oye xieme Année, No 323. PORT-AU-PRINCE ( Hairs) Samedi, 25 Avril 1908

   

Le Matin

Mita 2 + ts-QUOTIDIEN - -

gs

ABO NNEM ENTS : Drirecreur :

 

 

LE NUMERO { () CENTIMES
.2uors Une Gourde D’'avance Clément Magloire,
a Les abonnements partent du ref et du rs de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRA TION mois et sont payables d’avance
Frais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

ee

 

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’edresser 4

———e Rn a NE

 

Se Ne ee a oe ee

hur IS ID ORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

fonsieur Art

Be

 

 

   

 

a 9 da la Chambre des Comptes, pour ‘af meme et qui consiste dans l’abandon
; pare adMinistrative, ou ala facon dul des ineptes préjugés sociaux contre
" )Personnel de noscorps dinstructeurs | certaines occupations. J’ai essayé le

ou du parsdanal ds nos ecommandn- | plus possible de raisonner le Dé-

QUI SONT LES DEC
jMents supsriecurs, pour la partie mi- / classé sur ce sujet et, dans la deuxié-

euai pas l’intention doccuper la; Carrénard m’avait présenté 4 peu | litaire? ;me partie de mon livre, je Vai pris
ette du Malin pour dé eudre 'Hiu- prés la méme observation a propos; J’avoue, pour ma part, étre. tres! parla main et je Pai conduit en terre
sw le Tempérament Haitien 4 quel- de ce « terme malheureux » et j’aijembarrassé pour qualifier et classer | américaine, dans le fameux Far-West,

fertile en legons d’éergie et en ac-

painf de vue que ce soit, enco- essayé d'y répondre de mon micux ailes individus — ct il sen trouve! si
i °

 

 

    
   
   
 

‘ ae . 4 op oun dy . Gi oy
ans des conselencledses ap \TAppentice de mon_ livre. Je ne fais) chez nous en graude quantité — que! tes d’indépendance personnelle.
lations exprimées & son égatd _cependant aucune difficulté de reve-| absence de s écialisation confine ai ov .
m sellent frere, M. Fer-j ni > le: éclairei os ee Sp S n ) | Veut-il ne plus étre Déclassé ?
ga excelient confrere, M. Fer-jnir sur le: éclaircissements déja don-| paveille situation. Pimazine que lesiq J4 .
rs du Soir. Ii wea C par S azine q © |Q.vil fasse fi de tous ces préjugés et
‘orsenna, du Soir. y aurait:nés. Ii est bon de rappeler en quels|intéressé ux-mémes artageront i
fou de lui en savoir gré. termes j’ai émis, Ala page 35 de gp Man amharracs at mAnva s-ce-b UP Daw | epuene pus a Ci 4
Vell arrivé oopendant que, auittuue, td peuste HICHHNIBEe pi -| Senna. | ; {lui donne l’assurance que c’est 14 son
$s @e son analyse, le critique du | Porsenna: Je prie dene pas oublier que ces! chemin de Damas et qu’il y trouvera
pa Brmulé certains reproches qui «Je veux cependant bien faire ob- considérations sost produites dans lai sa voie ense classant lui-méme; il
me Paraissent pas justifies ; car, | server que sous ce terme de Béclas-| premiere partic de mon livre intitulée: “peut étre stir alors de raa sympathie
que hative qu’ait pu étre oeuvre! sés, je ne veux pas seulement ranger « Nos conditions dewistence ; leur in-,telle que je la lui ai exprimée a la pa-
EJ at présentée aveu la plus entié-! jes individus qui ne font rien, mais | Comparibililéavee wolre régime xcolair:>, ue 36 de mon étude.
bunae foi au public haitien, je m Y aussi ceux qui ne sont pas caractéri- ; et dans laquelle J al ful le proses aux’ Si au contraire, l’état de Déclassé
® illores d'etre clair te plus “possi- | sés par uac besogne spéciale et qui résultats d2 lorginisation actuelle dev iyi va et qu'il se complait a vivre tou-
tel de présenter des propositIONS | ne peuvent étre classés daus aucune /notre enselgnement et ou jal mon-' jours en marge dela société, il n’est
1, aor mém?2 qu’e!les devraient ‘profession p2rticuliére » .tré cette situation anormaie de tant Giune ni des discours que je lui tiens
alte contestables A certains es-, A reproduire cette phrase, j? m’a- dindividus comm. un da ees vésul- Giang mon livre ni surtout de la com-
's. fassent suffisamment _démon-' pergois, n’en déplaise a M. Porsenna, |tats, en rappelant cette pensée mal- Dassion de M. Porsenna : je le dénon-
ede ce cpnetire & Vabri de tout) que, au lieu de dire: « mais aussi tresse d'Edmond Paul : «On congolt’ ce amon excellent confrére comme
id € ce chef. ‘ceux quine sont pas “varactérisés, diftitilement, apres avoir va le hau une victime volontaire de notre état
: I m’a précisément semblé quel ete. », j’aurais du écrire : « mais sua- et le bas de notre société, quela ques-
1 ynna n'est pas tout-a-fait sa-! your ceux qui ne sont pas caractéri- tion de Venseignement ne soit pas
‘ a ce double point de vue, et sés par une besogne spéciale et qui pour tous, et avant tout, une ques-
me il peut avoir communiqué SON ne peuvent étre classés dans aucune tion de gay ne-pain, » | -
“ent & quelques lecteurs, J€' profession particuliére. » Apres avoir; Le reméde pédagogique, pourrais-

 

social.
Laissous-le et passons a autre cho-

   
    
   
    
  
    
 
  
   

se.

   

en

ii 8 4 ; Ie . . Sent . . s ‘pe ~ eng ® 3
rate présenter, autant a ceux-ci! ainsi enchéri sur ma pensée, je m’ex- je dire pour désigner la part qui re 7
‘iulemérme, quelques €claircisse-| pnligae en deux mots. vient a lenseignement dans louvre
“ que je m’efforcerai de raccour-|" Sion peut dire d’un cordonnier, de redressement a tenter, je lai indi-
* Plus possible. |d’un tailleur, d’un chapelier, d'un ty-, qué 4 la troisiéme partie de mon étu- ——
| pographe, d’un menuisier, qa’ils sont:de en iemandant a Venseignemenut de Du Matin de Paris.

asta premiére partie de son ana-| des in iustriels ; d'un importateur de/|foul s nos écoles classiques : 1° de, ;
G ine eseana écrit ceci ( le Soir tmmarchandises, d’un exportateur de | développer dans léléve le tempéra-| Je me suis apercu ce matin, en déjeunant,
Avril 1908. ); denrées, d’un vendeur en gros, d’un/ ment particutariste, c’est-a-dire |’ins-| que l’humanité, vivant sur une boole qai
M. -Magioire nous le dit lui-mé- détaillant.qu’ils sout des commergants; | tinct et le sens du se/f-help ou, si On | s’appelle la Terre, doit marcher toujours
 -9’appelle pas Déclassés ceux | d'un travailleur de la terre qu’il,est un|l’aime mieur, le sentim ant que cha- sans arriver jamais. Fatalement, dans son
rien, miis ceux qui nesont|agriculteur ; et enfin des profession-|cun est créé pour se suffice & 11i mé-| ensemble, elle doit faire les mémes cho-
Metérisés par une besogne | nels de la médecine et du barreau, me ; 20 dy faire dins le3_ préoccupa - ses et repasser par les mémes chemins. Ain-
laid et qui ne peuvent ét-e clas-|qu’ils sont des médecins et des avo- tions scotaires, je veux dire dans l’or- ,Si, aucune surprise ne nous est réservée,
dams aucune Profession particu-| cats, c’est-4 dire,pour rester dans ma/dre du jour de nos dcoles, une place et nous ne pouvons nous attendre a rien
® Le terme — est malhbureux torminologie des exercants de profes-|a la pratique et au déveleppement du de nouveau. Cette constatation avait déja
l'avouons, car celui qui s’occu.| sions libérales « de quel nom vraiment | goat des méliers manuels afin que soit été norée il y a bien longtemps _ par I’au-
de tout, qui développe son activi- |faut-il désigner les individus qui n’ap-;complet le développement de Pindi- teur de l’Ecclésiaste, qui écrivait: « Ce
-, S6ns est un Déclassé !! » partiennent A aucune de ces clusses. vidu muni par la Provitenca de cer- quia été, c’est ce qui sera; ce qui s’est fait,
# fale le reproche 4 mon estimable | et qui, au surplus, n’occupent dans. vaau et de bras, et surtout afin q'le c'est ce qui se fera.
W® de n’avoir pas reculé d'ef-|les fonctions administratives et mili |léléve apprenne de bonne heure qu’il Done. Ia loi générale par laquelle sont
"aot une Pareille conclusion|taires aucune situation stable et es- est aussi honorable d’étre menuisier, régies lesdestinées de I’humanité est la mee
Peviea harmonie avec lasprit gé-|sentielle, qui leur donne droit de se cordonnier ou forgeron que d’étre avo- me que celle qui régit les destinées de 1’4-
able eno. Stude ; j’avoue tre ee. réclamer de la chose 4a tilre profes- cat, médecin ou fonctionnaire. , _ ne actionnant tn manége. Ls seule diffe-
; & s'il S’agit de disqualifier ceux/sionnel, ala facon — je veux étre le; Mais, 4 part l’oauvre de cole qui rence est que l’4ne se voitcon n tonyy .

.a Pavenir pour objet. il ya _ Vlceuvre ner toujours dans le méme cercle er |’

™é notre mili i ~— des comptables . ~,
“Hiriié en tout senee Spear ie ainistére des finances ou de ceux’ présente qui dépend du Déclassé lui-' me autour.

 
 
ac

Ceci m’a attristé. Pas didéal, pas d’en-
vulée possible vers les hiutes spheres! Aus-
si ai-je voulu me consoleren me plongcant
dans la littérature, et voici ce que jai trou-
vé. Un bal est décrit: dans les termes que
vous allez lire. Quant vous aurez la, je
vous dirai of l'on a dansé, et qui dansair.
Voici le morceau :

« Dés neuf heures, la longue théorie des
« équipages défilaient devant le Grand-
« Cercle baigné de lumiéres, et, sous le
« portique d’entrée, au milieu de flammes
« et d’oriflammes, s’encadrait avec une
« furia élégante, au galop de leur coeur,
« éventail au clair, un escadron de jolies
« femmes en leur claire véture d'art, mon-
« tant a l’assaut du succés, T’ceil émeril-
« lonné, le sourire aux lévres ; le sourire,
« larme la plus dangereuse de la coquette-
« rie, l’arme la plus subtile des diplomaties
« féminines !

Un frisson parcourt I’épiderme quand on
lit de pareilles évocations. Ce frisson aug-
mentera quand vous saurez qu il s’agit d’un
bal de négres. La littérature ci desstis est
en effet, extraite du Novelliste, yourna’ de
Port-au-Prince:

Je copie encore :

« De cette cohue bariolée, clégante et
« poudrée (de la poudre de riz ou de la
« poudre du charbon +?) des vagues de par-
efum déferlaient délicieusement enivrantes,
ecréant une atmosphére capiteuse, aux Sen-
« teurs de boudoirs. »

Source délicieuse en senteurs fécondes.
On renifle d’ici cette délicieuse odeur de
négresse en sueur !

« Peuh ! diraz Toussaint Louverture, ne
faites pas les déyoutés. Chaque race a son
odeur... Si vous croyez que vous sentez
bon, vous autres, les blancs !... Demandez
aux jaunes...»

Le fait est que le propre de l’homme est
deuarretis ares ourtted? NSus pouvons
nous en tenir |a.

H. HArbuin.

 

 

a ee

LE SCANDALE

L’HOTEL DE FRANCE

Les révélations de M. Monplaisir.—
En état de légitime défense. — Un
scandale qu’on aurait pu éviter.

Le Matindisait avant-hier comment on
aurait pu éviterletragiqne scandale qui
se déroulaa |’Hotelde France le 4 Mars
dernier et provoqua tant de commen-
taires parini les habitués des établis-
ments du bord-d2-mer. L’article sui-
vant qui nous est parvenu hier éta-
blit les faits dans toute leur clarté et
fixe les viaies responsabilités.

Le mercredi, 4 Mars dernier, jour du car-
naval, m’étant déguisé, mais non masqué,
comme le prétendent quelques mauvaises
langues, en compagnie d’amis, je les invi-
tai & prendre une consommation avec moi
a l’Hétel de France ; — ceci ne pouvait
sans nul doure,que flatter la propri¢taire de
cet établissement que j’avais trouvée jus-
gu’alors pour une femme bien élevée.

Arrivé 4 Hotel, aprés avoir pris place
et avoir attendu au moins trois minutes
pour ne pasdire cing, légérement impa-
vienté, j'ai frappé sur la table afin d’appe-
ler le gargon.

rges, le garcon, s’empressa de dir=
avec hauteur : « qu’on ne servait’ par les
mardi dans l’Etablissement ». Or _per-
sonnellement, je n’avais aucun voile sur

la figdre.

|
|

 

het moi. C'est ators qu

Apres cette intempes'ive observation du
warcon, s‘adressant a des
il y cut un assez grand colloque entre lui
au dehors poar a me doiter ute Legrt. ®
Laffaire resta pendante. -
Madame Marrre, propriciaire de PEt.
blissement, ¢ ait absente a :
par cons ja nt ele meut pas a interventr,

gentilshommes, | ayant

‘iL nVoffric de sortir. es
worbal de la derniére stance

mission chargée de verifier ses pouvoirs,
été favorable.
formalité remplie, lecture de la
donnée et le procés-
est sanction-

Cette
correspondance est

ne. La Chambre entend ensuite lecture des

cette heure et, |
i ceux de

Mais, diss fa soirée, lorsque Je revins pour |

me pla nde, i elle, de |
garcon tai en demaindant une réparacion,
c'eat-d-dire le renvoi de Georges, — pour
s-s Violenies insultes contre un client de
son ciablissement, voici textuellement la
réponse gu’elle me fit: « Si vous aver af-
faire au garcon (2? Vil est assex grand pour
les régler avec vous. »

La-dessus, indigné comme leut ce
nimporte quel gentilhomme, du parallele
que faisait Madame Maitre en‘re moi et un
gargon qui me servait toujours dans son hé-
tel, je sortis de l’Etabliss:ment ct atrendis
le provocateur sous la galerie ; celui-eci me
suivit, en effet, tout en vantant
d’Hercule.

Je lui demandai alors, des explications
sur les insultes qu'il m/’avait faites dans
Vaprés-midi.

A peine avais-je ouvert la bouche qu'il
me servit un premier coup de poignard,
ensuite un second, et plusicurs autres,
coup sur coup, que je pus parer heureuse -
ment de la main gauche, fout en
et en me dirigeant A Vintérieur, vers le
comptuir, ct cherzhant alors seulement et
tout naturellement A sortir mon revolver
de ma poche. A ce moment, j’étais acule
compléetement derriére le comptoir jusqu’-
ou j’avais di reculer. Tf-ureusement que
je réussis 4’ sortir mon arme et je fi; feu,
4 bout portant.

On connait le idsu'tat.. . ‘Voila’ Pexac-
te vérité sur cette malheurcuse affaire 5 et
MomMhe Moy er si ce nest pas un cas de Ee.
gitime défense ? Ou ne sauarait le controuver

assurément. “
Duroc MONPLAISIR.

 

 

PAGS DUVRRS

Nous publierons lundi les deé-
tails imtéressants sur lescro-
querie commise au Bureau de
la Recette.

— or —
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
EMINALBE COLLEGE Ste-MARTIAL

VENDREDI 24 AVRIL

=

»

Barométre 4 midi 761 8=/=
{ +. 7

ae minimum 20°,6

Température} oyimum 32°,0

Moyenne diurne de la température 26°,6

Ciel assez clair le matin, un peu nua-
geux l’aprés midi.
Le barométre a baissé beaucoup mais ac-

cuse une I¢gére tendance 4 se relever.
R. BALTENWECK

Chambre des Représentant,

Séance du Vendredi 24 Avril 1908.

Ala séance Whier le président de cette
Assemblée, avant d’aborder l’ordre du jour,
invite le député M. Ducasse 4 préter le ser-
ment constitutionnel, le rapport de la Com-

Vinsolent défi du.

|

si force |

|

reculant |

de ses divers comités qui ont
ainsi que
les

rapports
clu lears présidents et rapporteurs —
leurs membres qui doivent
représenter A fa Cominission du
Voici les noms des présidents et rapporteurs
des princ'paux comiitds : ,
Finances et Commerce. — Présidgnt : Thi-
moclés Lafontant ; rapporteur : Narcts Le-
conte.
Intérieur et Police, Générale. — Président :
Aug. Douyon ; rapporteur : Emmanuel
Gabriel.
Travaux Publics -- Président : J. B. Lau
rent ; rapporteur : Camille Leon. _.
Guerre et Marine.— Président : Gal T-
N. Appollon ; rapporteur : S. Dubuisson.
Relations Ext-rieures.-~ Président
William ; rapporreur : A. Sambour,

Vordre du jour étant épuise.

est levee.
Séenat

Hier, le Grand Corps, n‘a_ pas travaille,
faute de majorité, mais les “divers Comités
ont ¢la leurs presidents et rapporteurs. Ils
ont aussi désigaé, comme lont fait les dé
putes, ceux dos sénateurs qui doivent for:
mer la Commission du Budget

Arrivage et Depart

Ce matin est entré le steamer « Prins
Willem II » avee les passigers suivants
venant de :

Tacmel : Charles Moravia.

Caves : Mme Charles Moravia, Général
Pétion Pereira, Sénatear Sandaire, Députe
Antoine Simon fils. Abraham Sckama,
Thomas fils, Emile Brisson, Albert Rous-
seau, Mirius Delsoin, Hermann_ Morisset,

wwop tenet mine Gustave Bite.
Aristhomeéne Magari, Mme Volcan d’Ais-
sances, Edouard Grocia, Hendrick et Jo-
seph Moice, Mme Florida Césgr, Molcon
Francois.

Jérémie : Marchodée Moise, Sceur Saint-
Frangois, Scezr Louise, Jacques Bijoux, Ni-
colas Laraillade, Raoul Daguih!, Cayemitte,
Mme Britre et servant, Georges Vilaire,
Melle Ida Albert, Luc Chassagne.

Sont partis hier par le steamer «Sarnia »
les passagers suivants 4 destination de :

Petit-Gudve : L. Laforest, Mr et Mme
Salomon Constan€n et 3bébés, L. Gros. Ph
Antoine.

Nyew-York : Mr et Mme Lacascade.
Nomination 4 Saint-Marc

Le Général Longchamp Tardieua été
nommeé eommundant de la Place et Clau-
dius Gresse, chef des mouvements du
ort.

SAG tarsal Wy,

Revue du Marché

Par suite du paiement par anticipation
de deux mois “dintéréts sur les Titres du
Gouvernement, le stock d’or de la_ Place
se trouvera considérablemeut augmenté la
semaine prochaine. En attendant les haus-
siers prévoyant une baisse, cherchent 4 yen-
dre au plus haut taux possible. Nous ne
saurions trop recommander aux
gociants de ne pas se laisser prendre A cette
manoeuvre et d’attendre pour la conver-
sion de leur encaisse la baisse p-évue.

A louverture ce matin on est A 585 9/0,

Les Traites sur France ont été vendues
cette semaine au pair contre or.

Les Chéques sur Now-York également.

Les Chéques sur Paris sont a 3 °/° de
prime.

Le Café se maintient toujoursa Frs.
42.—_tandisque le Cacao peut obtenir 4
peine Frs. 75.

Port-au-Prince, 25 Avril 1908.

?

Budget. | 4

etits né-| semaine du 97 au fer.

 

Echos Magonniquy |

Les Elections de P Etoile ¢ Hai 8:
Il nous revient que les electinr.
toile d’Haiti, No 5 qui avaicns sl
nement susperdues, vont ctre reopen
main dimanche 26 du couranr oe

de Vapreés-midi. _—
Comme nous L’avions déja

toutes les chinces semblent soos.

ndidat Clément Nau qui vouit &

oe

réclle sympathie parmi seg frei,
Nous lut souhaitons done dy
désirons pour la Loge d’avoir ug
tact et de l’énergie du F .-. Nag,
PZ

~
lly, we | 4

On ae Sens are

Nouvelles Etra

ale

 

:Ph.| Derniéres Dépéches

la séance |

Lonpres. — Ce matin d 9° 15, SiBe
Cambell Barnnermonn, ex-premier mi
tre est décéde.

Tirtis.— ( Transcaucassie ) 2000 by
mes sont partis pour secourir la col

russe ques Iles Kourdes ont entourt
frontiére Perse.
COpPENHAGUF. — Le roi Edoovarda

reine Alexandra sont arrivés ici pour ta
visite A la famille royale.

Sr. PETERSBouRG.— Le préfet de pa
de cette ville a pris des mesures de
caution trés sévéres considérdes nécessa
en vue de la crainte de l’approche del
démie cholérique.

WasHINGTON.— On dit que dicipq
un navire de guerre américain ave @
mission pacifique sera envoye 4
et sera mis 2 la disposition du ministr
Etats Unis. M, Russell. 4

On dit aussi, qu'une petite can
qui est actuellement dans les eaux és
tilles sera envoyée a Puerto-Cabello,
de maintenir la communication di
phique avec le port le plus rapproch,
lon une dépéche du Ministre Russel

On croit généralement que |a jmiq
qui sévit A Laguaira est la peste box
que.

La commission des affaires ¢trangtts
Sénat traitera demain de la questo
Vénézuela. On suppose au  departem
d’Erat que le Sénat résoudra cette que
autorisant le Président Roosevelt a ¢

   
   
  
 
   
  
    

| ployer les moyens qu’il considérera 0

saires pour faire comprendre au Presi
Castro, la nécessité qu'il ya acc
demandes formulées par le Gouvernea®
des Etats-Uuis en soumettant 2 uo 20%
ge les différends entre les deux pays.

Paris — On annonce la mot
Emile Gebhart, académicien.

Cie des Pompiers Libr
Cours d'instructiol

Pompiers qui &@
f nivale
‘h Tt
H. Pierre Louis, conseiller, 18
lor Per, Benoit Michaud, Rémy «
andre, Horacius Placide, 40 ,
blette, Salomon Paul, Josepe
sous-officiers ;;Mourion Hyppo! —
Fils Aimé, Montas Civil Léopolt ‘a
re, Charles Roy, Evie amo ail
beau Joseph, Eugéne Pious, ong
nuel Salgado, Charles lanoces pe
rian André, Joseph Che oP be -
cois St-Sumé, Thermo
Léonce Placide, Perdri | Sylvali a

ry Riché, Duval Duvallier, P

 
   
    
   
    
     
  
  

Nems. des
présenter 4 la Staton
      
  
   
  
   
 
 
   
  

pémosthene Romulus
i teur-liquoriste-in-

Dystilla dustriel,

Wlé ad UE cpositioa Uni-

£ et medut ( Eials:- Onis

alle de Saint Louis
@ Amérique )

a

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yponce 2 Ses ci
“pance que dans le
vil a transfire Sik
ptt? Sis” ei-devant

‘\fantia, Adarue Répubierine(GeawP-
-halle
Nord.

3 autres) looail-
muson
dh VTavenue

He No 38, non luin de la gt-
ay Nor |
pyeteau-Prince, le 25 Avril 1908.

———

 
 
  

Tars de Commerce

4 partic du cocumencement du mois
gion cours de Commerce sera
tallnstitution St | ouis de Gonza-
e@.'

ts sours comprendra [étude de la
‘augraphie, de la dactylographie
nivhine a écrire ), du commerce et
‘la comptabilité proprement | dite ;
seg fit parun professzur dipiomeé
»  Lecle Pigier.

 

 
 

A

VENTE D'OBJETS MOB'ILIERS
ALA
avonnerie de Port-au-P: ince

— em

ution d’un jugement rendu par
de Commerce de Port-au-Prin-
avril courant, enregistré, il sera
deta Savonnerie de Porc-au Prince
di cing mai prochain, 4 dix heures

   
   
   
  

_—?
vente aa plus offrant et dernier
d’un lot de marchandises con-
aat'en 119 barils de résine, 20 barils

66 barils de cotton sud foot stock,
grande quantité de sel, 5 quarts de
bus, 300.000 étiquettes, 200 boites de
hon, § gallons d’huile de coco, 6 gallons
built de Myrbane, 862 caisses dz savon
*s montées, 7 000 Ccaisses de savon vides
rene une grande quantité de bois
145| sasdits objets gat été saisis 4 la re-
nt steuts H. Beck -r & Ce, négociants
BL 4 New-York, ayant pour avocats
wenace Viard et Pierre Hudicourt, sur
. W- Welester, Directeur de fa Sa-

Port-au-Prince, domicilié a

-

 
  
  
   
  
 
 
 
  
   
  
   
   
 
 
 

Pate se fera au

comptant sous peine
enchére, P

¢, sur la mise 4 prix de : 1°
' mille six cent trente quatre dollars
R cemimes oram. (P. 4634,17); 2°
pees quatre centimes (P. 100.04 )

rae Prince, le 25 Avril 1908.

fea Vianp, = Pierre Hupicourt

le waa Hal

PFmiment aux j
a. ux Instructions de
de rétaire d’Etat des Finances

  

 

Hai Ae Phos la Banque Nationale
re vile eo d@informer les in-
Wr, [de peuvent a partir de ce

Aner &ses guichets, par an.
rye in’ soupon No 16, Schéance
F: ° »Ges titres r

| la Dette Iatérieure o8es et

@-Prince, le 22 Avril 1908.

ad: ‘

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A

LA MAISON

J. CORDASCO

Informe le public et ses clients en
parliculier, qu’eile a_transféré son
Etablissement de cordonnearie, de la
rue du Magasin de I’Etat, au Ne 153 de
la Grand’Rue, presqu’en face de l’Ad-
ministration des Postes.

Comme par le passé, la Maison pro-
met 4 ses clients, ainsi qu’atous ceux
qui voudront lhonorer de leur con-
fiance, les mémes soins el la wéeme
ponctualité qu’eliea toujours apportés
dans l’exécution des commandes.

Port-au-Prince, 23 Mars 1908.

Francisco DESUSE

de chaussures

 

Fabricant

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