_Deuxiéme Année, N. 392. Le ABORHESMERTS : PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercredi, 22 Juillet 1908 A NT Matin QUOTIDIEN Dimgcreur : LE NUMERO 1() CENTIMES PORT-AU-PRINCE) Un Mos. . .G. 1. Clément Magloire, DEPARTEMENTS\ Trois Moss. « 3.60 Les abonnements partent du 1° et da 15 de chaque REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance ETRANGER........ Trots Moss. . « 6. 45, RUR ROUX, 45. Les manuscrits insérée ou non me seront pes readue Bik. - Moos avons vu hier comment, sous Nafivence de ia civilisation urbaine yeane du Midi de l'Europe, les forces - ei de la France ont décliné. La rance agricole qu’elle déte- ‘sous |'influence de la civilisation et que, g-Ace 4 la supériori- la vie privée sur la vie publi- elle exercait sur les peuples du wed eux-mémes, cette prépondéran- @ agricole lui a échappé. Or, nous savons que I’agriculture etla force fondamentale d’an pays ; Cet en elle que I’édifive social doit avoir ses plus profondes fondations. Il restait au moins a& espérer que, le Midi européen, ov fleurissait la t6 industrielle et commercia- erait avec son triomphe cet le supériorité en France, de facon a coairebalancer celle de |’agriculture. — etc’est par l& que nous noas teadons vraiment compte que l’agri- est la principale des forces inthe es,— il nena pas été aiasi. La We était inédgale entre les deut civi- feations,— ceile du Nord, ou anoglo- Moone, basée sur le développement ‘wicole, et celie du sud ou latine, beede ul le développement _in- © commercial, — et, nous Tevons deja dit, les ropee les lus iu Sud européen, pu- italiennes, Espagne, Portagal, francais, palirent peu & peu et ar lear eivetiony 1a prosper civ oo, pros Ineustrielle ot commerciale, pas- nt du coté des races agri- =, R0us savons que, apres l’agri- ase, Pindustrie, pais le commerce t les plus fortes assises Sacidété. Qui nient la décadence sociale aieat commenocer par 3 Wérité de cas iti 3] sociale est Incompatible seule décadence agricole; talson, elle ne saarait exis- Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s‘adresser 4 Monsieur Arthur LES DEUX FRANCES — LA NOTRE IV ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fei. ——oe eee ee tort au Le Play savant. Doit-on le re-|noussavons. On peutdoac dire qu'elle gretter ? Peut-étre son wavre ent-elle|est supérieure 4 son propre insu. Et il été plus fécunde si elle avait yardé n’y a pas de doute que si elle négli- toujours son unité. Mais, en véritd, il) geait de faire son profit des révéla- faudrait un bien triste courage pour|tions de la science sociale et s'imagi- oser reprocher 4 un homme d’avoir nait faire veuvre de progres, en mo- trop aimé son pays. » ditiant dans le sens de I’éducation la- Nous n’avons pas a redire ici les|tine le tournant dans lequel, dés I’o- mille circonstances au milieu desquel- | rigine, elle s‘est engagée, il o’y a pas les a pris naissance et s’est développé'de dou e que peu & peu elle perde le double mouvement scientifique et, les attributs supérieurs qui la carac- patriotique d’od découle toute |'ceu-| térisent. Ces pages de l'histoire de France| vre de \’école de ta Science Sociale. Aussi bien, elle n’est pas restée in- ont é6mu un grand nombre de patrio-| Sans se préoccuper d’ailleurs d’au-|sensible au mouvement scientifique tes. Les uns, moins clairvoyants, oat|cune explicatidn scientifique, des écri-|qui s'est dessiné, et, en différentes fait une faus3e étiologie gu mal. et,' vains considérables, tels que Taine,|reprises, M. Demolins a eu & répon- tout animés qu’ils aient 6t6 des inten-|ont rendu hommage ala _ supériorité/dre aux sollicitations du public an- tions les plus patriotiques, ont aggra-|sociale anglo-saxonne ; Max Leclere |glais et A faire en pleine Angleterre vé I’état de la « grande malade » en! aussi, Hugues Le Rcux, Gaston Dé-j|des conférences sur fa s-ience sociale. la langant depvis plus d’un siécle|champs, tant d’autres, subiswent in-; Il ameme persoonellement expo- dans une série d’aventures plus dé-|teilectuellemant lintluence de cette |sé, a un congreés de Il’Association for primeats les unes que les antres. supériorité : elle est donc incontesta-|the advancement of science, tenu a D’autres, instruits par l’eifat méme | ble. Cambridge, le résumé des divisions de ces tristes expériences, ont pensé; Le mérite véritable de la Scrence So- | genérales de sa derniére classification que, loin d'y persévérer, il fallait re-'ciale a été de ne pas se cuntenter d’u-| sociale; de sorte yue l'on aurait tort faire le diagnostic du mal et établir; ne bSnévole constatation,et d’avoir lajde penser que le mouvement de une méiication autrement appro- | loupe de l’observation méthodique en | science sociale porte aucune atteinte priée. }Main, mis au jour tout le mécanisme |& la fonction de foyer intellectuel exer- On parle beaucoup de Le Play com- de l’organisation des peuples parti- jcée de tout temps par la France me savant, sans se douter qu'il y :cularistes. Elle a minutieusement dé-'| Mais 4 quoi servirait vraiment d’etre avait aussi en lui un patriote incom-/monté toutes les pi¢ces de ce méca- 'un porte-flambeau si, en premier lieu, parable. inisme, et, Ala fagon de l'anatomiste, | on n’utilisait ce flambeau a éclairer « Oa comprend, dit M. Bouchié de’ elle s’est rendue maltresse des moin- son propre mal ” Balle, l’'immense angoisse qui !'étrei-, dres parties de cette organisation Longtemps la France a brillé intel- goit .quand, derriére les maux a@ppa-, Bien plus, a la fagon du_physiolo- ‘lectuellement dans le monde, mais sa rents de son pays, il en découvre | yiste, la science sociale, aprés_ s’étre/lumiére a servi précisément a éclairer d'autres, plus dangereux encore et qui'rendue compte de l’agencement des les autres, parfois 4 son _ propre pré- le menaient au désastre. Le désastre | diverses pieces de cette puissante or-|jadice, pré isément a la fagon du por- arrivé, il se fit une révolution dans yanisation sociale, a observé leur,te-flambeau qui se mettait lui-méme tout son étre. utilité fonctionnelle; elle a étudié lejen reliet aux yeux des autres, sans « Taine, quelque temps avant sa/fonctioanement méme de ces pieces. chercher A tirer parti de la connais- mort, regrettait de n’avoir pas pu Kt c’est ainsi qu'elle est arrivée 4 avoir; cance éclairée des autres. mettre encore, sous les yeuxde ses/une connaissance exacte du sujet an- * compatriotes, toute la vérité. Dujglo-saxon. Si bien que, & instar de os moins, cette vérité, il l’avait poursui-|{'anatomiste et du physiologiste qui La nouvelle France, peu connue et vie toute sa vie, sans défaillance et! se trouvent connalitre le sujet humain | qui, 4 peine connue, se trouve violem- saos se laisser distraire. . mieux que le sujet lui-méme, la Scien-| ment attaquée par ceux mémes qni «Le Play n’eut pas ce stoicisme.|ce sociale frangaise se trouve aujour- se disent aimer le plus le pays fran- Davant les blessures de sa patrie, il! d’hui en mesure d’apprendre aux An- | cais,— c'est Ja ndire. oublia toute étude, ne songea plus) glo-Saxons eux-mémes le secret de| Elie ne cesse pas de faire sa fonc- qu’aé penser, gu’ guérir. Des hom-/leur force. __ ; tion traditiounelie de foyer inteilec- mes de bonne volonté se groupérent| Il ne faadrait pas croire, en effet.|tuel du monde. Mais elle eseaie de autour de lui ; il fit passer en eux son que la race anglo-saxonne se soit jus-| prendre conscience d’elle-méme ; elle dévouement et sa confiance. Les pa-| qu’ici dévelop selon quelque con- | cherche a4 setrouver ses voies per- ter quand, Ala décadence agricole, se joint celle, consécutive d’ailleurs, de l‘industrie et du commerce. roles que sa science ne pouvait to1-| ception supérieure de l'organisation dues, & renouer la chaine des tradi- jours lai foarair, il les chercha dans 'gociale. Dans différentes cies d’ar- tions f et & reprendre son his- son cour. » toire au t od l’avaient a Cet historien de lceuvre ticles, nous avons essayé de montrer de Le Piay ajoute : les circonstances historigques qui ont | peu laisaée et illustrée a es « Cleat co Le Play apdtre quia fait! constitaé cette race dela facon que Charlemagne hommes de ea taille. _— _ - ee - ea — oe ee - ee mee C’est 1a l'objet de la novvelle évo- Boite aux cartes lution particulariste qni,dans la sphé-| Nous recevoas de notre ami C. Léon re intellectuelle, est représentée P32! | Vaimable billet suivant Nos Iccteurs nous le mouvemen de ae ats oe ‘iale, ei saurous cependant gré de leur avoit mis gnement vouveau de. Ecole des Ho- | pany les yeux é la pho ographie u sympa ‘ . t ; Cayes. Chas et toute manif-station tendaat |! 4S 2eme “ePa I y & dégayer la via privée des efforts Mon cher Magloire, oa. communattaires qui Venserrent jtta- Tout en vous r-mereiant d’avoir bien voulu plaguer ma modeste physionomie 4 qu’a l’étouffer. | ‘Voccision de la proposition de Loi que PAUP DIVERS is cu Thonneur de dcposer en faveur de os intéressan’s sinisirés, perme:tez moi de relever cette légére erreur: c'est mon ¢s~ timable coll¢gue et ami J. Jeannot, ancien Magistrat communal de notre ville des 3 RENSEIGNEMENTS Cayes qui est le i Représentant, votre OGIQUES |serviteur en est le 2°m™¢ et croyez, mon METEOROL Q cher Magloire, qu’il s’en trouve trée flatté. Cordialement votre, CamiL_tt LEON Port-au-Prince, le 21 juillet 1998 Autour de lInspaction Insortios demandée Observatoire DU SGMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL MarpDl 21 JUILLET . aq 62. 77/= . : Barometre Linea 102s Les eviners ont pris fia a PInspeciion minimuin 22 44 hoy -} roe . ‘ Heureux résultats, cir tons les éleves ont Température maximum 34-2 été almis syenne diurne 25. , ‘ ' . ; my i, 59 Nous tenons 4) presenter nos comph- Ciel assez clair la matings 3 couvett} ments non seulement aux Séminiristes, mais aussi aux éséves de tous les établisse- ments, spécialement aux jeunes Tintifort Agnant, de la Philosophie et Pressoir, de la Rhéiorique du Lycée National, qui. a écrit comme 4 loral ont su donner en tiere satisfaction A leurs examinateurs. Uw autre A. SysTaNtT. Reme-:ciments Mr P. Bazile, Mr Homére Bazile. Mile Marie Bizle, Mme: Vve Ogé Rimbeau, Mile ‘Tertulia Rimbeau. Mme Vve Théla- mon Pétion, Mr et Mme Georges Gonso- lat et leurs enfants, Mr @& Mme H. Ogé Rimbecav, Mile Lélia Dardignac, la famu- le Papillon ct tous les qutres parents re- mercicnt bien sinecrement [es amis qui les ont assisté a Voceasion de la mort de SOPHRONIE RimBeau, époase PHaLaxte Ba- AILE, leurregrettée fille, mére, scear, tante et parente. Ordre des Avocats MM. les Avocats du Barreau de Port-au- aprés 3 h. du soir. Orayes aux environs toate Vapres-midi ; petite pluie 46 h 25): 1.3'°". Arc-en-ciel double 4 6h. 15. Le baroméire est en batsse. R. BALTENWECK Ecole Nationslede Drot La session ordinaire des examens s’ou- vrira lundi, 27 Juillet courant, 4 |’Ecole Nationale de Droit. Nécrologie Nous enregistrons avec tristesse 11 mort de notre excellent ami InxocenT MICHEL Pierre, déccdé subitement ce masin 2 Bo- losse. Le regretté défunt qui occupiit les im- portantes fonctions de Commissaire du Gouvernement pres le ‘Tribunal Civil de ce ressort, laisse le souvenir d’un_ tra- vailleur consciencieux. d’un tempérament loyal et convaincu au dévoucment a toate épreuve : ean . . ° . . Prince sont invités demain matin 23, aux s illes auront lien demain ma-|- . . , in tunérailles funérailles de Monsieur INNocenT MICHEL Pierre Commnissaire du gouvernement preés le Tribunal civil de ce resort. Port-au-Prince, le 22 Juillet rgo8. Le Secrétatre du Conseil Roporput BARAU. Changemént @’adresse Me Ch César porte 4 la connais:ance de que son cabinet est transterd Grand’-Rne Mason Vve Perri- Nos sincéres condoléances i la famille bien cruellement éprouveéc. Tribunal Civil Audience civile du 21 Juillet 1908 Le Tribunal sous la présidence du Juge A. St Rome, assistédu Substizur A. Montas, | a rendu Ics jugements suivants : — Celvi qui homologue la deliberation | Ses clients du conseil de famille des mineurs Francine au N° 226 et Georges Barrau. | gord. — Celui qui homologue la delibération du conseil de famille du mineur Louis Li- | an A A A A Bien de famille perdu lavoi Un de nos amis frangais, personnage trés ne ‘bunal ; jel ‘remarquable, nous écrit de Chatillon: sur. e Tribunal a ensuite cntendu lecture: Loire pour rous demander de lui aider 4 et publication du cahier des charges dressé retrouver un portrait d’homme du XVIIIe Our arriver ala vente sur saisie immobi- siécle répondant & la description Suivante : idre Pratiquée sur ie fleur Lucius Hyp. « Dimensions approximatives : om 55 a ite, le jour d'adjudication n’a_ pas té}0™65, homme A mi-corp3, gtandeur nature, A cause des incidents soulevés par) 1ate tournée 4 gaache, éclairage venant de Me Hésaux et le Tribunal a fini par con-|la droite ; figure rasée portant 4§ ans, trés damner Me Dévor en vertu de la nouvelle /en lumiére, le reste assez sombre ; bonnet nif dite loi Taleau ) a signifer 4 Ne de velours sur la ce ; costume négligé taux ses conclusions et il a été en outre | d’intérieut ; pas de col ; gilet ouvert mon- condamné aux dépens. itrant le haut de la poitrine ; la main gau- Le Tribunal en deinier lieu a prononcé | che appuyée sur un livre, lequel est de- le jagement suivant : ut. » — Celui qui ordonne la vente aa-; Si, malgré les nombreux év'nements dessous de l’estimation de deux carreaux qui ont eu lieu dans le pays, des gucrres ¢ lindépendance jusqu’aujourd’hai,ce por- de teste trait, qui date de plus d'un siécle, se re | héqués par le sieor Dessali- | mes te au sieur Périon Pasquet. -trouvait dans quelque collection publique (de la famille royale dar nied ‘ou privée, on est instamment prié de nous|quittera demain soir Coged en aviser aux bureaux du journal, ot il se- rait débutu avec l’intéressé les conditions auxquelles il pourrait cure cédé. . 400 ioliars de ré ompense Mr Louis Joseph Janvier a perdu dans la nuit du ro courant deux porte-feuilles ‘en cuir anglais, d'un pied carré chacun, ‘contenant des papiers qui ne.p-uvent ser- ‘virqu’a lui seul ct non J d'autres. Il pro- ;met une récompense de roodollars or amé- icain, 4 quiles lui rapporteray5o, Grand- Rue. ee a } 1 =. SS SS re a a eS Ee NE Nouvelles Etrangéres | Derniéres Dépéches CoprenHaGuE. — Le président de la Re- ‘publique Frangaise acconpagné du minis ttre des Affaires Etrangéres, M. Pichon, est | arrivé ict cet aprés mid: 4 3 heures, a i bord du cuirassé d’escadre « Véri'é ». M. Fallicres a été regu par le roi Fre- )deric, les princes de Ia famille royale, les membres du corps diploinatique et les grands digni.aires de [E-at. Peu apres le Président et le Roi sont moniés en voiture et se sontrendus au Palais Amalienbourg. _ Bap Nacnrim (Grand duchdé de Hess: ). Le vice amiral Rojesivensky, te malheu- reux officier qui commandait la tloite russe Ala batailie ds Tsoushemi ( mai rgo5 ) est mort ici hier soir d'une atfection car- diaque. On croit que cetfe maladie ¢tais le ri- sultat des blessures que le malheurevx avait reguces a Ja sus-dite bataille. Manitte —- Lescuirassés d'esca ire «eMai- ne vet « Alabamase composant l’eseadre spéciate qu@va faire le tour @a monde en avant de !a forte cnirassée dz !’Atlantigue sont arrivés aujourd hui. St.PETERSBOURG. —Lestcanons, les fusils et les munitions abandonnés par Rachim Khana, le commandant en chef des troupes impériales dans sa fuite de Tab-irz sont tombés en:re les mains des révolutionnai- res qui sont maintenants les maitres de la ville. « Le palais du chih ot s’dtaieat caches les réactionnaires sert inaintenant de quar- tier général aux insurgés. Les rdaction- naires qui s’étaient réfugi¢s a la banque russe se sont maintenant retirés avec le consul de Russie 4 ja ville que ce defnicr posstde 4 quelques milles de la ville. Cette maison est protégée par un fort détachement de cosaques. Des réunions séditieuses ont lieu dans les mosquées ou fes derviches révo!ution- naires haranguent la foul. Lonpres. - La chambre des Lords a voré ce soir en deuxicine lecture le projet de loi sur les pensions de re'riitzs Ce vore assure son adoption finale. | ANVERS. — Le navire école américain «iItasca » ayant a bord 41 cadets est arrivé ici aujourd’hui. Les sa'uts d'usige ont été échangés avec les forts. L’équipage de ce Navire assissera demain aux fétes de I Indé- pendance Belge. , GUAYAQUIL. — Mr Ignacio Vein:ermilla, ancien président dela république de 1’E- quatear est mort ici hier. Le défunt était né 4 Cuenca, en 1830. _ Le Havre. — La Bourse cst fermée au- jourd’hui a l'occasion des régates du Da- nemark. CopenHaGuE. — Les fétes da Président dides. en Phonneur de la république sont splen- gation desFrance un déjeu | qui est située aujou Mr Fallidres offrit aujourd'hal a ls Lé-jafin @¢ ner en ’honneuri@i@. eee al «eCassinie et il rejoindra te aaa rité» qu'il fera visiter au roi de nouveau le .eCassinis ob ff Stockholm. Mr Caillaux dise rendant 4 Marseil’e of pour la Gréce. Mr_ Cruppi, accompagné de Mie ii son chef du secrétariat particaligg @ matin l’exposition nationale de Hie rie organisée dans les serres de dem reine par la chambre syndicale & tructeurs des machines de l’ianpet Mr Jomoit, gouverneur géade gérie est arrive hier 4 Mars: ille. - M. Grégori, auteur de I’ar Commandant Dreyfus, a été Chambre des mises en accusation ’3 la Cour d’Assises pour tentarive &@ nat. : La fiévre typhoide continee a4 4 Lunéville; on signale cent cam: i talisés civis et anilitaires. . GuaTEMALA 2¢t.— Di'apres- des: nations regacs ici la guerre seealg ncnte ertre le Nicaragua et le les autorités du Nicaragea ayam: lcs opérations des Révoluti Honduras. a Quésrec 21.— Le cuirassé anglais. “§ domptab'e » ayant a bord le Prince é&: les, remonte lentement le Sat ' il arrivera demain A Québec. aa Lonpres 21. - Une dépache nique annonce que 4 officieis te garnison de Sares ont attaqué et tag] colonel dont le corps porte les teacag@ blessures, les meuririets qui . s’échapper appartiennent aa jeune turquie lequel a comme § Jit-on, tous les officiers du 3¢ @ mée et une partie de ceux qi corps. Le pari jeune Turyold les autorités que tous les gig ccdoine seront taés si 38 ONEG nant au parii et actuellemeat BY sont pas mis en liberté. i. Toutes les élégances raves, '@ tes, bruyantes, des parfams €% me subtil et délicat, — SOR: rire, Floramyeé, Va — des bijoux od see pierre éclatante et hau nuscules objets d’art ot ce triste des perles, des reilles qui s’étonnent de lag variées, anneaux de filanquam tesymbole d'une éternelle7 d’amour, orgies de colietas de lourdes chaloes masts cades étincelantes d’or, G0% meraudes, tout cela sas paradis de la maison | +49 A de Mattéis.@ tp 4 il g ae a Bont espe, my a 4 Cs Hdtel Central resta Ces itatians ont § de toutes les fantal ; rao 7 rées jadis chez eax # & tes ces frivolités attTayag jets iodi ie Vie. ile ont ches eur We ‘une grande MaRS. gouts et pour.& man’ ‘Priecg Ree tion * a La Ligne dé Nav: ation Haitienne FRATERNITE: a aboard E-GALITE. REPUBLIQUE DHATTI cee ene neem cee WOW LIBERT! ap TOneme de independance PROJET DE LO} NORD ALEXIS Présilent de la République @llaiti Vu l'article 60 de la Constitution, Vu le contrat passé a la date du eing Mai 1908 cutre Monsieur Emile Blanchard et le Seerétaire ditat des Finances ct du Commerce ; rort-au-Prince, le de navigation distinctes dont: ts Une ligne cobere desservant les ports de la République sous pavillon haitien : 2> Une tune Antil s-New-York 2 3° Ure tyue New Youk-Antilles: Earope Considerant qui y a dieu de créer {sous pavillon Betyo, Hollandais ou poe fluttille de commerce dans le bnt | Anglais. . de desservir les ports de la Repu- Art. 2 — Lea présente lor a laquelle sera abnexve le ditt contra, abroge blique et coun de UEtranger , Sur le rapport du Secrétare @hetat des Finances ct du Commerce, foules lois on dispositions de loi qui Inicont contraires ef sera exdéentée a Cladatie nee des Sec étaires drat des Etde Vavis du Gonseil des Socpé- ot laires d’Etat Minageees. du Commerce ot dela Ma- A PROPOSE rine chacun en ce qui le coneerne, eo . tole lade | Donne au Palais National a Port- Et fe Corps Legislatl a vote subd) aa prines, le 7 Mai 1908, an 105 de sulvanite . Art | - Est et demeure sancttonre fecottial passe fe eing Mat 1908 erie Monsieur Emile Blanchard et le Se- crete oa’Etat des Finanecs e° du Commere2 pout Corstituer une com- pagnie en Sovicté anonyme qui sera élablie selon les lois d Haiti pour une durée de cinguante an: ées dans le but de créer une flottillade commerce de- vant ire décomposée en trois lignes CONTRAT Entre PEtat d Haiti, représenté pac, Varmeée, on deomate "ts gaerre, Monsient Frederic Mareelin, Seeré-) aiasi qae le service des Postes, sera fared Ruatdes Kinanees e. du Com-, transporte g-atuitement sav toutes les merce, demeurant A Po t-au-Priace, | lignes, pourva que, pour chaqay vova- isan? election de domictla en VHO-fue, ce fret ine dépasse pas le dixieme lede li Sesrétairerie d’Etat) d'une, du toonaye net du vapeur, part ; Les Sénateurs et Députes vovaze- HH Monsieur Emile Blanchard, pro-) vont ecaluitement pendant Ja durée Priétaire, demeurant et domicilié a; des sessions légistatives sur la Hane. | Part au-Princs, faisant élection de do | [a ligne cotiere devra se composer Micilven sa deineure, d’aulre part, ‘de trois bateaux au moins. la été arrété ce qui suit : ' Art. 3. Le Gouvernenent d'Haiti Ant. ft. - LEtat d Maiti cone le A‘aurale droit, eu cas de neeessile, de ! Mnsicue Emits Blanshard le deoit ‘ré juisitiouner les navires de la ligne | de constituer une ympayaie de So- cottére, en payant un droit) special! Céé Anonyme établie s-lon les lois! d’assurance et moyennant une indem- | CHaiti, pour une durée de cinquant» nité qui ne devea pas dépisser cent | années, dins le bu'da créer ure flot-!dollars par jour et par navire. En ce tlle de commerce de nationalité hai-'cas, ies nmavires seront dispo7és de lene devant étre dé somposte en tela sorta gaviis | pulssent rec Voir trois lignes da navigation distinctes :/immédiatement le matériel de guerre ane ligne cOritre dasservant les'qae le Gouvernement fournira. Ports de la République sous pavillon! Art. 4 — Dans le but da favoriser julien ; 2 une Igne Aatilles New: le développement de cetle ligne fe ya ‘Ki 3 una ligne New-York -Antilles-!peurs hiitiens, le Gouvernemen s en | dais sous pavi'lon Belge, Hollan (gag: a payer a la Compagnie en So" | Ou Augtais. [cise une sub rention annuelle de P. ott: 2.— Monsieur Emile Blan- 109 000 dollars. ( Ceat mille.) | ' rd Sobliga et obligera la SociétS a{ ART.o — Eu egird aux avanlages f, 4 transporter les produits et{que les chargeurs firer deardes haitiens. suivante un = tarif ligne dont le frét devra étre beaucoup dans um et frét qui ne pourra,| moins élevé que celui d’aucune au re tous les cas étre supérieur A 25 ligne, et pour faciliter Vexécution dt “fillings la tonne de 100 kgs. présent co::trat, il sera percu un droit wero .4u Gouvernement pour le additionne!l de 50/0 or ani Ca nena Riven CuPlic, tela que articles d’é-|le montant total des droits tat ou de fournitures pour a |'Importation. l ludépendance. NORD ALEXIS Par le Président : Le Secrétaire @ Etat des Finances ef du Commeree, F. MARCELIN Pour copie conforme : Le chef de bureau de la Ghambre EMite NELSON " I 4 9 ( eo ssera de Pétre at: Jambons désvussés Fromage de Gonda Cpate prasse boli.) Biscuits fins Qubot, Boites de 2 liv. Changement d’Adresse tation pour le matériel et les maté riaux destinés a ces objets, de mémt que ceux qui seront nécessaires aa* réparations et & Pentretien des navi- reas, es dilteérents établissements seront ~on:s le controle et la police du Gou- ‘te aife = vernement. "eet fa AWT.S., “sorecte | promulgation Ce droit ne sera pereu per la Com- vonie qwautant qiees 1. is lignes rent en plein ten tioned agent. HT erennera inter es bateoux saunf! iuption du service oe fare amagenrtee| bien entendiu o> eas dament contateé. Les valeurs teovemrie: de: “AMON SeKOn! HITS Ces yes de da Cocnpeste poe he bs Si dix-huit mois aprés la de la Joi de sanction AQ ifaiti ou torte ante bran ce: dua ser-dada présent contrat, il n’avait requ Viee prepase 1 Pete assent ant “ine exéeution, it deviendrait nul recouvvement des ocever. s ptlbttes AnT.9.— Toutes difticultés relati- ves a Vexécution de ce contrat entre Etat et le concessionnaire seront soumises aux Tribunaux hattiens. Port-au-Prince, le S Mai 1908. BLANCHARD, IF. MARCELIN. Pour Copre Conforme Toot tt de furean de la Chambre iuite NELSON pavable par douzieme jusqu'a concur: renee da chitfre de la subvention. Dans i> eas d+ moins valus, les insuf- fisances seru t portées au Budget de la République. ° ART. 6.— Les vapeurs de cabotage sont exempts de droit de phare ART. 7. Lao Composznie pourra avoir des watts, bassin de radoub ; ealea secho, dépéts de charbons, le Gouvernement Sobligeaut a far con: ceder fa franchise des droits dimpor eperencenereen cs: ' ! plein droit. osiwne@) EMthe -MAGASINS DE LA METROP Matson Jutes LAVILLE 93. RUE DU MAGASIN DE LETAT, 93. Viennent derecevoir par ‘es steamers Francais et Américains les articles franc.is dad- premiére fraichneur : [Nottorsses dOxford Saucisses de CGambridye Maquereanx a Vhuile -— Ainieux Scrdines tines — Louit freres Montarde en pot— « Ma Voisine » Pickles au vinaizre ut a la moutarde Saucissons de Lyon Petits Sauc'ssons d’une Liv-e environ ‘Beurre Bretel, poite dune ‘lives Biere francaise, Peune et blonde Patés de folie eras trutves Roudins nous Andouiilettes Cervelas Fromage crotite: rouse, dits More. Tete de ‘of Marque Atlantique Jonbons assortis. Beurre de table de Normandie En boite de 4 t+ livres P.o1,49 or. 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