peuxiéme Année, N. 337. PORT-AU-PRINCE ( Haitt} Mercredi, 13 Mai 1908 QUOTIDIE TABONNEMENTS © oT | DIRECTEUR: LE NUMERO 4 () ceNTIMES AR uois Une Gourde D’avaNce Clément Magloire, | ae a Les abonnements partent du re? et du 15 de chaque DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance ee eee 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus Frais de poste en sus. ‘Pour tout ce qui concerns ’VAaministration dw Journal. vrecnnemast : PE EES AEA TL Ts TEES Te LET ES Dh MOINS SSSI AEC NE Saar en ms “men vw nas adresser & Stonsieur Arthur ISIDCRE, 45. Rae Roux ca Bonne-Foi. ay, i ATT] KT | | Ni : I A \ (* 9 ETR wan ‘tures dEtat protestent ; en vain une /rapides de Boussa méme ; on va plus mad d JGIVE Geo Al J \ ad CommMission est-elle nommeée en vue; loin encore, et Pon conquiert le Bor- — .de ne conseevra ai Soudan que les; gou. LENTR []e RN \ RIQUE 1) aN rR \N rata ose By ANGERS, de reduire neon Entre temps on avuit brisé la puis* ui Wot iy AAP PEENUE, US PA: NUAIS (Ge la colenne Ge ravitailement, de! sunce des Dahoméens et fait leur roi — : ‘placer, au point de vue politique, le’ pyjsonnier. Les souverains indigénes commandantsupérienr sous les ordres | 59,1 parlout chassés ; nous détrénons la II du souvernenr. ‘ Etienne, dans Ses naba du Mossi, nous traquons Ahma- : IS * Cr ‘'€ ‘ " . ; IAGO 2 ; : ale lion francaise en Atvique part de} buat cl que nous avions observée jus-| 4 la suite de Samory. M. Jamais altos vovaumes du \Gourma, du Gon. convention du 5 Aout 1890 que nous | qu’en 1890. |beau affirmer qu’iln’y aura désor- rouns? et de ‘Boussa : nous "aisons fuir is va feconnalire a fa Krance; « Elie nous avait vain Vamitié et)mais plus de guerra au Soudan ; 13-| donc la brousse le roi du Borgou min suse possessions, pour s arre~|Valliancs d’Ahmadsu, de Tiéba, de Sa-|bas, dans les hautes vallées du Séné- | : cA t d 4898 nous - nériode Paso eet donner a mory et du,souverain du Ditiguiray.|gal_ et du Niger, les instructions, les u commencement de , | : Nous vivions en paix avec ces poten-;t7 :ctions méme du département des nous tournons contre Babemda, le suc- aire, et le lecteur va voir si elle est] tats indigénes, et, Vavenir Giant a Colonies sont peu écoutdées. E’élan est|CCsseur de Tieba, nous incendions sa fisamment justifiée. ment nous, nous n’avions qu’a laiss-r le|donné d’ailleurs, et la guerre conti. | Cpitale, et, lui tué, nous annexons ses ll serait raisonnable de penser que temps faire son weavre. Quelques eon-| nue de plus belle ‘Etats A part Sumory, ce roi vagabond smillions de kilometres carrés pos- ve aan se edees Cal plus ' ° ‘dont les Etats se déplacent sans cesse, déssans contestation par les Fran- il we.ciste plus en face de nous un po- is COnstituaient un erupire colonial lentat négre qut ose lever la téte. Tout sez €lendu pour qu'un neuple, aus- acédi#a4 nos armes. Tout se tait. taines @hommes suffisaient & main-; « Les opérations ne son! pas meme tenir | Ordre dans cet immense einpi-: interrompues en 4892. Samory est re et le bu’g-t losal ne s’¢levait pas! ponrehassé etobligé de quitter ses Eluts, a ilap Adeux cont mille francs. On pouvail Mais if se dérobe, toujours insaisissa-iy | Lo . enclin ailleurs qae le peuple se croire revenu aux fragitions ef xux ple. I ne quifte une conirée aquepour Nous sommes complétement les mal ancais 4 traiter les antres de rapa- dé a Coe Die. AT ne quite une coniree quey tres dans la vallée du moyen Niger. » , put ne penser qua s’y im lanier procédés des grands siecies coloui- aller s'implanter dins une autre. Re- , ’ é asy CY, | a: ts da na Have °e ogiayvae ita ah. s walldae de Micar enr ta! — Sovsdurant quelque, temps. E5 une. poignse uommios eh press onthe Hee Seanecieas oui de MATYAS TI rau et ava en ne perdant pas! sans argent, la France dominait dans | Sierra-Leone dans le ‘nord de la Ré-: ay if S DPYRRS tla constitution aset > de réali-ljes meilleures parties des trois con-! publiquede Libéria, il se taille un em- sf Ls ire colonial s’étendart cdo ses cos. tinents et s’y faisait.aimer des indi- ;pive dans Vhinterland de la céte d’l- | _ Psions ~méditerranéennes prolon genes. >» , | Youre. _— ere ne = bes sur le Niger moyen et le lac Non, de pareils procédés ne sont, « C'est alors que, trouvant que les, RENSEIGNEMENTS chad jusqu’au fond du Golfe de Gui-| P@? applicables aux Neégres ; il ne fal-' difficultés avec lesquelles nous nous ; METEOROLOGIQUES Fer, cest-a-dire « la réunion de lait pas tant de maniéres et vous allez' débattons ne sont pas assez considé- | Pilgérie, du Sénégal, da la céte ay-| Vol’ comment la France républicaine pables, le licutenant de vaissean Boi-| _—— ; bre et du littoral dahoméen cn un | ct généreuse fit de 1890 a 1898, la con- teux et, aprés lui, le colone! Boonier| CMbservatoire bw bloe», il edt été facile Ala Fran-| Gucte definitive de sa colonie ouest-| vont occuper, sans en avoir regu l’or-| ot Pde prendre son temps dune exten- africaine. Pour me mettre a Pabri de! dre, Tombonctou, élargissant ainsi ; . _ of Méthodique de proche en pro. toute suspicion dans la narration des|q’yne maniére démesurée le thédtre; SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Fe; dénuée de violences inutiles et faits et dans le langage, je cede la pa-| des opérations et le territoire d’occu- _ aveurs moins dispendieuse que la role a l’écrivain francais déja cité: pation dans la vallée du haut Niger. a eliiqueuse dans laquelle elle] _« Au commencement d’Avril 1890,| « Tombonctou Ini-méme, qui de- Marpi 12 Mal Mais te Ségou est pris, Ahmadouw ba‘tu, et. le | vrait étre, aux yeux des p!us exigeans, | Paromeéetre A midi 763 ,63/™ ; at faut compter avec l’inaptita-|colonel Archinard entre le 1% Jauvier |leterme de ces étonnantes aventures, | (minimam 21°,0 * wen lente et pacifique que|a Niaro, capitale des Etats de ce der-/n’et plus qu’une étape est qu'un jalon Tem pérature)maximum 34° 6 temnays Vue étre caractéristique|nier. Son royaume est diviseé ; nne | dans une marche toujours en, avant. | moyenne diurne 25°,8 P col pérament francais en matiére|partie est donnée A un_ indigéne, : De cette ville et de Ségou on rayonne , wn Snisation surtoct. autre 4un ancien employé des pos- sur Ja rive droite du Niger: on occu. Ciel nuageux dans la matinée_ it thes, crit Rouire, il n’est guére|tes au Sénégal. Oa jone au Waiwick pe Bandiagara, le Yatenga, puis le. Vers 2 h. de l'apres midi, pluie et orage " ux qu’on ett pu avec du cal-|et lon fait et défait des rois. Mossi, le Gonrounsi, le tiptako ; on au SE et au S. | du Sang-froid. et ap de aly . hmad atlaque i pénétre au Gourma, et le comman-: A 5 h 20 pluie et orage sur la ville. Fatience gn; 2 un peu de cet- « Aprés Ahmadou, on sattaque a Dest -e s'installe A Sai sur le | Petites ondées 4 plusieurs reprises pen- 8 Telations i, est nécessaire dans|Samory, et l’on entame contre lui dant Des von attol vant cinei le rint dant la nuit. Total ie omy Pp fs, haintenin | (°° peeuples primi-lune guerre d extermination. Apres In Neen ind & ers possessions. suri. Les éclairs ont duré jsquu’s ah. du ma les indi OS bonnes relations|conquéte de la rive gauche, on veut CXF " -~ igéne . . -oite: ‘. larive gauche du fleuve. . tin. Ment et Benes, étendre progres-|la conquéte de larive droite du Ni-, g varrat ‘a d’aill Le barométre agité pendant Ia soirée, nea cnt /ayonnement notre|ger. Bissandougou, capitale de Samo | « On ne sarréte pas a dvailleurs. | reste tres élevé Dn, Cage usclider notre domina-|ry, est incendiée en 1891. On descend le Niger, et’ en aval de. Cette Ij « En vain, & Paris, les sous-secré-'Sai, on s’établit 4 Ilo, 4 Gomba, aux: R. BALTENWECK ene de conduite si