iame Année, No 347. PORT-AU-PRINCE ( Hair ) Mardi, 26 Mai 1908 | peux Le Matin + QUOTIDIEN ~—s ABONNEMENTS : Dinecreur : . | , . LE NUMERO CENTIMES PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .G. 1. Clément Magloire, 10 DEPARTEMENTS( Trois Mots. « 3.60 bes ab ~~ . ts er ETRANGER........ Trois Mots. « 6 REDACTION-ADMINISTRATION abonnements partent du 1“ et du rs de chaque mois et sont payables d’avance 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus Pe our tout RIEN ca qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fai. DE NOUVEAU?.. terre ou aux Etats-Unis, de la méme/la portée et le sens véritable de |’csu- facon qu’il l’est resté en France. vre sociale de Demolins et de son Ce second pcint obtenu, je prie |’é-|école ; cependant on le dirait. crivain de Rien de Nouveau Ge NC Pa | enengueneneenpeeneesnesy greg SITE reculer devant la conclusion 4 laquel- est Sous ce titre, un anonyme savant|Poavoir central n’a pas été fortifié tient deprocédera un véritable travail'au détriment des organismes locaux exhumation fossile, dans le but d’é- lablir, entre autres choses et par cer-|contenue dans son Testament politique lains textes aussi anciens qu’authenti- ques que rien de tout ce que nous di sons actuellement sur l’oeuvre impeé- neuse de réforme sociale a tenter, n’est iéitablement nouveau et que particu- lifement Richelieu et Colbert, bien jivant nous, et méme bien avant De- Moliss— ce qui est plus grave,— ont péché la nécassité de subordonner Carts libéraux » aux « arts méca- tiques. » Plus de Deux ceuts ans avant De- nolins », Richelieu, nous apprend lSrivain, avait fondé « dans la ville (a! porte son nom un collége rappe- ‘tpar Yorganisation et par le pro- rane les actuelles Realschulen al- Heats » 3; disons tout bonnement ahs TRecuPhrase que Richelieu avait te | ole des Roches avant Demo- ie joie grand cardinal est si auréolé teva que nous aurions vraiment tn Ise grace de le chicaner pour peu plus ou un peu moins. sites netntie m’apercois d’une cho- bonorés ° Cj cest que des pays, non euRichelic a bonne fortune d’avoir ™sement = et Colbert, ont su heu- tale revi réaliser Yorganisation so- nents 9 aT Par eux : soit des groupe- sttielfas nt professions agricoles, in- 6h écessaire deen eiaes jouent le Pénte et on te assises ou de char- jouent cei ne professions libérales nai ceéssaire, j’en conviens, Mais ‘de motite. egré beaucoup moindre, pS ep vllls décoratifs. "vrai Pas sans quelque peine Vi oe dae Richelieu, quia accom. iltoits fear: Sigantesque de_ réaliser ‘tanlestabh eS et li suprématie in- Mo sgiog € du Pouvoir central, doit, Bands oy, elernel ou il se repose des Reque 4 Pioits par lesquels il force “tion de ses jours encore, l’admira- Ne, — “og Teuthousiastes compatrio- Avil'doit cot, PaS Sans peine, dis-je, “‘Wypo, :O2Stater que, en d’autres Aa tg poe avte d’unification politi- e accomplie et ou le particuliers, VPorganisation sociale se trouve exister pour le plus grand bien dela _ force d’expansion de ce pays. Et combien doit se lamenter grand Colbert de voir que, en*:dépit de l’omnipotence de ses effort étendre dans le monde entier ?a supré matie du céinmerce maritime francais et malgré la redoutable protection dont il cuirassait la force économi- que francaise,— le sceptre de la ma- rine commerciale et de la puissance navale en général, est tenuen des mains non frangaises et.... n’est pas prés de décheoir. Et alors on est tenté de se livrer a une opération d’esprit tiSs*snzye et qui est la suivante. Si, malgré Richeliev et malgré Col- bert, la Francen’a pas pu réaliser 4 son profit la supériorité sociale ni li su- prématie économique et commercia- le,— c’est apparemment que Riche- lieu et Colbert ne représentent pas en eux seuls les conditions d’exécution requises pour de telles fins. Je crois émettre la une proposition indiscuta- ble et je la répéte pour bien frapper Vesprit : pour réaliser la double ceu- vre que nous venons de dire, il ne suffit pas d’avoir Richelieu et Colbert, puisque la France, qui les a eus, qui les considére comme de grands hom- mes et qui incarne en eux les gloires nationales, n’a pas néanmoins résolu, malgré leurs efforts, le probléme vital qui se pose encore pour elle. Ce premier point acquis, il y a en- core autre chose 4 se demander: puis- que des pays, tels que l’Angleterre et surtout les Etatz-Unis, semblent avoir résolu le probléme sansa avoir possédé de Richelieu ni de Colbert, il est 4 su- poser que si ces grands -hommes, au lieu d’étre Francais, étaient Anglais ou Américains, l’organisation sociale, anglo-saxonne n’eut pas 6té ce qu’elle est et le Testament politique de Riche- lieu eut fort risqué, en plein vingtiéme siécle, de rester lettre morte en Angle- le le jai essayé de l’amener, et qui que les fameux grands hommes aux- quels s’adresse trés souvent l’homma- ge reconnaissant des peuples ont 6té parfois d’inconscients artisans de leur décrépitude et de leur décadence. Cependant ces grands hommes sont les produits naturels de ces nations- 14; s’ils ont essayé telles ceuvres plo- tgue telles autr3s, c'est qu’ils sont sug- gestionnés par le génie méme de leur nation. Richelieu et Colbert ont essayé arrivés a les réaliser, parce que la nation fran¢gai- se leur avait donné délégation de faire de grandes choses sans étr ces choses enson nom, sans plus s’en oc- cuper auirement. Et ils n’ont pas réus- si, parce que, en fait deréformesociale, on ne fait pas les choses par déléga- tion; on les fait soi-méme. Les sociétés anglo-saxonnes ont trés peu de Pouvoirs publics et elles ne cnerchent pas du tout a les _forti- fier, parce qu’elles sont essentielle- ment disposées 4 faire par elles-mémes les importantes besognes que la Fran- ce et tant de pays communautaires ont coutume de charger leurs gouver- nements de résler pour eux. « Plus de deux cents ans » aprésla tentative infructueuse de Richelieu, Demolins fonde I’Ecole des Roches. Ne sent-on pas la signification préci- se et véritable de cet établissement est d’étre Je résultat eaclusif de Vint- ttative privée et Tensemble des efforts des cuvriers actuels dela Science So- ciale ne se résume-t-il pas justement a démontrer la supériorité de linitia- tive privée sur l’initiative publique, des sociétés 4 Pouvoirs publics res- treints et 4 Vinitiative privée dévelop- pée, sur celles & Pouvoirs publics dé- veloppés et 4 l’initiative privée res- treinte ? Ceta, jaffirme que c'est nouveau et que ni Richelieu, ni Colbert, ni le pré- sident Rolland, ne lont pas trouvé avant les écrivains de la Science So- ciale. L’écrivain auquel nous répondons fait preuve de trop d’érudition pour que je le soupconre de ne pas saisir BOITE AUX LETTRES Notre impartialité nous commande de publier la lettre suivante, en réponse au discours du Magistrat Communal pro- noncé le ter Mai et publié dans un de nos derniers numéros : Port-au-Prince, le 15 Mai 1908. Monsieur CLiment’ MAGLOIRE Directeur du -ACatin Monsieur le Directeur, Le Magistras Communal de Port-aue . Prince a prononcé le 1* Mai dernier un discours dans lequel il @ prétenda reppe- ler des « idées essentielles, —des vérités nécessaires. » Vous l’avez reproduit dans votre jour- nal comme une consécration publique de vos pfincipes sociaux. Que Monsieur Sténio Vincent ait dit-le dernier mot sur la question sociale, com- me on le croirait peut-étre, 4 l’allure doc- trinale de ses conclusions, c’est yde quoi nous nous permettons de douter. En vrai partisan de la libre discussion, vous avez, dés le début de votre campagne, convié tous ceux ‘qui s’intéressent 4 la question sociale, 4 exprimer de bonne foi, ans les colonnes du « Matis » leurs -opi- nions définitives ; nous nous en autorisons pour vous demander d’y publier les ré- tlexions suivantes ; | Et d’abord, faisons remarquer, pour. ¢vi- ter toute personnalité, que nous nous refa- strons systématiquemient & prendre consi- dération ‘de’ la sourde appréciation de bon vieux peuple .espitgle, qui acrd troaver dans le discours de notre: Maire une -adzoite causerie sur sa chére individuslité. S'il'en pourrait étre ainsi, ce discours n’aurait que valeur d’un fait-divers ; il aureic dé comme une étrange aatobiographie -ver- bale, servie 4 l'Armée, au Peuple,.et ux grands Corps de I’Etat. Ce qui nous intéresse personnellement, cest la déclaration de guerre sux deyx professions libérales qui Meurissent chez nous : la Médecine et le Droit. ‘Nous sommes: étudiants en Droit, -Mon- sieur le Directeur, nous prenons 4 ce titre position dans le débat. oe Un grand principe est le suivant : « La fatalité des lois dcono:n ques et so- ciales se moque de toute agi:ation sterile, de toute phraséolugie pontificaie ». devrions-nous, nous conten: de les périodes de notre Maire se perdre Voubli du temps. : Mais nous avons pensé qu’! impok enfin de dénoncer quelques ua de ces Sx grettables oublis, qui proveriint : meilleurs esprits, peut ¢t c, paraly cnt vent nos énergies et nous arréteat du: aizuillage faussé, git d'une campagne sociale Pour prévenir le naufrage imminent d’u-, “ol de toutes ies fois 771s ee PLicoheé:ence d [fy ouire, On ne s’apergoit pas - et tel- Premictre année, nous avons, cn forme d’4- vertissement ‘implacable dans Nous Avss', PEcono nie Po iti LU ggernogs. met en & 0S) cous dvonstnommde.,— « Maitre » Vincent manque de, 21 . r ows te des PTnstrac:ion, 4 tous de Ecole, au début de la] Vévude de qaee ten un Cours qul ence la grande lot que « rt Ya TleeSaic,- il def -ait si bien quwil n’a pas ae ed it: 1 sei rgons le-rappcler dans son dis- oin de ch.rcher Ja cause de e condyigé en apparence irréfléchiz, il enté de se/rebelfer contre le fait, ala? déviauien devla Conscience} e Education, etc, ete. ne nationalité qui, i notre avis, ne sombre- fe est la scconde méprise * qu’éen dehors ra pas, de temps en temps, il nait des uvec attendrissement ou colére leur ser- mon sur la Montagne.. 2. 6 000. 2. Jusqu’ici les’ uns’ é¢tivaicat des livres, | les autres des articles éconoin‘ques, d’au- tres plus timides se contentiiznt d- se tromper eux-méimes ‘sans plus faire; Mon- sicur Vincent, lui, est.un origina 5-sa Montagne est l’Au‘el de la Patric — son » — oy Crel couvert 5 pies midi; chair ei demig gueljucs petits grains A Président d’Haiti “ I east os. 3h. pluie : Dans la soirée au nord et 4 Pouest Le barométre est resté plus dleve que les jours précédents. yeux des prophéties eschatologiques, ce sont des images virtuclles, objectons-nous. ‘Nous avons scruté le passé. Nous vous le demandons, Monsieur Vincent : répon- dez-nous scule:reit du prisent que, voite de l’avenir ?* H. CORVINGTON,R. AUGUSTE, VaLis SALES . ( La fin a rn 1 0.5%; AS + ae 'Regarde ct dit : vest grand ! et tire son chapeau... ‘Pai vu le flamboiment tragiqne de la Cré‘e, + IDes esclaves trocant avec la baionnette a masse des héros invaincu?, quel tableau ! IL ‘ at nes: tenant uve torche enflammée ‘Sur unt caisson de poudre, éléctrise Parmée |. canhumain, j’ai dit :c’estgrand !J'ai di: : c’est beau ! Oli! voyéz ! Huit cents noirs, opérant la retraite [A travers vingt-mille frangais, !2 vil ttoupeau ,Wure voix, fait ceserment : «Nous mourrons tous | » | Qui Oh ! voyez ! Culbutant les vainqueurs de Viurope, avam lui— et la légeade menacerait de s’ac-| | orsque 1a mort, de toutes parts, les enveloppe, veréditer—~ si,telle pouvait, étce unique ma-| Tis passent 4 travers la mort... Peuple, a genoux !. pnigre d’envisages_un, sujet aussi sérieux. |. .: .Or, et voici, Monsieur le Directeur, ce que nous vayplons signaler a, attention. de -M. -Vingent ; on n’aboutit.A des conclu: -sjons.pareilles que par une triple erreur. | -- On semb'e d’abord oublicr que ?encom- brement des professions est en raison di- recte de leur puissance rémunératrice ; cestJazpourtaut une loi économique de la : plas grande portee’ et de Vapplication Ja plus .couranies. Nul wignore .qu’actuelle- inent Ja profession d’avocat ne. procure pas méme ayx plus puissantes tétes {jurudiques une rémunération compensatrice de- efforts. SC | | INT ee a Rie I nm leurs dit ry iJe Vou Jai sal ed ouverture de la re i Palais National. ; _ = CO aD je ait ai v é! Vai dit: c’est grand ! Jai dit suis un réeveur qui s’arréte, : «c'est grand ! » et tire son chapeau... 1 pareil au héros de la Créte, : c’est beau! Ge wéfuit pas un fort qu'il Vous fallait défendre we : ) aA : ’ Yétait le Pays méme ! Et nous avons senti (1) Cette pitce fut Gcrite le 10 Mai de l'année derniére pour étre presentation de la « Créte-a-Pierrot » au TEOCROLOGIQUES é main 3 trés nuageux la . — Celui qui admet la deminde en é ——_~___ } ‘ Chambre des p S ance due Lundi 25 Aprés la validation d pure eephyrin, ] ti tn verbal et le dépouillement rocky pondance, la Chambre mrocet a Cores tions sénatoriales. : © aUx es. Son: élus : ! Cputés Mai 1998 POUvoirs dy gy économi- a sanction q’ dematn..) ; ‘Pour le Département du Nord - : Pioativescwetaimeses ccc Jral Dérosin “Vincent ainé en. © gine OB Sp pe Ty ment du sénateur Davilmar Theat 284 4 # IRS _ Pour le Département du Nord-o, me wit A 2 LSE eS citoyens G. Bouché, Moreau Miche! —_-— s¢nateur F. Moise; les deny oremien BMENTS remplacement des sénateurs Colas et Chi pagne. Pour le Département de l Artibontt : l senateurs Robert David et Salomon je Baptiste ; les citoyens André Guillaume s Davilmar Théodore en remplacement dg Rue k ee eee Or ne se done pas la peine de la recher-- bu Sénateurs E. Cindéas et Viay cher, cette vraic cluse, parce qu’on pre-]| 2 AiR GRE LOL eee Se MART Al La suite des élections est fixe 4 voit qwil fandrait des lors, casser déire _ dredi. a3 est fAxce a vet comme ces Athéaiens du temps de Thuci- Luypr 2< Mal ‘dide «des specrateurs de discours est des “UNDE 2) SNA Tribunal Givil auditears d'action. » apumeste PGE 762,47") dudi- nee civile du Lundi > Mai ro} “Cos jennes geas qui s’cn vont - tous les. (uiniaam 21°,.6 25 stat 1903 2 Se ase yy a ae . | Camnératirs i 0 e Tri 3 | ideacea dw: jours recuciihr des notes :A Picole de] * 2°? retry “yma simuns diur 31 2 A he tribanal sous a presideace du a Droit, « moyrucc diurne 2529.3] 4. iampagne, assis'é du Substitu 4 Thibault a rendu 1s jagements suivans: -—~ Celui qui ordonne le Partage des sx cessions et Communauté de feu Morvil Féré.e. x 49h. da soir. wa ahrany deliire 4 Pre . nomereux éclairs A Pest |yorce da sicur Démosthene Sam. Affaire en continuation : — Michel Velten contre A. Guyot. Puis le si¢ge R. BALTENWECK est levé, Qiu’aux vocux de i’Etranger refusant de Vous rendre, Vous refaisiez ’Indépendance d’Haiti ! Vous. avez fait la Créte-a-Pierrot dans votre 4me, ! Dessalines en vous revécut un moment! On ne vous a pas vu, tenant Ja torche en flamme, Répéter du Héros le tragique serment, Mais devant l’Etranger proférant sa menace, Quand le peuple Vous vit, superbe, résister, Il comprit, admir: nt en Vous l’antique audace, Que Vous diriez aussi : « Je vous fais tous sauter!> il n’était donc pas mort, V’héroisme des Péres ! On ne retrouvait plus un Chef d’Etat tremblant, On na vit pas flotter, an lieu des couleurs fiéres, Au front de ce paluis Pinfame drapeau blanc! L’Etranger salua, comme il fila Vertiéres! | Nos dmes ot: pleuraient tant de profonds soucis, Se sentirent le droit encore d’étre altieres ; Cent ans aprés, Capoix, c’était Nord Alexis! Ne pouvant pas offrir dés: fétes ‘riomphales, Aux vaillant forgerons de notre libarté, Vous avez, retrouvant lattitude ancestrale, - ‘6! Fait que Mil-huit-cent-quatre en nos coeurs fat fete Veus avez accompli d’autres sublimes choses, Mais rien ne vaut d’avoir refait l’orgueil perdu, Et PHistoire, demain, dans ses apothéoses, En rappelant comment Vous nous l’avez rendu, S’écrira : Gloire, honneur au Vieillard héroique Qui dans les coeurs a fait refleurir la fierté, Qui retrouva soudain lattitude stoique Des Héros endormis dans |’Immortalité, Releva, répétant leurs gestes glorieux, L’ame nationale avilie et meurtrie, Et qui, gardant en Lui la foi de nos Aljeux, Dans sa vieillesse, a su rajeunir la Patrie! CHARLES oRAV L — ee — ——— ae _ Avis | sane ors la . (réancers de 1a na ' oo déclarée en. falil-te, sont in- BA se prdsenter Ou Se 1aire epré- vet au syadic provisoire, SOussl~ qans te deiai de quarante jours, a Poenetite leurs titres da Créances in faire le dépot au Greffe da hana je commerce da ce resort, fins de leur vérifivation. Jérémie, le 21 Mai 1908 Le Syadic provisotre, CHENIER AUDANT maison A Ga- ee Et jveles Blrangeres: nrniéres Dépéches Lovores 24. — Le Président Falliéres mera demain 4 Londres pour rendre au ;fdouard et aux divers membres de la mile royale les visites qu'il en a rogues Pais. Le programme des [é es qui vont air tien revele le désir du rot Edourrd recevoir le Président de la Répaublgue poise avec [ez olus de disti-cton fo. He. , NM. Falligres traversera la Manche a bo d remiseur cuirasse « Léon Gambetta » isema escorté d’une flotiile cones milleurs. En arrivant 4 Douvres cc navi- ‘déhlera entre deux colonnes formeécs de jmvires de guerre placés sous le com- undement de lord Charles Beresford. Cte force navale comprendra la flotilie tassee de la Manche. La premiére esca- ede croiseurs et une division de contre igileurs ; tous ces navircs salueront de de sais As fies sera recu par le princede titre dEdouard VIE et par M. Paul rmoon, l’ambassadeur de France. Le ovage de Douvres 4 Londres se fera dans ‘wugoa du roi 4 la gare Victoria. le President Falliéres sera reca parle roi Hound, le prince de Galles et les mem- du cabinet. Pendant les 4 jours qu’il heen Angleterre, M. Falli€res assiste- ‘i Une serie de fétes organisées en son Soeur et il échangera des visites avee ne pau Personniges da royaume. dei be La Vis:te projetée du Roi klction {gn net Provoque une grane sa- i Gans toute la Frince, en raison fine itlons dans lesquelles doivent se =) Stes entre les chefs d'Erats fran- “8, anslais et russe. Cer échange de poli- BSS est considd quivalent a ne tril 4éré comme é ~., D€ entente pour le Maintien de la Medeah , ix dy monde. b Neca Bi 24.:= Le Cheval © 1 Care , . ’ . tit de Do, mond a gigné aujourd’hui le 51 PE ‘ane de 70.000 francs. Ruts a léraile woe Un train de voya- kh Rus © ler, prés de Penza, ville int dd ines centrale,.12 de ses occu °€t 30 autres blessés. : N 24.— Mardi ii - : Camden ? prochain seralan a edere @ Michj . Pies améric chigan », le premier des na- ains aqut Rn, Jul ne sera ar ons de gros calibres. mé que de | i apts midi te .@’Etat Roots Sligue de Tipe ate deputation de ‘Ore: rid : “ODssil et appui i, argée de lui Quy he C€ssent d’ nl Ronnie ‘et ADSOL *S Nations : To pe ION dern “Wy ON dernier himatumy de [ i I Connaught, la Répu- demander assiéger cet état. ennui lui vient ngleterre, lui de- es dattillerie le passage du croiseur société maternelle Parisienne la Ponponniére. on débarguement 4 Douvres Mr Fal- |- pants } New-Jerscy, ) le cuirass¢| CHAUSSURES EN DEPOT,POUR.LA VENTE recevra mar- | Vail toujours tout ce quill y ade plus ans les nombreux ennuis | Messieurs ; élégantes officiellement j i 2 ue le Libs-J} . ument sans défense! en face des|@eS peaux de premiéremarque. na TS een set eee eR Segre = ORE enRCREReE ee DENTIFRIGCES ébres des RR. PP. Bénédictins * mandant de se donner un meilleur neiment, ( Texas ) 25.--- gouver DALLAS La riviére “Pr - | | | | 2 el . f r nite a débordé, causant de grands doma- ges dans son immédiat voisinage. Lonc-Brancu ( N. . C ersey ). Le stec- mér « Seminole ie la yao Line «, | venant de Santo-Dmingo et autres pers | des Antilles est 4 la céte prés de Peasint Point (N. J. ). La mer est calme. II n’y | a aucun dang r pour le présent, L’accid: nt est di 3 l’intensité dela brume. Les ba- teaux de sauvetage de Point-Pleasant et de Manasquan se rendent auprés du steamer. Un vapeur de la Compagnie de sauve‘age «Merrit Chapman 2 est dans le roisinage du Semino’e prét 4 tenter le renflocement. Lisponne.—- La maison royale est assié- gee par ses créanciers Les journaux de Lisboone sont remplis de listes de créan- | \ DE L’ABBAYE DE SOULAC ( GIRONDE ) SPECLALITES ET PRODUITS HYGIENIQUES Df LA MAISON A. SEGUIN DE BORDEAUX SEUL CONCESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GROS. L’Incomparable Elixir Dentifrice des RR. 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