359. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) M QUOTIDIEN - ABONNEMENTS : | Direcrevr: , PORT-AU-PRINCE) Un Mow. . . G. 4. Clément Magloire, DEPARTEMENTS) Trois Mois. . « 3.60 ——- -—- ee Les abonn | REDACTION-ADMINISTRA TPLON ETRANGER........ Trois Mois. . « 6 45, RUE ROUX, 45. oe tin Cest ude constatation dé lorable arlavenir, pour le développement potre pays, ques celle de ce tait ge lesprit de Pilaitien ne se préte pas a la discussion. Cela peut se Constater méme dans lasimple conversation ; chacun tend d faire prévaloir son propre point de vue et quelles que soient les bonnes raisons que donne l'adversaire, on Wet pas COnVaincu et souvent du reste, of He les a pais entendues ; on répoad sans entendre ; de la, de per- phuels malentendus et des conllits mans Cesse renaissants. Quand nous) discutons, nous. ai- mons beaucoup yu’on oppose des wpgaments de valeur & ceux que nous woos produits, inais rien n’est plus Mconcertant que de voir notre pen- the dénaturée comme a plaisir, de Yer qu'on nous fait dire ce que nous Htvons jamais dit mi pense. Nous ions ce défaut, propre aussi au fran- (is, de tout sactitier a l’elfet ! ( que nous parlions, soit que Mus écrivions, il] semble que nous mw aaons une joulssunce§ ineffable ‘roulement dune vhrase harmo- eee et que ce plaisir nous fait per- me de la vérité. Ah! qui dira mal que nous fait larhétori- pe! Car les auditeurs ou les lecteurs, plices inconscients subissent, eux »4@charme du beau sophisme, et ainsi que sont applaudis des meas dec” font qu’enfonce. a grand Wet de Portes ouvertes, ou qui ti- brillantes conclusions des pré- be del plus fausses. Le feu d’arti- We le & fin sauve tout, on ne voit Uquet, et l’on applaudit ! Considérations me sont venues Chars bde la petite levée de bou- Crary 1 2 e8t Opérée au sujet du dis- le lene ami Vincent. Toute tu er’ Vient d'un malentendu : curs, les étudiants en droit tat a Ten tutre les lignes » du discours lidve toutes sortes de choses, cal Dent Ceci: Fermez les oes roit et tout le monde aux Magistrat n'a pas dit cela et Ire - MALENTENDUS — Pour tout ce qui conserne VAduinis ration du Jourrai ne pourrait: pas le dire. (est lai pre- ter une idee dénuée de sens com- man que de lui imputer celle-la. On ne imagine pas une soeicté unique- ment coimposee de laboureurs ! Ce qne Vincent adit, c’est ce que nous ne cessons de dire nous memes depuis la eréation de ce journal et c'est pourquoi nous revenons nous memes aur cett{a question, car lé pro- ces des éfudiants en droit a été fart autant au Magistrat Communal quan Matin. Ges Messieurs mont pas mab- qué de fairs remarquer que [le dis- cours iecrimine était une consécra- tion de notre cainpagne, ete... Ce que nous disons, le voier: Nous avons trop davogats, trop de medeeins, les carreres liberates sont encombrees. Quon se tourne un peu vers les professions mianuelles, vers Vayricalture, Vers Uindusteie. Un atte san qui gage sob parm, Vaut migny qwun avovat qui le mendre | Ne sont-ce pas la des ver t&és lacon- testables ? Est-ce que Pencombreimert des professions Hbérales ne creve pas jles yeux ? Est-ce que tout le monde le sai! pas que les derniers venus dais . |: carmere ne vagnent pas leur vie. Noy- a-t-il pas des avocats et des mee cins employés dans des ministere: ou d'autres bureaux publics ? kr: n’est-ce pas une dérision ? Messieurs Corvington, Sules et Au- guste sont les premiers aen convent Mais ce qui les fouette et les fait| partir en guerre, c’est qu'il leur sem-! ble que le Mitin et Vincent s’vnissent pour leur dire: « N'allez plus a VE-| co'e de Droit, prenez la béche et la pinche ; l¢ salut industriel et le salut! public sont 1a. » Jnde irae ! Leur indignation, dés lors, se com prend ! Et nous comprenons Icur re-, ponse : ) | \ allez au champs vous meme=; d’abord, et nous vous y sulvrons. | Laissez 14, vous, votre place de Mav | istrat, vous, votre plume de_journa- iste, et nous n’irons plus Droit ! wedrassar a l’Ecole de | 3 - awe fe. We am et ry. ke Qiu ahertan on! PHP ofeit bien ques pavan pout dittce la Gominane. ab frat des aver faut) des journaltstes > nous tous des rotates srande? machine sociale, mous disots , . eal v oo Re DEUS, ESP PTET OR TS A ee PAYDS DETERS tates di SOUUTTEE EE: hese ssaibes dats hat RENSEIGN EMENTS ercredi, 10 Juin 1908 Le Matin LE NUMERU 10) CENTIMES ements partent du rf et durg de chaque mors et sont payables d’avance Nuscrits inséres Ou non Qe seronut pas rendus TOY deve ae tre Sou og Bonre-Fe, METEGROLOGIQUES sam plement que clracdum doit eviter! _ Wetve.. la ciuquaterie roue ! “Plorerwvotoire Si, avoeat, vous tes content de ce Dt que Vous #apnez, Sl votre Vous Tapporte diant en Droit, vous avez profession ; suflisamiment : si, étue; la eeriitude ISEMINALAR COLULGE Se-MASBTIAL -_— que votre leidemeen est assure. st. Mako: yg Juw vous sepntez que vous portes eb VOU-- iar nyecce A midi 762, 1% . vt whe s* 9 la phissance de pereer dans votre: min'mam 2". 2 se a I vA youn a6 ‘ ‘ y : . branche et d occuper Un rang * onora | Température maximum 33.7 ble et... une position lucsative, ce! m..enne diarne 28 2 West pomt a@ vous que notre discourse: Vadresse, vf Vous »oUVeZ passer votre, chemin sans vous em @mouvuolr aufre- ment. Notre discours Sadresse sc ceux pat me font prem. qnat attercdent cpa Changedvent de Gaouverh gpent ayypeot teun chanzement i leur aux @fudiants eo Dror qr atiratent dy som de retomroer ao leurs Classes de vraiibere |e t te tates est qae Mes. Sates. Corvinpber et Notoge fa tos pers he een da Qu sont des poedues gens Tenby bles et eaters de prand avenir. areut eru devia: vesou die qiupaad tous te pacibots que cab. freses p fedehis., Ces diab rtendu - hey Totadtes pe nous Giviseit a tea dacinent othe eat sineécessaipe que toutes des ptelip eoenuces sUnissent Gaus tore pattiott que croisadk: Couto bos erpenmient. de = yours posses. Gattis uber op tbat tte predication du releveigenc more) du =~ udresse ~ornt os sro! peapie par fe travail, par iedlort ond i- viduel. Ne serait-il pas mieaux que Corsing- ton, Salesiet Nugasts, ef totis ceux qui nous eo vement Injustement, re- conpaissent enfin VPopportanite de notre campagne et se joiynent a nos? Dans le va-te champ de ia détres se nationale qui s’éten dT devant nos yeux, nous n’aurons jamais trop d’ouvriers, et c'est ici un supreme ay pel qua nous faisons atoutes les in'ellizences Sajnes, pour l'union ct le groupement @@fini- tif de toutes les forces vives du Pays en vue de son relévement social ! toute la journée. CQigh un peu nuageux eouronnes lu- Vy oh. du soir halo et rab. res, Le Daromeétre cot stathonnatre, XR. RALTENWECK Tribunal Civil Aeadiocie cae Moris yp Jos pyo8 Teotr sunall ous la pres domes du Juge AJst Rome, as cate duo Mounistére Puotie A. Meoosta.o aren los eae, : IM i Clu ie fuegatiocth de tum Totus Z.ophir. 2: Cclur gui coiwdamne sicur Pett Jean Mitten a d¢nuerpir dos trots suarts de euireau de icrre situes sur habitaron Dae buisson dans les sint-guate heures de ia Sonataion du jusze:nent sous peine d’une astroume de vingt vourdes pir jour de re- tari, ete. ete.ce: le condanine en outre 4 deux cens pourdes de dommages intéréts et aux dépens allouds’ Me Foucard Rimpel. 3° Celui guidéc'are le sieur Cazeau Nou- noute ma‘ tondé en son action, en consé- quence dit gue ies syrnifications faites a la rojucte de la demoiscile Eléna Joseph sont rcpuheres ainsique toutes celles quis’en sui- veront, condamne le dit Cazeau Nounoute i cinguante gourdes de dommages-inté- rets et aux dépens en faveur de Me Auguste A. Heraux. 4? Celui qui condamne l’Etat a payer aux sicurs John D. Merzper et C2 la som- me de trois cent soixante sept pourdes cin- quante trois centimes avec les intéréts lé- gaux et declare en outre que le sieur Etien- -ne Mathon n’est pas débiteur des sieurs iJohn D. Metzger et C°, en conséquence an- sitttatlon cote Sune Pec ration Keng et Med asta wb ok nL Gus iv