peuxiéme Année, N. 396. oe —_——- Niwa cero, SSCS 2 a2 a> SIRI (eek; Pee on PORT-AU-PRINCKE ( Hairs Lundi, 27 Juillet 1908 Le Watin QUOTIDIEN ABONNEMENTS : DIRECTEUR: iy LE NUMERO 10 GENTIMES i PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1 Clement Magloire, _~ DEPARTEMENTS) Trots Mots. . « 3.60 jj mo Sa Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaqae | REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance ETRANGER rseeseee Trois Mots. . « 6. | 4), RUE ROUX, 45. Les Manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus Pour tout ce qui ccmcerne ’Adminisirition du Jour... gs Lots ASSET a NWonsaur Arthe c ISTLORE, AS Rue Roux ou Bonne-Foi. OL est notre terrain entente? LETTRE AM. GEORGES SYLVAIN tion ou pla'ot d'une telle désoryani-' constitution sociale, la sation, est deo créerine catégorie en- combrinte ds Déctassés muiu'tiplisa a chaque génération. Pour nous en convaincre, nos n’aurions, Monsicur, qua j:ter les yeux sur nous-mémes. Je n’ai pas lin- lupart des fonctions dévolues, dans les socié és latines, aux pouvoirs publics ; et que ces familles dressent les enfants a la vie d'indépendance, en développant en eux l’esprit d'initiative et en les disposant a tourner cet esprit d’ini- liative vers les entreprises privées, adcicoles, industrielles et commercia- es. LII tention devous froisser, mais nous ne sommes, vous et moi, que des personnel parce qu’ils adhérent aux/|Déclassés ; cédant a la force des pré- formules tout établies et, qui pour-/jugés sociaux ambian‘s, nos parents Or, si ces deux propositions sont rai2nt s’autoriser d3 vo3 sentences|n’ont pu, en suivant le courant g4né-'tenues pour vraies, comment nier pour disqualifier le but de notre ral et par une notion inexacte de nos que les so:iétés qui pratiquent ce gen- campagne sociale. véritab'es intér®is, que faire de nous re de vie aient pu atteindre un degré C'est ainai que beancoup®de gens,;deux hommes a qui le probleme daide proepérité agricole, industrielle vous croyant sur parole, se croient/la vie deviendrait singaligrement com-:et commerciale plus avancé ome orthodoxes en me considérant comm? p'iqué le jour ot le caprice du ha-'celui des sociétés od les profes- un adversaire résolu de la culture in-:sard viendrait 4 no1s ¢4placer de nos , sions libérales et administratives sont Vois écrire et répcter que je suis par-|tellectuelle francaise. | situations a iministratives. prépondérantes et od les pouvoirs lien «croisade » contre la culture] Je seraisun fou, Monsieur, de cher-| Aussi bien, tous mes elforts tendent-: publics empictent sur la vie privée intellectualle francaise. cher 4 détruire le culte des choses ifs 4 refaire en moi une formation si jusqu’a imposer aux parents le ge.- Je n'ai ni intention de tirer une va-:frangaises dans un pays de langue et pleine‘d’aléis, et jespe-e en tout cas, re d'instruction 4 donner a leurs en- nité démasurée du profit intellectuel de mocurs frangaises, qui ne pense et avec laide de Dieu, y réussir an fants et le mode suivant lequel leurs que j'ai recueilli des travaux de la que par la France, qu ne respire que; moins pric mos enfars, Eo vous ? biens doivent étre partagés entre leurs “lence sociale, ni celle da découra-|par elle, qui aime mieux mourir de la; Métant donné ta paine de vérificr, enfants, sans aucun égard pour la get Alavance toute bonne volooté}méme mort qu'elle plulot que de se A li lumiére rép indus par ti science | dillérence des aptitudes particuliéres! qui voudrait s’exercer dana celte|laisser transfuser aucune youtte de sociale sur les faits historiques, cette; Es comma c'est la science sociale anche de connaissances ; mais je}sang nouvea: et revivitiant. . {proposition relevés sous un3 plume! yu a fixé sur ce point mes idées, ya dois cependant dire qua étude de la] Aussi longlemps @ailleurs qu'un antoriséa: «< Contrairemint a une cru, pour pratiquer la plus élémentai- lence sociale exiga un effort intel-!peu de culture intellectuelie sera re idée gtaéralement admis? parmi les, re des probités, devoir citer m3 au- tual suffisant pour que je sois au-}coanu_ nécessaire dins une société, | Frangtis, ce ny soat pas les po avoirs|teurs, afin derevoler a personnealefrait risé de troaver étrang2 la fatuité]il ne faudra pas espérer que, en Hai- pub'ics qui font [état social mais ; deses recher. hes, et vous d3 vous écrier dont se parent quelques mauvais|ti, cette culture puisse étre autre que, cest l'état social qui créa les pou-;et aprds vous, M. le Dt Nemours Au- Naailleurs, inaples a tout effort intel jla calture francaise. -voirs publics A son image. Si nous ‘guste : « Mais vous que citez qe des wél sérieux, pour défendre contre} Ceci dit, et la part ainsi faite iarge avions bien compris celte védrifé scien-, noms frangais pour établir votre su- Mi le culte, suivant eux menace, {a la fatalité historiqua qui condamne fifique élémentiir?, nous nous serions| périorité anglo-saxonne! » choses de Vesprit ! notre mentalité A la vassalité perma-: épargné toutes nos révolutions ; » j'ai; L'éminent De N. Auguste fait mé- fe 4 mimporte qui, — 1’est-ce | neate de la mentalité francaise, - est-. cru qu’il y avait un devoir patriotique|me quelques citations anglaises dans Ms, Monsieur ?>— de corstituer des|fil étrange Jespere, Monsieur, que tout ce qui precdde aura eu pour effet de détrui- te la mauvaise impression laissée dens votre esprit par le caractére de la campagne que j'ai entreprise dans le milien‘haitien. Je recueille trop de issance intellectuelle de l’étade delascience sociale ;our que je ne m>contente de sourire quind je vous de penser et de dire que, 4 faire p4n4trer cas idé3s dans la so-|le but d’établir que quelques Anglais Macles fermés ot le Dignus es in-}au nombre des ¢ idées » pratiquées ciété haitienne et jo m3 suis mis &/godtent fort peu leur propre état de eat octroyé sous forme de bi'lets|en France et que ce pays s’est adjugé, | écrire la-dessus. _ choses. Ja ue vois pas trop en quoi * Satistaction, dans des réunions pé-| pat succroit, la mission de répan re; Et tous les francophiles de criailler les avis de quel ues Américains ou de promotion qai croient{dans le mond, ily a, pour parler aprés moi ! log eevelatrona fe ty peavent infirmer Monopole d3 consacrer les}comme vous « 4 prendre et 4 lais-/ Tout cela, parce qua, risa qua suc [eS revela site constituée oar sociale ats intellectuels. Cela ne m’em-|ser? » a , 1g, (ces deux chefs principauc. j'ai essayé {10' 119 Pad oie rons den, Ne. cui era pas de penser que le culte| Car l’organisation sociale ases lois, / 44 pyiser dana I'histoira et I'état des ''°,Fenauétes du genre de celle qui H des choses ; ' , i de a été entreprise par le Dr N. Auguste. 8 veulent que I'excroissance lo-saxoones et - re entreprise par le 8 pes temples varourane Segue, fe calssance intellectuelle, quand sur- Poet salles doivent leur orosodelts 2 A oie oe a advenait ve tous les /au Courant des véritables lois des or- ,¥anisations sociales, et subitement _traversés, ce qui ne leur ressemble ont}au détriment d'autres parties de l'or-| organisation en vertu da laquelle : . Se oe 4° L’agricalture, Vindastrie, le com- ‘merce passent notab'emsnt avant les lierg - : : . qui pratiquent— . ; mes Ceffot que las’ démons'rations ganisme social, soit u le bigoterie extérieure. malaise. Dispensez-moi de dis pas tout cela pour vous | monstration rien que par le spectacle, rofessions libSralea_ et administra- °oC'” par quelques accés de progrés Measie » car, quelque peu suivies{de toute notre jeunesse studieuse so PP ; prématuré, bouleversaient leur état ur Wien . | , actions publi- tives ; ;social actuel pour couric aprés quel- Prarie, e Os relations, » votre raant ol asa setone tibérales. —) 2° La vie privée $2 trouv. prépon- , que forme sociale idéale,—en reatrei- Rissance de travail, entend Veni, q Et c'est sur ce pointtout ce qu? je dérante ala vie publique, et il faut)gnait, par exemple, la vie privée aa Pemect parler ds >) entends ant|dénonce. entendre parcela: qua_ les fimiiles | profit du champ d’action des pouvoirs ““eroire dispensés de tout effort} Car le résultat d'une telle organisa: anglo-saxonnes exerceat, dans cette publics,— il n'y aurait encore aucu-