| Deuxiéme Année, No 408. ABONNESERTS : PORT-AU-PRINCE Un Mois. e e G. 41. DEPARTEMENTS\ Trois Mors. . « 3.60 ETRANGER........] Trois Mois. « 6. —————— Pourquoi notre Pour tout ce qui concerne )’Administration du Jo Campagne anglo-saxome? PORT-AU-PRINCE ( Hatt ) Clément Magloire, REDACTION-ADMINISTRATION LA PREMIERE DES FORCES SOCIALES xxXI Nous avons, le lecteur et moi, com-!sous la pression du malheur ou de Bencé l’autre jour la visite d’un do- maine du Lunebourg, afin de nos; (tre madre compte de la fagcon dont ce type de famille particulariste s’installe ison foyer et de ce qu'elle y fait. Nous allons continuer cette petite ins- pection, dans le cours de laquelle nous touchons du doigt la solution obscure et insoupconnée de tant de ftandes questions qui occupent en vain la pensée des gouvernements et Vesprit des bruyants chercheurs de paix et d’harmonie sociales. Li grande piéce que nous avons vue é:re le « sanctuaire de la famille » communique avec ia chambre des deux aieuls, maitre et maltresse de la Maison, et cette derniére chambre commanique elle-méme avec celle enfants ; c'est ainsi le contact permanent des grands-parents et des petits-enfants. Mais, dira-t-on, quelle importance vin; étre attachée a de si minutieux ; ls et faut-il aller jusqu’au coeur a Lunebourg pour trouver des grands nts unis & leurs petits-entants ’ ecempl ave. alieurs, en France, par ’ arel ts retrouver? spectacle ne peut se verte le spectacle peut se retrou- ad: wlears, Mais 4 titre exception- siloe peut étre érigé en régle, que, en France,— pour conti- peaails méme exemple,— il n’est pas serve e que les grands.parents con- tele leurs enfants auprés d’eux les eur vie. Nous n’avons qu’a jeter Yeux sur nous autres ‘Hattiens, v1 coustater cette instabilité des fa- on trés voisine de la désorgani- eafants se marient, quand ils et cette chance, les uns apres les Mariage: Vident le foyer ; autant de Quand, d autant do nouveaux foyers. » dans la vie, on se rencontre Bouvean, c'est le plus souvent, grandes nécessités qui n’offrent d’au- issue que d’habiter sous un toit commun,— et je n’en suis pss encore ala questios: de | harmonie entre les caractéres, sans laquelle il ne saurait y avoir de « paix du foyer !» Mais lacontrainte de ces nécessités écartée et ea supposant prospere le foyer de chique enfant, n’est-ce pas 'éparpillament de tous, au gré des circonstances et de ia lutte pour la vie ? Le vieux yrand-pere ou la_ vieille gcand’mére retombera_ certainement a la charge du plus prospére ou du moins géné d3 ces foyers, et cela prouve que les vieilles générations sont a lavenant das nouveautés et des changements. Mais oa est leur foyer 4 eux, ot est l’ceuvre de leur vie recue des yénérations antérieures, et auquel des enfants, cette couvre va-t- elle étre transmise pour renouer dans le temps la chaine des idées entre gens du meme sang ? Sans doute, ces nouveautés et ces changements 4 vue sont parfois le progrés, mais ils sont parfois aussi la désagrégatioa, ils sont surtout binsia- bilité. Ce aont li les caractéristiques des pays ot n’existe pas la_ famille- souche, et si le lecteur veut mettre une sourdine aux élans trop admi- tratifs auxquels le pousseat des fana- tiques de tout ce qui vient de France; si, par-dessus les mouvements qui se traduisent par des chiffres,— auxquels il reste toujours possible d’opposer d’autres chitfres.— il veut descendre | au plus intime de Vorganisation 8s0- ciale, il se convaincra sans pelne que cent mille famille; désorganisées et instables, fussent-elles des fami francaisas, ne peuvent produire une société stable. ll ne pourra en résulter qu'une 80-| sisis ciété constamment en mal d’amélio- rations et qui exercera 45, RUE ROUX, 45. urnal, sadresser & n’ont pas la téte en place le prestige attaché aux formules poignantes de « générosité, » « d’idée de droit », « d'idée de justice », de «sentiment de liberté, d’égalité, de frateraité uni- verselle »; tout comme le lecteur for- mé alécole des théoriciens et des dé- clamateurs est pret a s’entlammer 4 la lecture de toute page exaltée qui ébiouit a la fagon d’un feu d'artitice ! Mais la fréquence méme des révo- lutions, le besoin incessant de chan- g2ments, le fai de se donner vingt- deux constitutions en un seul siécle, le spectacle de gens réunis en assem- biéeconstitutionnelle pour solutionner les grandes questions Uans le calme des délibérations et qui se prennent chaque matin au coilet, se giftlent, s’insultent, se salissent dans les jour- naux, péné’rent dans danstla vie privée les uns des autres ;(1) le tableau d'une société offrant & des fillettes et 4 des garconnets des piéces de théatre ou V'adultére, les fredaines. le triomphe, des demi-vierges et le ridicu'e des ma-|te des réflexions morales, r.strompés, constituent le menu ordi- naire et quotidien ; une meatalité ou le vieillard est transformé en Gérounle, oa Vhamble ouvriére qui vient cher- Monsieur Arthur ISIDORE, | due bon Lundi, 10 Aoat 1906: LE NUMERO A() CENTIMES Les abonnements partent du 1° et da 15 de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits insérés ou nop ne seront pas rendus 45, Rae Roax ow Boane-Foi. capitales de ce rapprochement en ap- parence si simple, car nous sommes ici 4 la source d’un des plus grands phénomeénes de la vie des_ familles, phénomeéne plus important, plus mer- veilleux que la circulation de la sé6- ve & travers les plantes : la circula- tion, la transmission des idées, des imucurs, des habitudes, des traditions ide la famille d’une génération & lau- tre ; la perpétuité de l'weuvre, malgré la vie éphémére des hommes, le main- tien de la tradition, malgré la tendan- ce naturelle qui pousse les nouvelles générations vers la nouveauté.... « C’est parce rapprochement, dans le méme foyer et pendant toute la vie des parents, que s explique ce phéno- mene. Et voyez comme la nature & bien prépacé a leur role respectif et les vieillards et les enfants. Les pre- miers aiment 4 raconter les histoires vieux temps », du temps « ol tout allait mieux ».... « Een parlant, le grand-pére ajou- qui péne- trent, comme goutte a4 goutte, dans ces jeunes cerveaux, dont l’enveloppe encore tendre recoit et garde toutes les impressions. Et voila lopération cher du travail est soudoyée et sé-/ faite, faite pour toute la vie, lem- duite chaque jour par le fils du pa-; prainte est prise, elle est si bien prise, tron, quand ce n'est pas par la patron! que plus tard, a leur tour, ces enfants lui-méme, ou les fils dédaignent les; devenus vieillards transmettront, avec péres et ot: les grands-péres ne sont plus que de cou-eux retraités ; tant et tant de choses encore ! C’est l& ce que des gens qui ont voyagé et qui ont vu viennent nous vanter, en lieu et place des fortes or- ganisations familiales. Dieu nous gar- de de ces farouches cherchears de « nations-splendeurs », auxquels échappe cette proposition éiémentaire qu'il n’y a pas de sociétés fortes sans famitles stables ! Mais revenons a notre humble fa-| | L’administration du« Matin » mille particulariste et je laissela parole a une voix plus autorisée que la mien. ne pour retracer les avantagesinappré- viables de ce contact permanent, que nous venons de voir, entre grands-pa- rents et petits-enfants au méme foyer. « Vous allez voir les conséquences « Les débats dans les Parlements( an- ) ne sont gqu’une affaire de forme. » (Dr Nemours Auguste) Que le lecteur (1) sur celles qul' compare et juge. [les mémes histoires, les mémes idées ‘a leurs petits-enfants. Et voila com- inent se fabriquent les peuples & tra- ditions, comment se transmet la tra- dition des ancétres, comment se ré- prime dés l’enfance le vice originel et s’inculque la loi morale. » Voila. ou je me trompe fort, qui est le contraire de Ja révolution, des chan- gements désordonnés, sanglants, dé- sorganisateurs, fruit amer de lutopie et des réves surhumains. ee ee rappelle aux abonnés de la Ca pitale qu’ils ne doivent rien ver- ser, abonnements ou autres |que sur REGUS IMPRIMES et 'gignés de M. l’Administrateur Priére d’aviser l’administra- tion de la moindre té dans le service dus« TIM» atin qu'il y soit de suite remeée PANTS DITIRS RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES Observatoire DU SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL ov Disianc uk y Aout Jaromscire A midi Jo rinimum 2 Température maximum 36.0 moyenre diurne 30 0 wte la journée ; clair a ore 24° 2 Ciel nuageux to & h. du sctr. Ec airs au sued Ar h. dumatin 3 4 Vovest 7 bh du sor. Le baromérre est en hausse. Un peu d’agitation sismique dans la journée. a R. BALTENWECK Prestation de sermen* Ce matin a dix heures a eu lieu li pres tation de ceemens de Mr Lys Latortue, nommeé Substitu: du Commissaire dou gou- vernement pres le Tribunal civil de ce ressort. Echo des “acultés de Paris Sous ce titre nous lisons dans : « La Dé- péche alucricnne » du 8 juilkt dern’er lentretilet suivant : Nous appreno:s avec plaisir qu’un an- cien cléve du Lvcd: d’Alger. M. Henri Bru- no, a cté regu avocir, A Paris, avec éloges du jurv Ce jeune homme gai vient d’avoir ving? ans, a aussi obtenu, pour les deux examens (av) oct 27 aandée) qu'il a présenies simu!ta- nément aux Laneues Orientales !a men- tion tres bien. Toutes nos felicitations a la famille. Mademoiselle Clée.ic Jérome Nous avons aypris avec ncine la mort de Melle Clelie Jéréine décédée samedi air heures duo matin. C’ciait une jeune fille distinguée et aimde. Son cadavre a éré transféré sur la chaloupe trangiise en sa vil- FEUILLETON DU « MATIN > DU To aour 1908 (6) ROMULUS IV Dins une torpeur profonde, Miragoane était plongée -—— et Romulus aussi. =: -_— ae le natale de Petit-Goave ou l’enterrement a eu lieu hier aprés-midi. Nous adressons l’exypression de nos sym- pathiques condoléances aux parents de la jeune ct regrettée défunte. / administration Postale Service INTERIEUR I cttres recommandeécs en souffrance Me Vildir Télémarque, ( 2 lettrrs ) Francois Laveianet, Padére Paterson, Gré- goire Obas, Malherbe, Philogéne Charles, Katnes Francois, Mme Alcé Dugaé, Loren- ca Valére, Eléonore St Louis, Vve Boi- leau St Louis. Mie Adéle Titus, Eupho- nine Jn-Louis, Louise Placide, Cécile Pierre. Lettre retournée a Vexpéditeur Dv stinataire : Gal Ant. Lerov, Gonaives Expéditeur : Paul Leroy. Port au-Prince, ro Aout 1908 Corporation des Arpenteurs-Géomeétres Nous reecsvons la lettre suivante: Port-au-Prince, le 6 Aout 1908 A Monsicur CLEMENT MAGLOIRE Directeur du journal le Matin Monore honoraire de la Corporation des a drpenteurs-Géometres Mon bien cher Monsieur et Colléyue- Selon décision du) Conseil d’Adminis, tration, jai Vhonneur de vous’ informer que dans sa s¢dance du 4 du Corporation a décide qu'elle doit aussi pariager la dou'cur des sinistrés en se met- tant eracieuscment a leur disposition pour la reproduction des lignes de leur proprié- té gu: auraient été effacées par l’incendie et toutes autres opérations d’arpentage y Te ativcs. Agré:z mon cher monsicur et col'égue, mes salutations distinguées Le peésid nt ca Conseil d’ Administrat'cn, * M. Awxcion. a ee ne ee La Maisou Martino et Ferrari pour cause de liyuidation, met en vente, a des prix modérés, le stock de meu- bles qu’elle a en magasin. tlle se tiendra toujours a4 la dispo- sition du public pour les commandes Dessalines, eux tous viennent régénérer ce pauvre pays qui n’a jamais demandé qu'une grice : c’est qu’on le laisse tranquille. Mais comment cn arriver 12 avec des gens qui vous disent ingénument : « Frére, sois j de mon avis, rampe devant moi ou bien {meurs ! »— | Aussi, la terreur planait sur Ja Républi- ue et l’épouvante était dans les Ames ependant, 4 Miragoane, un homme érait Cost {calme : Romulus. Il protestait par son si- une aventure sinistre qne dé re entermé {lence contre cet état de choses qu’il dé- dans les cachois de la prison de Port-2xu- | plorait. A part le commergant Etienne Tré- Princes, mais en ce commencement de Pan- née 1883, cette aventure-ll ctait plus cue sinistre, elle etait tunébre. Dix mois auparavant, vingt huit ci o- yens que tout le monde connaitssait, aprés avoir passé par lépreuve du cachor, du secret et des fers, avaient é1é jugés ct con- damnés i mort par un conseil spécial mi- litaire et exécutes quatorze & St-Mare le 5 mai et quatorze aux Gonaives le 6 Mai; parmi ces victiines on remarquait des horn - mes comme Mathurin Lys, Mentor Ni- colas, Maurille Laton:ant, Théophile Pa- risien, Georges Hantgens, Mesmin Alexis, Obrien jeune, Prosper Bellanton. D’autres citoyens étaient en prison, d’:u- tres en fuite : « Qui n’est pas avec moi est contre moi ! » avait déciaré solennelle- ment le nouveau Régénérateur. Depuis “vier, on ne voyait Romulus échanger quelques paroles qu’avec le payeur de I’Ad- minisirativn des Finances, M. Octave Mer- lin, libéral Bazelaisiste, quoique fonction- naire de |'Etat, commissionné par le Pré- sident Salomon. Ancien prix d’honneur du Lycée de Port-au-Prince, Octave Merlin était lor- gueil de Miragoane. It s’étaie attribad une sorte de fonction morale consistant ‘A distribuer des plaisirs intellectuels 2 la population qui, du reste, lui en savait gré. Douce, suave et récontortante conso- ‘lation pour son Ame débordant d’idéal. 'Chaque fin d’année, il s’évertuait A met- tre en branle les jeunes gens de la ville pour la représentation giatuite de quel- que piece e théatre plus ou moins réas- sie. Il était d la fois impresario, acteur de meubies de tout style et sur cata- logue. Port-au-Prince, le 6 Aout 1908. Houvedles Btrangére Derniéres Dépéches Rome 7.— Le Marguis di Ru liri qui, a diverses reprises a occupé les fonctions de président du Conseil, de ministre de lIn- tericur et de minisae des Affaires Etran- géres est mort ici aujourd’hui des suites d'un cancer du foie. Le défunt était mim- bre de la Chambre des députés depuis 1869. Le gouvernement a décidé que Ics funérailles du margnis di Rudini s> f-:ont d ses trats. ConsTANTINOPLE. — Les membres ds Corps diplomatigue ont été avujouid oui regus en audience par le sulran. Celui-e. avait 4 ses coteés le grand Vizir et Troret Terofk pacha, le ministre des Atfaiires Etrangéres Sa Majesté a donné aux rm pré- sentants des puissances Erringeres de ron- velles assurances sur ses bouanes intentions etelle a réitéeré sa ferme? résolution de maintenir integralement la nouvelle cons titution qui, a-t-clle déclaré, est son avu- vre personnelle. PRIEDRICHSHAFEN ( Wurtemberg ). —- A- courant. Ja| Pres séure lorguemcnt consulte avec son > ingenieur en ch.f M. Duerr, le come Zeppelin e donned Vordre de comenencer la construction d'un nouveau bailon. Tl a de cidé d’en construire deux enméme temps, chacun dun modes different. La con: truc- tion de ces nouveaux navires aériens com portera diverses modifications sugytrécs par la cathstrophe de mercregi. Beruin. -- La prince héritier Frédéric Guillaume a accepté la présidence du co- mite chargé de recueillir les fonds pu: 'e comte Zeppelin. O.1 estime que le chit- fre total dcs sovscripiions s’éi¢ve pour le moment 4 40 ooo dollars. Lonpres 7.-— Dix fonctionnaires muni- cipaux de la commune de Milaend 2ccu- sés de corrupiiln oni dé déclarés coupt- bles aprés un proces gt aduré un mois quoique les sommes extorquées par eux SOicnt peu importantes. : Suivie avec prand interés crea rareté des cas de ce genre en Anck «i trente avocats avaient été engagés orn’ ume que le cout du proces sers de ae dollars. * 10.008 AUCKLAND ( Nouvelle-Zélande ) ville d’Auckland est déja gaiem oe voisce en l’honneur de la Visite de la te amcricaine, l’enthousiasme Vasans grep lssant, le parlement s'est ajourné jOurd’hui une semaine de fagon 4 ~ tre aux membres des deux chambres de cousterer d La réceotion des visiteurs, . _CuicaGo. -- M. John W. Kern le cm didat démocra:: ala vice présidence des: Evars-Unis arendu cet Apres-midi visi v1 qrartter général du comité national & imocratique établi dans l’annexe de !’sed terium par M. Norman Mack, son Prégp ent. Bostun 8. —La canonniére « Scorpions a quite les chaintiers de Charlestowa poar Norful ca ete prendra des vivre . prenara des vivres et me mits oy. porr se rendre ensuite dans Ig wate vendzeclicnnes. ,@uIcaco 8.~-- La Pillsbury Washbam iicur Mill Company une des plus grate dos naisons de grains du monde Capital- s-- 45 muilions de dollars ses opérations Wissirca Mass 8. - D’aprés les noe Velies regues ici au sujet de iacendie qui west déclar! jeudi & bord du vapeur Pre aalcr faisant les voyages entre les ports ds nic Winnipeg, 8 persoanes ont péri. St-PitessourG 8.— Le Rech relate que da rer Juillet 876 personnes ont été com damnes ao mort. Loxpres 8 Les exportations poser Jur fcr ont diminue de dollars 33-733.008 ct tes importurions de 26 162.500. a Pants. Rene trangaise : 96.35. Havee. Campeche Haiti Cap bichese 25. . Panis.— L’antimilitariste Durupt < 22 moment de Vincident de Draveil sea incité Ls militaires Ala révolte a été com damne par la Cour d'Assises de Versailles i iro’s ans de prison. Clest ce soir que doivent comment ics effets du lockout organisé par les enue prneers des trivaux ublics de terrae mens. Oa croit que les deux tiers wmicnt des chantiers se fermeront. M. Marchal, gouverneur de 3¢ cla principal et chef Worchs re, Il se tuait:jeus> homme répondit au salut condi pour ainsi dire a la sich-. falla:t-il pas « combattre po r le triomphe de l'art 2» Et puis, il ne pouvait pas !aisser rompre la chaine de la tradinon. Il se rap- pelait qu’enfant, il avait vu la jeunesse de jadis représenter le Cid d-:vant Mira- goine frémissante. Et quels acteurs! M. Constant Gentil jouait le ré!- de Rodri- gue, M. Saint-Macary Fauché, celui de Don Diégue. Quant a Chiméne, une dé- licieuse jeune fille s’était dévouée, Made- moiselle Victorine Mauclerc — qu’on peut voir encore, de nos jours, Vestale incom- prise, trainer ses restes dans les aveuglan- tesrues de Port-au Prince, hélas! Sic tran- Sit... Ainsi, Octave Merlin é:ait Porgueii dc Miragoine. et pour cette raison Romulus Vaimait. Mais comme le jeuae homme était assez dédaigneux, !es relations entre lui et Romulus turent lentes 4 venir. Ccpendant eles vinrent. Un jour, du temps qu'il était commis- saire, Romulus se prés-nta « en personne vr 4 l’Administration des Finances, pour une réclamition relative 4 la « feuille » de la Police ; Merlin, sins doute absorbé par des prévcupations litéraires, ne se souvint pas du nom du Commissaire de police, er ne tenant pas a lui faire de la peine en lui laissant voir cet oubli injurieux, le Mais me lui} gs. Lyi adressa, par cette métaphore : --- Eh bien, vivux-tigre, dit-il, com, iment aiicz vous ? . | Romulus rayonna comme sil ves, dapercevoir le Paradis. Etre appelé via ligre, Cest-A-dire vaiilant, brave, par un jeune homme si instrult, douccur ! . Depuis lors, Romulus et Merlin dew rent amis, et l’on peut dire que che jour, le lien qui les unissait s davsntage. . En ces heures sombres du_ mes mars 1883, Merlin était be seul éue qui Remulus échangeait des on gies - et les idées que Merlin pa Vancien Commissiire étaient de nat étre plutot fa ales Ace dernier. le ow Merlin avait eu l’esprit gat pat, Ganentalisme de U'Histotre des . ct 'e philo sophisine risqué de lt derail manicre de Victor Hugo. I était sensi . ' a ladéclanaion et par conséquent OP. vu de tout sens critique. Au ite né des débais de la Chambre de Rast fut conqguis de boane heure x sisMe -er Bazelais . isme. Quand Boys : arabe. . en pleme trioune de ta se, 2 i un point de perfection 208, sg dcevoir transporter son libéralis™e adr rain de la discussion sur celai ———— —— 2, Colonies a 608 adupis 4 la retgaite ger sa | Pee Gisrd, membre de lAcadémie des iE 5 Gian jen député républicain est de-j S,atHe ( France ).— Mr Wil- Laight de Dayton Ohio a exécuté M ard’hai avec son afroplane wae en; Ki de 5 kilometres et demie en 17 mi- -¢, L'aeronaute américain semblait étre jerement maitre de sa machine: L’as- ‘on d’aujourd hui met fin aux doutes crimes tant en Amérique qu’en Herope | gar ce qu’étaient capables de faire les fréres | ‘Waght. rBaxzyone. - Jean Rall. Vanarchiste es- od condamné a mort le 14 avril der- per pour’ divers attentats et complicité USINE A GLACE DE Port-au-Prince b Nous avons ‘honneurd’aviser notre Clientéle tant d-- ia ville que de la pro- Vine qa partirde Mardi 11 “ Oppression et de liberré ! Offre ses services au publicde Port- ‘| au-Prince, aux gens des autres loca- | lités aetueliement 4 Port-au-Prince. Venez essayer ! Fernanp Hresert. (A suivre ) édé- . Wadministra- tcur légal des bieus de ses filles Alice: Margaeiite Mérentié par devant Mes Port-av-Prince les 19 décembre 1899 et. Vest par le difégont et la propridte de |. taire du cabier des charges, of 4 lavo- ( TRAVAUX DE TOUTES SORTES 8TR : 'Chan gement a’ Adresse Le Dr Edmond Héraux Informe ses clients et le public en que son cabinet est trans- en face du Hamburg Américad Line Le steamer « Bonivia », venant de Hdémbourz; Grimsby. 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Thomas avec le sperbe steamer; consultitions de 7a @ heu- « Adenwale », spécialement am4nagé;,-s dq matinetde 2a 5 heures pour les passagers. du soir. s meee ‘meurasthenie, névralgie, sete, mee 2 tn oe eee ee LEGANCE * les Le steamer « CHERUSKIA » venant de ZY Cuba, Jérémie et Petit Goave. est at-| 7. tendu ici samedi le 15 courant. Il partira probablement le méme jour 4 6 heures du soir pour St Marc, | CORDONNERIE. Gonaives, Port-de-Paix, Cap-Haitien, | =, SsEePwrEe 'Monte-Cristt, Puerto Plata, Sanchez, | 42, Rue des Fronts-Forts. int-T et! [Sama homas, Havre _GHAUSSURES EN DEkPOT,POUR LA VENTE - Port-au-Prince, 8 Aodt 1908 | Promptitude et soin anx comman- eon ; des tant ici qu’en_provinge. G. KEITEL €¢: C.,, — Agents. Chaussures de Dame forme et tra- Docteur Mathon Bo1s-VERNA, EN pace DE Mr. H2crar Jx-Josepa. CABINET DE CONSULTATION : 95, Rue Roux, a c6té de UImprimerie J. Verrollo'. 71/2 a@ 91/2 heures. du matin. i a vail toujours tout ce qu'il y a de plus 20uveaUx. 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