PORT-AU-PRINCE ( Hait ) Mercredi, 3 Juin 1908 ——— ee eee — ee Le Matin QUOBIDIEN .. ABONNEMENTS : Dirgcreur : LE NUMERO 140 CENTIMES PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . . G. 4. Clément Magloire, -— —— du 1 et du rs de chaque DEPARTEMENTS| Trois Mois. . « 3.60 __ Los abonnements partent vane REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d's ereceree Trois Mois. . « 6. 45> RUE ROUX, 45 Les manuscrits insérée ou non ne seront pas rendus tout ce qui concerne Administration du Journal. sadresser a HYGIENE INFANTILE - Uphonheur dans Tallaitement maternel Je ne puis certainemant pas répoa- dre puisque moi-méme j’appartiens a hurnanité, Mais ve qu’on p2ut affir- mer c’est que le fait est et je n’en te quaff,me croyant plus & rien, de- veux pour preuve que la diversité du meare 868 morfondre dans les affres~ gout des méres & propos de l’allaite- de male désespéré ; - un problé- ment. 9 me qué les philosophes ont cru déja; Quel bonh.szr pour quelques-unes, soletionser sur le papiar tandis que-—. apres avoir nourri leur enfant dans sans y SOpger pour ainsi dire— par leur sein d’avoir a extérioriser cette gestes et par l’ensemble de leurs transfusion de la vie dans l'allaite- Monvements en général, i's laisscut ment. comprendre qu’ils se torturent encore primable 4 transmettre comme un: la recherche la plus continue, portion d’ellcs-mémes par I+ lait h Plas ardue ct la moins prome'tteu-' par leur sang— a cet é're qui ieur € qu! soitei l'on en et juge par son cst cher, lui communiyuant ainsi leur La recherche du bonheur reste en- coreun probléma mondial dont len- tka u'impatiente que trop les trois- quarts defhumanité tandis que |’au- iBanité depuis l’alpha des temps jus- tempérament, leur manisve -d’étre et: Maux Cpoques contemporaines. itous les sentiments qui les animent. Tout ie monde se rue sur le mot!Le_ tressaillement ta Cnigme qui pirouette avec un ef- épro.vent au moment des tétées et teen pied da nez a chaque fois que que ne connaissent point les nourtri- lapprochons ou qui fait le Jeu ces mercenuires, est la preuve la plus re ombre et reste flou pour forte de leur satisfaction intima. ob monie. Les uns pensent ala} Et il n’est pas jusqu'aux reines qui ne, les autres au pouvoir ; d’au-{ne puissent, si tel est leuc gout, trou- fen recherchent Vamour, d'autres: ver la- bonheur dans la!lattement. Yoat trottinant, I’échelle a la‘ L’histoire d’aileurs en rapporte des teat ia Gl chant la tour of se dres- ‘exemples pathétiques, entre autres une ¢ ng et les Honneurs en vue , celui dont parle Variilas dans sa + Mi- tp sonven ade au cours de laque!l2 norité de Saint-Louis ». Ms a tele ees ils sont précipi- | Tent et Premiére. Tous s’enfie- 88 déménent inquiets et im- bats, . ° : chetete doe, qui de 1a. Qui lut étre & tout prix la nourrice de son auguste fi's et comine amour ne va as sans sa sceur Cadette fa jaloisis, ‘Wtionng eat et personne ne trouve, |la reine ne pat souffrir que Saint- © trouveres * trouvé et personne | Louis prit d'autre lait que le sien. We is era _pourrais-ja oser, parce| Un jour donc qu'un fort accés de Ta as SoMprshension du probléme|fiévre lincendiait sarvint en visite | Tarersadicon® subi l'unification et|une dame d’ailleurs de haut rang qui, ® elation ion si nécessaires a|voyaot le petit Louis pleurer de soif € Fonifire et que probablement elle|s’ingéra de lui donner son sein le plus Rien ne s universalisera ja- |naturellement dimonde. Or, il advint i changer a semble vraiment de-|qn’au sortir de l'accés, la reine Blan- OF fay Ot tasituation. Et tout cela,|che voulut allaiter son enfant ; mais le moral nter plus haut, parce |celui-ci refusa net, soit daloi, Combien saine qui con- '® de son ort. que chacun se conten- \Mecrazire 2 5! @ toutefois le strict ‘ther ee jusqu’a présent s’a- res humaines. Macenas?... sasié, soit qae la saveur nel fut pervertie par la fiévre. Pour le coup la reine en eut la cervello tournée; elle enquéta et quand elle décoavrit la cause de cette inap- pétence insolite, elle enfonca rageu- -