent Imprimerie C. Magloire, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi, 45« Médaille d’Or Reet