Deuxiéme Année, No 391. PORT-AU-PRINCE (¢ Hair ) Mardi, 21 Juillet 1908 Le Hatin. ABONNEMENTS : PURT-AU-PRINCE}] Un Mois. . . DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. . ETRANGER........ Trois Mois. . QUOTIDIEN , DIRECTEUR: G. 1. Clément Magloire, « 3.60 OI SS SSD TTS KEDACTION-ADMINISTRATION « 6. 45, RUB ROUX, 45. LE NUMERO 10 CENTIMES Les abonnements partent du 1° et da rs de chaque mois et sont payables d’avance Les manuscrits ineérés ou non ne seront pas rendus Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fei. LES DEUX Lamentalité latine tue l’'Agriculture francaise : d III dernier arti-;jteraves donnent généralement, grace: A la suite de mon cle sur ce sujet, je devrais uujour- dbui parler de la seconde Frauce ; mais i] importe auparavant de com- ble une lacune en déterminant d'une -— fagon plus precise les effets causés en France par !'éducation latine im- portée de |'Europe méridionale di- recement sotumise a Vintluence ro- Maine. Ilest bien entendu que je ne saurais Passeren revue la totalité de ces ef- fets; jeine bornerai a@ sipnaler ceux qui touchent le plus a la vitalité de la race, c’est-i dire ala production francaise. et A la source la plus vive de toute production nationale, a l’a- ériculture, Nous savens déja que l'etlet le plus direct du svsteme de concentration politique et administrative créé en fance parla royauté absolue fut dattirer ausres du pouvoir central lous les chefs de domaines locaux et @ dégarnir, par conséquent, les cam- Pagnes. Pour hitter lweuvre de concentra- lion, Richelieu et Mazarin enleverent la nobiesse ies fonctions publiques les qu’ils confierent & des em- Ployés nommes par le pouvoir, Louis rile Regent et Louis XV eurent nc;d’autant plus de facilité a attirer retenir ces yrands seigneurs a la que les préoccupations de la vie dites ue leur avaient été ainsi inter- a, S8t-Simon, dit un auteur, nous tear we Louis XIV aimait a voir au- lui beaucoup de seigneurs de Berque ; il ajoute que, dans les pro- cae: les intendants avaient ‘ordre Qver de dégout les grands sei- tan, a4 s’obstinaient a y demeurer thie, cur faire toutesles avanies pos- fiitvons quelques effets de cette me lence des campagnes francaises Tangle patrons naturels. . que, en Allemagne, les bet- fons de kilos, le mouton «oytars don- {ne exacrement le double, soit oo hee jlos de viande nette par mouton, et ‘au total, 300 tnillions de kilos. «e Avec & millions de tetes, eer M. e Lavergne, et 30 millions d‘hectares, agriculture britannique produit o00 fmillions de kilos de viande, tandis FRANCES tes et S8unlhons d’hectares, n’en pro- aux engrais et aux ainénagements,jus- duiten tout que HH). » qu’a 10 et 11.°/e de sucre; en France; Cette dilférence dans les résultats le rendement ne va pas au-delad de 4,;vient, a n’en pas douter, de ce que, a5, a cause de l’insuffisance desien Angleterre,gles campaynes ne sont engrais et aménagements, 9t_ il s'agit|}pas désertées par les propriétaires et ici des grandes propriétés du Nord/que le gout des choses rurales est de la France. ‘tres développé chez les Angla‘s. C’est C’est qu’iln’y aque des propriétaires| dans les campagynes aye |’Anylais dé- qui soient directement intéressés a; pense ta plus grande partie de yes ve- user de libéralités envers les terves ; venus. « Tandis qu’en France, dit or, en France, ce sont les fermiers: |’auteur que je viens de citer, le tra- qui détiennent les terres. ‘vail des champs sert a jpaverte luxe D’ailleurs, les fermiers eux-mémes des villes, en Angleterre, le travail se font de plus en plys_ rares, et, ily des villes sert a paver le tuxe des a quelques années, un Rapport de M. champs. » Krantz, publié dans le Journal offi-: On se rappelle cette prévenance de ciel francais, disait : « Nombre de ter- grand seigneur agriculteur faite au mes sont abandonnées par leurs fer-! Président Loubet par le roi d’Anyle- Miers, quelques unes forcément repri- terre, qui, lors du dermier voyage en ses par leurs propriétaires, et beau- Angleterre, de M. Loubet, jugea ne eoup de terres en friche. Le prix des devoir rien lui donner de plus pre- baux a notablement baissé. Cette bais- cieux qu'une paire de bueuts sélec- se est allée jusqu’da 33 »° » dans cer- honneés pat ses suins. tains arrondissements. C'est cette pratique des choses agit- Tandis qu’un domaine anglais arri- coles qui explique les turtes depen-. ve a nourrir deux moutons par hec- ses ellectuées: par les) propnétaires tare, la moyenne en France est seule- anglais pour | amenagement mcessant ment de deux tiers de mouton ; les de leurs terres. On u relevée que les moutons anglais valant, en outre, le propriétaires frangais achttent annuel- double des moutons frangais, en rai- lement pour deux ou trois millions de son du perfectionnement de la race, guano, et les propriétaires anglais il en résulte que, au seul point de vue pour quarante millions, Ou u retevé, de cet élevage, le domaine anglais encore que les propriétaires francais, rapporte six fots plus que le domaine, aidés des encouragements de l'adminis-. francais, encore que le sol de la Fran- , fratton, ne dépensent guere qu'un mil- ce soit plus fertile que celui de fa ‘ison par an pour le drainage de leurs, Grande- Bretagne. iterres et quills Ont a peine drainé ta! Autre comparaison : il taut, en milliéme partie du sol francais; tandis | France, une moyenne de cing hecta- que les propriétaires anglais, livrés a| res pour nourrir une béte a cornes ;, leurs seules forces, dépensent annuel-' en Angleterre, «on en nourrit une lement vingl.cing millions en travaux | rois hectares. » de drainage et qu’ils ont drainé Sur a production annuelle de moutons douziéme partie du :ol anglais. i nce est environ de 8 Je fais grace au lecteur des som- faite par la Eva moins mes fabuleuses productivement en- Ww ; VAngieterre . . + pecs millions de betes - ene guantité. fouies par les propriétaires anglais Mais tandis que le mouton francais | dans les travaux agricoles. Le peu donne une moyenne de 18, kilos de que nous venons de voir suffit ample- viande nette, soit au total 144 mil- j que la France, avec 10 miutlons de te-: la, ‘cole de Angleterre, et je crois sa- voir que Cette supériorité est celle qul importe le plus, quand il s’ayit de tiesureret de comparer les forces ~ocrales dun pays. Eo Haiti méme. on nous chante tous les matins que Vagriculture est « la principale sour- ce de la richesse nationale ». kt notez que toutce que je viens .de dire de l agriculture francaise s’ap- pligue aux yrandes propriétés du Nord de la France. La désertion des campagnes, dit un auteur, y est telle que, dans ce nord de la France, on ‘est obligé de faire appel aux ouurtera jrurauc étrangers. cli s’est créé, en ‘Belgique, des associations qai ont pour but de procurer des ouvriers aux termiers francais. Ces ouvriers sont enbrigadés et envoyés au fur et a me- sure des demandes. Ce sont eux qui, actuellernent, sauvent des derniéres extremiutés Payriculture du Nord. » « On entend retentir, dit M. Demo- lins, ce cri d’etfroi: « L’agriculture manque de bras!» Or ce sont preé- cisé¢ment les grands propriétaires non résidants qui, se sentant plus = direc- tement atteints dans leurs intéréts, poussent le plus hautce cri. Ils ne paraissent pas se duouter que l’agri- culture manque cussi de téte, et que c'est précizément pour cela qu'elle inauque de bras ». kt pourquoi alors en Haiti,les Fran- gais et leurs amistrop zélés nous font- ils les veux rouges quand nous essa- vons de leur démontrer que l’abus de la politique et de la littérature est un funeste présent offert a la France par la « mMentalité » latine et que le triom- phe incessant du Midi sur le Nord marque l'étouffement de la France particulariste par la France commu- nautaire ? Ne vaudra-t-il pas toujours mieux que l’on produise une prose passable et méme mauvaise, et des denrées Meilleures, et des animaux de rende- ment pertectionnés ” Ne vaut-il pas mieux prodaire plus de kilogrammes de viande et moins de kilogrammes de manuscrits ? tiers daviser Vadministras on de la mo e dans le service du Tari, afin qu'il y soit de suite remé- ment pour 6tablir la supériorité agri-' dié [affare Alle Devant un auditvire nombreux s’ouvre Vaudience et le Président du Vribunai don- ne lecture du jugement tant attendu. M* Léger Cauvin est admis au procés comme artie-civile au nom de M- Vo Ménélas upuy. La parole est ensuite accordée au Substitut Coutard gui développe les moyens de Maccusation, rappelant les circonstances du ineurtre et demandant pour Vaccuse toutes les rigueurs de la lot. An moment Ou il fintssaity ie Substitut| est appelé en toute hate au chevet de son fils gravement indisposé ct l'audience est de nouveau suspendue. Apres deux heures d’¢nervement ct d’at- tente, le substitute Montas vient occuper le si¢ge du Parguet cn remplacement de son collégue empéché. Et Me Léger Cauvin pric le Doven d’u- ser de son pouvoir discréueandire en or doanant ta lecture des dépositions de MM. Camille Legendre, ancien chet de bureau telegraphigue des Gonatves, absent du Pays ; et de Emm. Peélissicr, décede. Me Hudicourt proteste —Iln’est pas possibie que fe Tribunal tasse droit a la préetention de la partie-civile. Nous somtnes aux débats pendraux, Pins- traction de Pathure est ordonnee ct le code (instruction criminelle trace Vordre A sui- vre. Pant pis pour vous, si vous ctes arri- vé trop tard au proces, apres gue les de- bats particuliers ont cté termes. Crest au moment ou les témoins déposaient, c'est 3 ce moment-li seul que vons ctiez en droit de produire votre demande. Vous ne pou- viez pas le faire, puisqgue vous n’étiez pas 1a. Cette circonstance doit profiter 4 Vac- cusé. Vous en avez, continue Me Hndicourt, appelé a Parbitraire du Présiden: du Tribu- nal, mais, vous reprenant, vous vous Cres adressé dson arbitrage. Ce serait cn ctfes, de Varbitratrre de la part duo Juye-Doven dont le pouvoir discrétionnaire, quelque Vaste qu'il puisse cire, ne peut pas cepen- dant dépasser les limites du permis. Me Cauvin insiste — Th estde fort mauvais vott de tiire état d’un mot échipps dans limprovisa- tion Aun orateur, Je me suis adressé a lar- bitrage du Doven dont le pouvoir discré- tionnaire est sans limites, malyré la théo- rie nouvelle de la défense. Dans Vinteérét de la manitestation de la veérité, le Doyen n’a de compte a rendre personne. H peut ordonner lecture de telle ow tlle picce, dresser un mandat contre tel ou tel témoin sans s'Occuper des protestations intéressdes. Et Me Cauvain ajome que, lorsque le Doyen aura décidé, tout le monde doit s'incliner. Greffier, lisez!.. Le Substituc Montas conclut dans le sens de la partie-civile et le président Champagne ordonne la lecture des picces. M: Hudicourt demande acte que la pa- role ne lui a pas été accordée en dernier. Le Doyen refuse. L’avocat demande que cet incident figure au plumitif d'audience. Ce qui est fait et, le greffier lit les ta- meuses dépositions qui, naturellement, sont a la charge de l'accusé. Comme a Fontenoy — La parole est 4 Me Cauvin dit le do- yen de sa voix tranquille. — Pardon, s’écrie l’avocat de la partie civile. Le commissaire du gouvernement ayant déja exposé l’accusation, c’est 4 vous de la détense, 4 vous faire entendre. — Vous devez parlez avant nous, ragit Me Hadicourt. Nous sommes accusés : 7 nous devons nous défendre contre vous. celui-ci. Il raconte comment Dupuy colla conclusions. Le Substitut 3 Mine Vve Léon Latortue, Faut-il que nous sachions ce que ‘vous un enfant whine ves allez avancer contre nous. Qn’étes-vous sa directrice qu'il s¢luisit, etc. etc. alors venu Chercher ici?... t ment des fonds du Cercle Au sujet de laccusation de détourne- des Gonaives, con | sens de Me Cauvin. clu dam Le jugement est renvoyé a huitaine Libéré — Votre condamnation | Henry Allen est mis en lib Bhhe : . erté a : | — Nous le savons bien, car vous étes Me Mathon fait passer sous les yeux des accompagné de ses avocats. om, assoiffé de vengeance ct d'argent, et vous! Jurés, une attestation de Mr Emmanue i représentez de mesquins in ére's. — Ec Me |Pélissier, président du dit Cercle, com: Hudicourt cite des textes pour établir que| portant décharge de l’accusé comme tré- c'est a la partie civile d’abord a parler. — La parole est 4 Me Cauvin, répete le président Champagne. | | La détense tnomphe, Me Cauvin a souri. ' Ne laites jamais sourire un lion. L’avocat ide ta partie civ.le va parler. Il parle. Les deux adversaires Me Cauvin raconte ce que fut Frédéric | Dupuy dont la vie toute d’honneur, de: ioyautée et de bonne humeur faisait lor- vueil des Gonaives. Apres un long séjour en France et en Angleterre, Fred. Dupuy revint dans sa ville natale ou il conquit tous les cours. Pas de teéte, de partie de plaisir sans lui, jeune homme respectueux de toutes les conveninecs que les tamiles les plus aus- teres Tees vatent Chez cles, sans craimte. Apres un portrart des plus acheves qui- tait trissonner démotiog les treres Dupuy debout pres de lui, Me Cauvin s’eerie 2 Je vous i monsré Dupuy tel qu’il tut. Vovons un peu i’existence et les ante- cédents de Vadversaire gui "Passassina par haine, en traitre, unitilement. Cet homme) | dt le voli. Ike Me Cauvin prenant Henry Allen des Pécole, Vetrit’ chaque action de sa vie. Il aftirme gn’Allen avant sucieté sportive disposa a son profit des tonds qui dul avarent cre configs, ete. Tl areve au récit du meurire quilt) deéerit en! termes patheidiques et demande, en une, peroraison remarquabie fa con damnation | de accuse qui «d¢couronha Gonaives d'un | de ses plus beaux tleurons» et priva la Ve. | Dupuy du principal soutien de ses vieux | jours, Quand ete tresorier d'une’ Me Cauvin se rassicd, on voit! nettement les deux adversaires, Fréd. Du- puy ct Henry Allen, campeés dans la pos-! ture et avec les traits que vient de leur: donser eloquence du grand avocat haitien. ’ Tl faut vite etfacer cette impression et} vibrant, nerseuxy Me Frangois Mathon de-, maade la parole. Le « Matin» du18 Juillet | M: Mathon met le Jury en garde contre. ics manwuvres des treres Dupuy qui ¢eri-! virent samedi dernier une lettre au Direc-- teur du Matin, lettre qui, heureusement, a’ tourne contre leur propre cause. Car, il y est dit gue Vinimitié entre les adversaires duraic réellement depuis rg0r, alors que | ‘¢ Commissaire du Gouvernement soute- ; nait que les adversaires s’étaient réconci- | lies. Plus tard, Me Hudicourt fera encore ' a d’autres points de vue, état de cette let-, tre. | L’arbitre des éleyances Il n’était pas dans mes intentions, Me Mazhon d’accabler un mort, son qui paya de sa vie ses insolences et. dit ses audaces. Mais je suis obligé de suivre|Au milieu d'un profond silence le chef du le méme procédé que Me Cauvin et je vais Jury Me Luc Théard donne lecture du ver- vous montrer ce que fut cet arbitre des | dict. élégances qui vous a été dépeint comme! un parangon de toures les vertus. Le rayonnement dont Me Cauvi avait eniouré la physionomie de Dupuy dispa- rait pea a peu er un phénoméne contraire ' se produit. Maintenant le galant homme, ' c'est Allen qu’on avait représenté comme le plus fieffé des scélérats. Me Mathon raconte comment 4 un bal! du Cercle des Gonaives, le respectueux | Dopuy pour avoir joué dans les cheveux de Mile Caroline Legendre qu’accompa- gnait Allen fot vertement téprimandé par des fignes du proecés, il accuse, il fletrit, vrand, de toute la hauteur que la loi lui ‘la Société, et qui requiert la “mois de caprivité, gu’une lamentable af- -Hudieourr. un polis- annonce que le sort de Allen a été décidé. {ry Allen d’avoir aux Gonaives le 20 Janvier de Fred. Dupuy est il constant. ,pable comme _ auteur. sorier. Il arrive, comme Me Cauvin, 4 la scene trapique du 20 Janvier 1907 et affirme qu Allen a agi dans sa Iéyitime défense, ayant été dans Vobligation de défendre ses jours inenaces, Le condisciple accus:teur — Henry Allen fut mon condisciple an Séminaire, dit le substitut Montas. Je lai nerdu de vue, il v a déjd assez longtemps ; je le retrouve aujourd’hui sur lasellette cri- minelle. Je le regrette pour lui, mais je PANTS DIVER R«NSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUR ] Observatoire “ DU ‘ ‘EMUNAERE COLLEGE S¢-mantig! —_— a Lunpt 20 Jumet /suis obligé de fiire mon devoir contre lui.| Baromeétre a midi 763, 3% Reprenant quelques traits de la vie die (minimum 3 I colier de l’accusé, le substitnt en confir-) Tar; pérature maximum 33.5 “me l’existence, puis passant dans les gran- (moyenne diurne 26 5 Ciel clair jusqu’a 3 h. de l’aprés-midi-: couvert entre 4h. et 8h. Pluie d’orage A 5 h. et demie : 2,35. Eclairs 4 Vouest toute la soirce, Rosée ce matin 22. i¢yére baisse dans le barométre. R. BALTENWECK Avis de l’Archevéché Le Commandant du bateau de gure anglais « L’Indéfatigable » ayant offend Monseigneur l’Aministrateur, par l'enue - mise de Mr Murray, consol d’Agletene, ' quelques provisions de bouche poor |e | plus malheureux des sinistrés, Mgr le Cost | juteur a ‘accepté avec reconnaissance |e | provisions suivantes qui lui ont été d& vrées. 33 caisses biscuits de 30 livres, 2:basiim de sucre, 8 sacs de de 224 livres 1 sac chocolat de 8o livres, 4 caisses é the, 7 caisses lait condensé, 10 barils pax isalé de 100 livres, 3 barils poids secs, 8 barils farine, 4 barils riz, 20 barils hares 2 caisses haricots, 1 boite haricots. Mr le Révérend Picot, a ptis sar provisions, pour ses sinistrés 5 calsses cuits, 2 barils de sucre, 3 calsses de thé, 2 caisses de lait condensé, 5 barils de por salé, 2 barils de farine, 2 baril de riz, 3 caisses de Corned Beef, 2 barils de bar cots. : : Mr Td > r t . Le reste a été pariag 1Papices te Saat il condamne. Er les deux anciens condisciples que les luttes de la vie séparérent, se regirdent, en cette minute tragique d’angoisse. Pun donne, personnage tarouche qui représente honte, Vin- dix-huit fimie ;— Vautre gue = minerent dun pu- faire envoie échouer 1a, en face blic atfameé de scandales... Répliques, contre répliques Puis se font entendre Ms Lechaud, Lé- ger Canvin tinalement Pierre Hudicourt qui clot les débats par une défense magistrale et convaincante ou il ramasse pour les ré- futer tous les arguments des adversaires. Mensonges,calomniesfinfamies Tela cté le mot d’ordre, s’écria Me Une cohorte gonaivienne qui siege au bureau de la Place a essayé de créer une atmosphcre de haine autour de Paceusé. Rien n'a été cpargné pour nous representer Allen comme un monstre et Dupuy comme le ventil homme accompli. Il passe en revue, tous les incidents tous les arguments depuis les scenes d’école jusgu’i la dernicre lettre de J. B. Dupuy parue dans !e Muatin de samedi et conclur a Vacqguittement pur et simple. Chacun de vous, dit-il aux jureés, aurait agi comme ‘cet homme, qui poussé a bout} nistrateur entre les deux défendit vaillamment soa honneur et sa vie. | Vincent de Paul et Saint Francois de Les débats sont clos | pour étre distribué aux indigo ; . ; i ceux qui Déclare le juge-doven qui donne lecture dans ces hospices ou a 4 des questions M* Cauvin, aprés de vives ent. paroles de Me Hudicourt, tait ajouter une . nouvelle question comme résultant des dé-| Yous étes prié d’assister a0x funérailles ats: Le meurtre a-t-il été commis avec! de Madame PHALANTE BAZILEe, "& Sophremt prémeéditation. — Les jurés se retirent. | Rimbeau, décédée hier, 22 heures de fy Le Verdict | pres-midi, Agée de 46 ans et mune . . . aereme ’Eolise. Vinyt minutes aprés la sonnette du Jury ;°2otements de V'Eg . spel 5 P Jury Les funé¢railles auront lieu cet f jmidi, 2 3 heures précises. . a Le convoi_ partira de la maison ty | wuaire, sise Grand’rue, N° 4354 regis l’Asile Frangais, pour se rendre : Ste-Anne. e, Mr Homie i De la part de Mr P. Bazil . Bazile, Melle Marie Bazile, Mme Vve Og Rim e & Rimbeau, Melle Tertalia Vve Thélamon Pétion, Mr et 1 in - Consolar et leurs enfants, Mr et. é Ogé Rimbeau, Melle Lélia Dardige®® i de tous les autres parents. Nos sincéres condoléances 30% éprouvées. Visite Officiellé Nous avons annoncé, _ hier que les Secrétaires d’Best de is. Nécrologie Les jurés descendent prennent siége. D. — Le fait par Jhon Nathaniel Hen- 1907 commis un meurtre sur la personne Rép.— Out, 4 lPunanimité. D.— L’accusé J. N. Allen en est il cou- Rép.— Non, a la majorité. Dommages-Intéréts M.* Cauvin demande 25.000 de domma- ges incéréts, le meurtre ayant été déclaré constant. M* Houdicourt réplique par des éieur avaient rendu visite 4 l’Etat-Ma- [int . . naéfatigable. ar . See ital Lebon qui a ¢té re- qa pord du navire anglais. L'Indéfatigable a laissé notre rade ce matin j destination de Kingston, croyons-nous Haiti Litteraire et Sociale Voici le sommaire de cette intéressante Revae qui parait demain : ; Liberté, par Jh. V. Récits historiques G. Vigourevx ; Poésies: Voix du Sacle, par Etver Vilaire ; Oswald wurand ale Matin, par Antoine Laforest ; Inté- near: Incendie de Port-au-Prince, par gntoine Laforest ; Liste des sinistrés ; Adresse an peuple du Président de la Ré- pablique ; Comité haitien de 1l’Alliance fancaise : Allocution du Dr Léon Audain, Discours de Georges Sylvain ; Hommaage 4 Georges Barral ; Lettre d’un rural, par ator ; Correspondance, par Georges Sylvain ; Petites Notes. Arrivage Ce matinest. entré le steamer « Altai » avec les passavers suivants venant de : Nyw Yoré: A. Laraque, M. Mitaille. Inague: Joseph Jn Paul, C. Léon, P. Destiné. Port de Paix : G. Stines, N. Poitevien, A. Rouzemond, scnateur G. Boucher. Ecole des Sciences appliquées Concours cc jutllet 1908 Les candidats inserits pour le Concours du 22 juillet courant devront se presenter le mercredia S heures du matin pour la jére épreuve cerite. ee P La DIRECTION Declaration Le Docteur Thomas croit devoir annon- cet an Paveur de |'Instruction publique, au Bereau de la Recerre et de la Dépense et woumment sux Pr sewers de Feuilles d’ap- pemements cuil n’a pas escompté un mil mots d: sey appointements comme Professeur i i’Ecole Nationale de Méde- ane etde Pharmacie. Si, par hasard, if devair ctre réduit 3 cette dure extremite, il viendrait en per- sone contracter. Au cas contraire, ponsabilités. Port-au-Prince, le rg Juillet 1908. Fermeture de la malle Les dépéches pour Petit-Goave, Miragoa- me, Cayes, Jacmel et Santa Marta par le steamer Altai ; Et celles pour New York et l'Europe par le steamer Prins [itel Frédérick seront fer- mes demain 22 dn courant 4 11 heures précises du matin. Port-au-Prince, 21 Juillet 1908. Changemént d@’adresse M‘ Ch César porte a la connaissance de #5 clients que son cabinet est transféré med 206 Grand’-Rue Maison Vve Perri- | il décline routes res- Bien de famille perdu nat de Nos amis francais, personnage trés te Ube, nous écritde Chatillon-sur- pour nous demander de _ lui-aider 4 — Un portrait d’homme du XVIIIe . tépondant 4 la description suivante : *% mensions approximatives : OM 55 a4 5, homme,4 mi-corps, grandeur nature, fs Yournée 4 gauche, éclairage venant de mln’ figure rasée portant 45 ans, trés & te, le reste assez sombre ; bonnet Tea Sur la téte ; costume négligé ee pas de col ; gilet ouvert mon- che toe aut de la poitrine ; la main gau- heu.’® yee sur un livre, lequel est de- fh malgre les nombreux évnements rt ea liew dans le pays, des guerres Padépendance jusqaaujourd hai,ce por- trait, qui date de plus d'un siécle. s- re-’ trouvait dans quelque collection pub: jue ou privée, on est instamment prié d.- nous eu aviser aux bureaux du journal, «ui il se- rait débatta avez l’intéressé les cond: ions auxquelles il pourrait étre cédé. Nouvelles Etrangeres Derniéres Dépéches Cie des Pompiers Libres — 100 Dollars de résompense Mr Louis Joseph Janvier a >erdu dans nuit du to couran: deux porte-feuilles . ro cn cuir anglais, d'un ped carré chacun,} Goyrs d@’instruction contenant des pipiers gt ne p even tere: vir ga’a lui secur ctaent Ad awetes. Eo pros) ~~ -met une récomp nse de roodol ws orame- | Liste des pompiers qui doivent se pré- ficuing A guices lui reporters pie. Grand- isenter ad la Slaton Centrale durant la Rue, xerratne du 20 au 25 Juillet | OREN EE EE ROMO nes JACOB, consetller, -— Julien EEotel-iRe-tari var t | Kavmond, Leonce St-Surin, Léonce St-JO35 PH tlicide, sous-officiers.— Auréle Bau- ANGLEDES KUES ROUX EF DU MaGa-|Guy, Auguste ‘Toussaint, Léo old ( Pierre, Bonacieux Bien-Aimé, Cicéron Paris 19.— La visitede M. Fallicres. SIN DE L'ETAT. ) . , aux cours du Nord de l’Europe est unani- Service bicn organisé.—- Repas Fleurian, tlermann Chancy,, Frédé- . | & da cz _ si rique Champagne, Frédérique Cessent, mement approuvée et le premier mayis- | @ }@ Carte. — cuisine ercellens |i Oo sich |. Georges Magloire, : . . | . re Wiles tT’ 2 , ater’, ” * .. re trat de la Répuplique est considéré par; Propai@raina: Jor pH DESROICRE: joctn Camille, Ruflin Champagne, tout le monde comme un messayer de paix. Quesrc 19.— La population de la ville- | cité attend avec impatience le curassé d'es cadre « Indomptable », colui-ci est atten- du mercredi prochain, les fetes ont été ot- ficiellement ouverts aujourd’hui par une parade monstre des jeunes canadiens fran- | gais qui ‘se sont réunis au pied du monu- Mr App. CILPOLIN, 1%. Grand-rue : ment Champlain qu'ils ont couvert de fleurs et en face duquel ils ont chanté des} Transatlantique. hymnes asa loucnge, ce soir le specta- cle est magnifique, du haut de la Dutfern, on voit ics navires de terrasse guerre mouilés dans le St.-Laurent gui font jouir | leur projections dleccriques,gpendant que dans ie lointain, on aperyott les lumiéres de levis et des villes de la cote. Bertin. 1g. ~ Les habitauts de Postdam ° se plaignent amcrement, de ce que le prin-: ce Heéritier ne tient aucun compte des ré- glements de police sur la vitesse des au- tomobiles ; il traverse les rues de Ja ville 4 la vitesse de cinquante, soixante et quel- quefois de quatre-vingts kilometres 4 I"heu- re, alors que les ordonnances n’en autori- sent que dix. Rome, 19.— Il yaeu hier yne abon- dante chute de neige 4 Agorida, ( Lombar- die ), cette neige survenue apres de fortes pluies, couvre maintenant tonte !es monta- res environnantes ; il tait presque auss! troid qu’en hiver. ViexnE 19.— Le village de Juszema vient détre détruit par des idondations, 22 personnes Ont péri. Mexico 19. — L’agitation anti-étrangere au Mexique prend de grandes proportions | et elle donne lieu 4 une controverse entre les journaux Mexicains et étrangers. Le « Patria » publiait hier un article dans lequel il proclamait que le moment ; était venu de suivre une politique dont le cri de ralliement serait : le Mexique aux mexicains. La Havaxe 19. -- La nouvelle publiée 3 Puerto Rico que le gouvernement cubain préparée un navire pour le rapariement de ceux de ses nationaux qui sont in:ernés au pénitencier espagnol de Ceuta Maroc, est enticrement inexacte; il nese trouve qu un prisonnier politique cubsin a Ceuta, son nom est Idulla, c’est un ancien soldat espa- gnol qui se joignit aux révolutiounaires cubains pendant la guerre de Vindépen- dance et le gouvernement s occupe main- tenant d’obtenir sa mise en liberté. Paris 20.— Rente : 96 15. ; Le Havre 20.— Le vapeur « Prins Wil- I» est arrivé hier. ARs 20.— Le Président de la Répu- blique francaise est arrivé cet apres midi a Copenhague ou il fut regu a son débar- quement par le roi du Danemark, le prin- ce Heéritier, le ministre des Affaires Etran- géres de Danemark. La villeest magnifiquc- ment décorée et la population a fait un accueil chaleureux et enthousiaste aa ,Pré- sident et a sa suite. Le ministre de l’agri- colture s’est rendo hier 4 Legignan pour cléturer le concours agricole et remettre des récompenses. j teen ent Daaval, Philippe Delva, Ant. Josaphat, Miciuis Bron, Vallon Julien, iGhatles Abellard, Mvitiade Abellard, jifenrs Bieheé, \'pion-e Louis Charles. 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