peuxieme Année, N. 342. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercrerdi, 20 Mai 1908 Matin QUOTIDIEN ABONNEMENTS : DiIrEcTEUR : LE NUMERO 10 CENTIMES , Clément Magloire VANCE ’ AR MOIS Une Gourde DIA c _— Les abonnements partent du 1*¥ et du ts de chaque | DérantemMents & ErRaNGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas readus Frais de poste en sus. pur tout ca 3 i concerns lAdpoinistration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roax os Boane-Fei. bo ee PRE 3! 4s ’ A . | Hangers. Demandez-vous, par exem-| « Dans la boucle du Niger, la situa- ple, ce que duit-étre la situation d’un| tion se trouvait la méme que, dans la [chef d’Etat négre que les missions; haute Bénoué & la veille dea négoacia- ietrangeres essayent en meme temps, ‘tions qui ont abouti au réglement de -—— et pour le méme objet, de persuader.|la question du Cameroun, alors que | ev LR oe “Y ERI VUE : 7 I.c cas s'est présenté lorsque, en 1894, |chaque explorateur prétendait avoir ada | ik, 4 [. ‘ \ (J d DES ALLEMANDS ;Frangais, Anglais et Allemands, se/acquisa a la nation a laquelle il appar- -—— sont mis 4 convoiter, au méme imo-/tenait la souveraineté de l’Amadoua. » ment, le Borgou et le Gourma: les Al-| Etait-ce vraiment !4 pure ignorance LA CO UR S E A UP ROT ECTO R A T lemands envoyérent le D' Griiner au|des chefs négres, ou était-ce duplici- _ Gourma pour y établir le protectorat té calculée de leur part et appplica- D re at oD: 4 : . . |allemand, au momert ot 'es anglais|tion voulue de l’astucieuse souplesse adie cur Fentres “an panto doa Kromeétres dans V'intérieur du conu-| a voyaient au Borgou le capitaine Lu-|et des ressources morales dont tana. Memands e, , Afti r celledes! . , gard pour y asseair le protectorat An-/ture a doué notre race? Wlandas. des Feanotie on ae Man. ig flus tard, en 1897, PAllemagne ob- | giais et que les Francais envoyaient &| Quoi qu'il en soit, nous pouvons dé- i, nousdevons en dant es An- tiendra encore de la France wn peu | destination du Gourma et du Borgou|ja noter cette sollicitation au menson- mil sur | f ns pen aniun coup de territoire dans les environs de|je@ commandant Decceur pour soumet-| ge et aux perfidies, exercée sur la ra- ura fagon dont Ja colonisa'lon |embouchure de la Riviére Mono ;|tre les deux pays au protecjorat fran-|ce noire par sa blanche antagoniste. Mande a pris pied dans l'Afrique! maj. . awe a SE ebat , pris p i Mais pour ne pas fatiguer outre Me- | caig, Et notez que ce n’était pas l'ef-| Nous verrons pis encore. Waite tervention les protocoles' Vattention du lecteur, nous pou-|fet d’une simple coincidence: chacun feyrier 1886 dont ‘ai Parlé dans ' vons borner la le récit de entrée des rivaux avait a coeur de ne pas se On dernier article. if avait amais isur la scene africaine des représen- luisser distancer par les deux autres \ § DUTR § f question des Ail ay. ‘ J ' tants les plus authentiques de la race et ils ont en toute conscience organi- n ges Allemands dans !a Jlanche. sé cette course au protectorat en re- ~~ honisation africaine (1) La France: rr , 3 issi | 'Angietervea se eros. ee a Jusqu’ici nous n’avois pas vu le|commandant & chacun des mission- ENSEIGNEMENTS py beierre se Croyaient, jusqu’en ! protit qui a pu résulter’ pour les Neé-j naires d’arriver le premier. R ’ seules a te es . . . odes dulirenken st bien que yi des gres dece contact avec la race supé-; « Dans un pays, dit ua écrivain, 00 | METEOROLOGIQUES Sapprovtier les t mene con \ Afric rieure. Bien au contraire, nous /|le négre est ignorant et craintif, ou la| _— le Gecider,ta . erritoires de "i" avons vu les hécatombes humaines!situation politique est mal définie, ou | Observatoire ne le qui ont accompagné l’arrivée des Hol-| lon ne sait of commence et ou finit) bu ls, dans le cours de cette der- :; - . a , . ; étant Te annde . landais, puis des Francais. Quant aux;la souveraincté, chefs et sujets étan Ahi ee: BH explorateur allemand ; Anglais at aux derniersvenus, les Alle- | unis entre eux par des liens fort laches | SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL ‘ Dtigul, se 1 ane - : pry Se faufilant dans les posses- | ands, bien que leurs conquétes nese ‘ct étant presque toujours en guerre, ONS anp:; ~ Paes . . 7. * » a > . ry Raises et francaises, dé.ou- soient pas accompagnées du cliquetis chaque chef local, a Parrivée de I’Euro- Marv! 19 Mai tau beg ily , ; Pau Milter ’ “6 oo pe. ’ : . M. de Toyiy et y luuta Seca etinent. des atmes, leur voisinage ne peut-étre ! péen, a ail siynd ce qu'on lut avait Barométre 4 midi - 761,42/* Paviilon allemand Puis. avee les GUe tres désavantageux pour la mora- présenté sans se douter de ce que le pa-| minimum 22°,3 5 OSitions bruv: te 7 uis, avec us lité des peuples africains. pier contenau et Sans — sé demander st, Température maximum 33°,0 p00 3 yantes que nous ful 'Tengzgement qu'on lui faisait prendre | moyenne diurne 26°,4 “Dalssons, VAllemagne s’est mise a : ae Am pli ° ; Tout d’abord, et méme en écartant élail en contradiction avec des engage- . . " , me eenpatt et d'autre une série, les solutions violentes et en n’envisa- | ments antérieurs ou pouvait léser les! ques dcleiveies toute la journée, avec quel ot de ma mrements qui permet-' yeant que les méthodes d'‘implanta- | droits du voisin.. Halo solaire dans la matinée. Pts ullérieure en do ses agisse- tion basées sur la persuasion, nous; « Cest ainsi qu’é Sansonné-Mango, Eclairs le soir vers l'ouest. Quelques Cest ga ras : . pouvons nous demander a quelles | le chef du pays signa, 4 quelques coups de tonnerre loiatain. Petite oleic trotocoles de fee qui détermina | oortes de persuasion les nations con-| mois d'intervaile, trois traités de pro- d'orage 48h. 45 1.0 3°/*. tals |'Anglete . revrier 1886 par les- quérantes peuvent avoir recours dans |tectorat, s’annulaut les uns les autres :|° “Cer onne lunaire 4-5 h. da matin (20 Ode la moyen eco naut la fron- | ears relations avec les infortunés|le premier avec Fergusson, le second Mai ) lion de ja yenne Volta, et la Gon- | chefs négres. On se rappelle que nous , avec fa mission Gruner, le troisieme Le barométre est resté stationnaire toute ranca déar Me date par laquelle { 7 ons déja vu, au nombre de ces|avec uné mis:i0n francaise; qu auii, journée et toute la nait. L'amplitede O80 les territ ines Geach au pays de moyens, l’eau-de-vie, la poudre et le;Gourma, on ne s'entendit pas sur le! a. sa variation diurne a été trés faible Na, de Porto Se de Lomé et de Ba- | tusil de traite. Nous verrons encore |souverain réel du pays; qu’a Nikki, R . '€ qui re ré eguro et de Petit-Po- lautre chose quand nous examinerons |le capitaine Lugari prétendit avoir - BALTENWECE Ne cinguants sentait pour l’Allema- la facon dont se pratique l’exploita-|traité avec Warnkura, fils d’Absula- Tribunal de Cassation @kilomeives sur la cote , roi de Nikki, autorisé par son! SecTions-REUNIEs C a eS Inge =) ti ‘ciale dans le continent; ma - surune profondeur ds 3501 100 commerc péere, tandis que le commandant De tudience du mardi, 19 Mai 1908 ~) Nous devone une simple mention a Pour le moment, ce que je deman-|cceur soutenait que celui dont on avait Prise de colonisat; : i ‘est l’ef-| obtenu la signature était simplement | Le Tribunal en sections-réunies, prend part Sur lala cote oceidentahe Ae, | ge au lecteur de consi eer dl ‘le chef des sujets musulmans. Ce! siege a dix heures et demie ds matin sous ala ot i ’ . . > : f Ge yeccidentale d’Afri-'! fet moral produit sur lesprit du che | n’étaient qu’affirmations et dénéga- | la présidence de Mr le présidem H. Le- $ marchands alle: ti mands de la Li- acharnée : bourg, + Patronnée par Guillaume de | negro Pwacifique, des missionnaires tions contraires. chaad et entend l’affaire du sieur Alexis